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jeudi, 29 novembre 2018

Extrait de "Frédéric Bazille, l'oeuvre inachevée" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

Bazille, autoportrait à la palette.jpgAutant par le choix de ses thèmes que par son style, Frédéric Bazille se démarque de la peinture académique du 19e siècle et appartient à la modernité. Il s’oppose à Alexandre Cabanel, grand maître de l’académisme de la cour de Napoléon III et montpelliérain lui aussi. Tout les différentie, à commencer par le milieu : Cabanel est issu d’une famille ouvrière et catholique, Bazille d’une famille protestante et fortunée ; mais aussi le style et les choix esthétiques ; Bazille se situe dans le sillage des réalistes, Courbet, Manet ou Rousseau. Comme eux et Cézanne, il peint sur le motif. Les formes diluées, les personnages vaguement esquissés n’apparaissent pas chez lui. Alors que Cabanel et ses confrères néoclassiques peignent l’Antiquité gréco-romaine, des allégories sacrées ou profanes, des nus idéaux et des portraits courtisans, Bazille et ses camarades représentent leurs contemporains en costumes du temps, leurs intérieurs et les paysages dans lesquels ils vivent. Leurs nus ne sont pas idéaux, leurs portraits ne sont pas complaisants, y compris ceux qu’ils font les uns des autres.
Extrait de "Frédéric Bazille, l’œuvre inachevée" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditions
Frédéric Bazille, autoportrait à la palette.
http://www.papillon-rouge.com/

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