Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 19 février 2007

Chroniques d'une élection (27)

"C'est drôle, je connais tous vos patrons..."

Nicolas Sarkozy, vingt-cinq ans d'investissement dans les médias, lire ici

jeudi, 15 février 2007

Chroniques d'une élection (26)

Michel Onfray revient ici sur l'édifiante histoire du PCF !

mardi, 13 février 2007

Chroniques d'une élection (25)

medium_Montpellier_Millenaire_2004_5_.JPGCa y est la campagne passe à la vitesse supérieure. Mme Royal a frappé un grand coup !


A suivre notamment :

Michel Onfray a ouvert un blog (signalé par Lambert !)

Alina Reyes a quelques soucis

La photo est de Gildas Pasquet (Montpellier, quartier du Millénaire, 2004), merci à lui !

mardi, 06 février 2007

Chroniques d'une élection (24)

medium_mao.jpgGlucksmann, ou l'amour du grand homme, par Jean-Marie Laclavetine

Un peu comme Nicolas, en somme, ce Nicolas dont vous faites sans rire un descendant d'Hugo et de "la France du coeur", en référence sans doute aux Restos du même nom, où il envoie ses pandores effectuer des rafles, sûrs qu'ils sont de trouver autour des gamelles de soupe leur ration de sans-papiers ; ce Nicolas héritier de Jaurès qui prône la restriction du droit de grève et le démantèlement du code du travail ; ce Nicolas qui glorifie l'abbé Pierre tout en faisant cueillir par ses gendarmes des enfants trop foncés dans les salles de classe.

Contribution à lire en entier ici

Chroniques d'une élection (23)

Un putois a beau être fin, il n'est pas libre de ne pas puer

Maurice Genevoix

lundi, 05 février 2007

Chroniques d'une élection (23)

LIAISON DANGEREUSE Depuis 2002, Nicolas Sarkozy a placé des hommes à lui dans presque toutes les rédactions parisiennes, dans la presse écrite comme dans la presse audiovisuelle

PARIS - IAN HAMEL 27 janvier 2007

Les Français ne connaissent pas la société audiovisuelle ETC (Etudes, techniques et communication). Pourtant, ils ne cessent de voir ses productions à la télévision. C'est cette entreprise, appartenant à l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, qui filme le candidat Nicolas Sarkozy et qui ensuite vend (ou plus souvent donne) ses reportages aux chaînes de télévision françaises. «Le plus grave, ce n'est pas que Sarkozy organise ses propres reportages, mais que les télévisions acceptent ce procédé car il leur fait économiser de l'argent», proteste un journaliste parisien sous couvert d'anonymat.

Pourquoi se gêner? La société ETC jouit d'une excellente réputation professionnelle, elle offre des images parfaitement maîtrisées, avec des caméras face à la tribune, sur les côtés, et survolant la foule. Nicolas Sarkozy a même organisé le retour de Cécilia, son épouse, au domicile conjugal. Son photographe a pris soin de prendre les clichés à distance afin de faire croire qu'il s'agissait de photos volées par un paparazzi... Rien d'étonnant à cela. Comme le rappelle Frédéric Charpier dans son livre «Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir» (1), l'actuel ministre de l'Intérieur avait imaginé un temps devenir journaliste.

Les journalistes au pain sec

Maire de Neuilly, dans la région parisienne, et président des Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France, Nicolas Sarkozy courtise de longue date les patrons de presse, qui sont souvent ses administrés, comme autrefois Robert Hersant, propriétaire du Figaro et de 30% de la presse française, et aujourd'hui Martin Bouygues, le patron de TF1, dont le journal télévisé est regardé par 8 millions de personnes. «Il est non seulement l'ami des patrons de presse, mais il est aussi l'ami des rédacteurs en chef et des chefs des services politiques qu'il appelle tout le temps au téléphone. Sarkozy s'est aussi constitué une cour de sans-grade qui espionnent pour lui à l'intérieur des rédactions, recevant en compensation des informations exclusives ou des promesses de promotion», raconte un enquêteur connu de la presse parisienne.

Le climat est devenu tellement étouffant que ce journaliste demande non seulement que son nom n'apparaisse pas, mais que son journal ne soit pas mentionné non plus. «Je suis contraint de me méfier de mes propres collègues», déplore-t-il. Ministre de l'Intérieur, à la tête de deux services secrets, la DST et les Renseignements généraux (RG), Nicolas Sarkozy est un homme tout-puissant. Alors que ses «amis» journalistes sont abreuvés de scoops sur la délinquance ou sur le terrorisme, les autres rédacteurs se retrouvent au pain sec: les policiers ne leur parlent plus. Pire, ils découvrent que les Renseignements généraux ne font pas seulement des enquêtes sur les collaborateurs de Ségolène Royal, la candidate socialiste, comme Bruno Rebelle, ancien directeur de Greenpeace. Mais qu'à l'occasion, ils s'intéressent aussi à la vie privée des rédacteurs un peu trop à gauche. «Un proche de Sarkozy vous appelle au téléphone et lâche le nom de votre maîtresse, menaçant de le faire savoir à votre épouse si vous ne devenez pas davantage conciliant avec le candidat de l'UMP», s'étrangle un journaliste du Figaro. Un proche de Sarkozy que Karl Laské, journaliste à Libération appelle carrément «le lanceur de boules puantes».

