dimanche, 28 octobre 2012
Une "traduction Arletty"
Comme les traductions fifties ont mal résisté au temps ! A l'époque d'Albert Simonin, l'argot de Pigalle tient le haut du pavé. Si, dans l'Introuvable, Hammett écrit : "C'était une jeune femme, vêtue d'un tailleur bleu", cela devient : "C'était une poulette, le châssis moulé dans un tailleur bleu." Entre eux, les "polardeux" appellent cela une "traduction Arletty".
A lire ici ce passionnant article sur les traductions de la Série Noire
09:20 | Lien permanent | Commentaires (2)
mardi, 23 octobre 2012
Ce Week-end à Elan d'Art
J'y serai avec mes livres, samedi et dimanche : Elan d'Art c'est un salon vivant, plein de surprises, d'artistes intéressants, convivial et ouvert, entrée libre !
23:56 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : elan d'art
mercredi, 17 octobre 2012
Salon du livre de Pignan dans l'Hérault
16:13 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : salon du livre, pignan
Participation à la ZAL, ce samedi, place Petrarque, écriture en direct
14:42 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zal
mercredi, 10 octobre 2012
« Nous n'avons pas assez de raison pour employer toute notre force. »
Que dit La Rochefoucaud ? « Nous n'avons pas assez de force pour suivre toute notre raison. » Correction de la fille de Madame de Sévigné : « Nous n'avons pas assez de raison pour employer toute notre force. » C'est une femme qui le dit à une autre femme. Ce que je vois se dessiner là, c'est une tout autre conception de la raison et de la force. Lautréamont dans Poésies ne fait pas autre chose que de retourner Pascal, La Bruyère...
13:00 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers
dimanche, 07 octobre 2012
L'ultime Cène du Tintoret
17:37 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tintoret
François Meyronnis
04:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois meyronnis
Hugo Urlacher
04:04 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hugo urlacher
mercredi, 03 octobre 2012
Aux Automnales
Samedi 6 et dimanche 7 octobre, je serai avec mes livres aux Automnales, à Sète, Passage du Dauphin ou boulevard Gambetta.
Programme complet ici
16:51 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sète, automnales
mardi, 02 octobre 2012
Tohu-bohu
« Soubdain la mer commença à s'enfler et tumultuer du bas abysme... » J'aime les tempêtes chez Rabelais, tous les moments de fort tohu-bohu. J'aime m'y retremper. Il me rappelle que ma langue (que j'ai à désapprendre, réapprendre et oublier tous les jours, que je n'ai jamais possédée), ce français qu'on dit parfois inaccentué, raisonneur et guindé, est une langue très invective, très germinative, très native, très secrète et très arborescente, faite pour pousser. Le français, c'est la plus belle langue du monde, parce que c'est à la fois du grec de cirque, du patois d'église, du latin arabesque, de l'anglais larvé, de l'argot de cour, du saxon éboulé, du batave d'oc, du doux-allemand, et de l'italien raccourci. Celle qui résonne le mieux au monde, la plus sonore de toutes avec ses dix-sept voyelles, trois semi-voyelles, dix-neuf consonnes et quatre-vingt-dix-huit suffixes, très souple, très rythmique, très impure et très croisée. On entend ses racines qui viennent de partout, à peine visibles, très usées, très avalées, très fines, seulement présentes en silhouettes. Un grand théâtre d'ombres, de transformismes, de variétés rythmées...
Valère Novarina, extrait de "théâtre des paroles"
Portrait de Victor Choquet
Cézanne 1876-77
00:54 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valère novarina, cezanne