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jeudi, 24 janvier 2019

Georges Frêche, il a réinventé Montpellier

georges frêche, ces héraultais qui ont fait l'histoireAprès les âges d'or du Moyen Âge et du 18 è, Montpellier sommeillait au milieu du 20 è ; Georges Frêche l'a réveillé. Professeur de droit, mais aussi historien, diplômé d'HEC et homme politique particulièrement combatif et déterminé, il a mené à bien un projet fou : réinventer la ville en s'inspirant de la Florence de Laurent de Médicis qui s'est développée au Quattrocento grâce à l’alliance de la finance, de l’intelligence, de la culture et du commerce. (...)
En 1977, à 38 ans, il prend la mairie. Sa liste d'Union de la Gauche, intitulée «Pour Montpellier», joue sur l’avenir et l’ouverture aux nouveaux Montpelliérains, alors que son adversaire commet une erreur avec son slogan «Montpellier aux Montpelliérains» ; déjà les deux tiers des habitants ne sont pas originaires de la ville !
Les années 60 avaient commencé de modifier en profondeur Montpellier, notamment par l'arrivée de 25 000 rapatriés d'Afrique du Nord et l'implantation de la société IBM. Mais la gestion de François Delmas, sage et prudente, manquait d'envergure. Avec Georges Frêche, tout change. Son ambition : faire de Montpellier une métropole européenne. Comment ? En développant conjointement l'activité culturelle, scientifique, architecturale et économique.
Et rapidement, le paysage montpelliérain se transforme : les services publics se renforcent, les Montpelliérains bénéficient de nouveaux moyens d’expression, des priorités émergent (éducation, énergies renouvelables, solidarité, droit des femmes, tiers monde, quartiers…).
Georges Frêche lance la notion de «technopole», «un équilibre entre la recherche, la culture, le sport et la qualité de vie». Les cinq axes sont l'agronomie, la médecine, les nouvelles technologies, les médias et le tourisme. Son credo : la vraie richesse, celle de l'avenir, c'est l’intelligence personnifiée par ses étudiants, ses chercheurs, ses laboratoires publics et privés et ses facultés, afin de créer des emplois non délocalisables.
Extrait de "Georges Frêche, il a réinventé Montpellier", dans Ces ‪#Héraultais‬ qui ont fait l'Histoire. Papillon Rouge éditeur

lundi, 23 février 2009

Le bon sens près de chez vous (enfin, près de chez moi !)

"La politique c’est une affaire de tripes, c’est pas une affaire de tête, c’est pour ça que moi quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents. Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse."

Signé Georges Frêche, lire et entendre ici