Le livre à charge intitulé «Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus» (2), écrit par plusieurs journalistes parisiens sous le pseudonyme de Victor Noir, s'est vendu à plus de 25 000 exemplaires. Il est réédité en livre de poche.

Sarkozy propulse les ventes

«On montre du doigt le magazine Le Point pour ses 10 couvertures consacrées à Nicolas Sarkozy ces derniers mois. Le problème, c'est que ces 10 couvertures ont bien vendu. Les journalistes qui ne sont pas sarkozystes ne peuvent pas reprocher ce choix journalistique à leur direction», souligne François Malye, président de la Société des rédacteurs du Point.

(1) Frédéric Charpier, «Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir», Editions Presses de la Cité , 304 pages

(2) Victor Noir, «Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus», Editions Denoël, 306 pages

 

Chroniques d'une élection (22)

France: l'année du caniveau
BENITO PEREZ, Date: Mardi, 30 janvier @ 00:00:00
(Un article de la presse suisse)

Plus un jour ne s'écoule sans que les médias français ne se délectent d'un nouveau «faux pas» de Ségolène Royal. Vrai couac ou vaine polémique, peu importe, dans ce consternant début de campagne, seul compte l'effet d'annonce. Mme Royal ne connaît pas le nombre de sous-marins nucléaires français? Incompétente! Danger pour la patrie! s'écrie le choeur médiatique. François Hollande propose de revenir sur des baisses d'impôts octroyées par la droite? Ça ne peut-être qu'une gaffe... Des amateurs, ces gens-là!
Répétées mille fois, les mêmes fadaises finissent par s'insinuer. A chaque jour, son pseudo-scandale, aussitôt éventé. Ainsi va une campagne «moderne»: on dessine des «tendances». «Trous d'air» dans la campagne socialiste? Beaucoup de vent à la «une»!
Après avoir bâti le «phénomène Ségolène», les faiseurs d'opinion traquent donc désormais la moindre anicroche... On pourrait en sourire, se gausser de ces socialistes qui se sont donné corps et âme à la reine des sondages, si ce n'était la gravité de ce qui se déroule.
La principale échéance électorale de la République n'est plus rien d'autre qu'un jeu de massacre, une chasse à courre où la presse quasi-unanime joue du cor pour Nicolas Sarkozy.
Après une campagne 2002 battue au rythme des crimes et délits,
2007 se profile comme l'année du caniveau. On attend pour bientôt les amantes de M.Hollande sortir du placard. Pathétiques, les Verts en sont réduits à supplier les médias pour qu'on les interroge enfin sur leur programme...
Au royaume de la «petite phrase», le patron de l'UMP, lui, se délecte. D'autant que ses vieux amis Martin Bouygues (patron de TF1-LCI et parrain du petit Louis) et Bernard Arnault ( La Tribune et témoin du mariage de Nicolas et Cécilia) –comme le reste du fan club: Serge Dassault (Le Figaro, L'Express), Arnaud Lagardère (Europe 1, Paris Match, Journal du dimanche) ou encore Alain Minc (Le Monde)– lui réservent un tout autre traitement. Car si on ne pardonne pas à MmeRoyal d'avoir des sympathies pour le «Québec libre», personne n'ose interroger le candidat «gaulliste» sur son Atlantisme... Un virage à 180 degrés de la politique étrangère sans faire de vagues? Qui a traité les Français de conservateurs?
Même approche différenciée sur le patrimoine. Alors que toute la presse a relayé un mail anonyme accusant –sans fondement– le couple Royal-Hollande de fraude fiscale, bien peu se sont étonnés que M.Sarkozy déclare 1900euros d'impôt sur la fortune. Un vrai exploit pour un homme qui occupe depuis un quart de siècle de hautes responsabilités et vient de vendre son appartement de grand standing de Neuilly... Qu'il ait refusé d'exhiber sa déclaration d'impôt –contrairement à MmeRoyal– n'a pas empêché la presse de croire en ses saintes paroles.
Mais il y a pire. La semaine dernière, Le Canard enchaîné révélait que le Ministère de l'intérieur avait enquêté sur l'ex-dirigeant de Greenpeace, Bruno Rebelle, dès son ralliement au camp Royal. Une information confirmée par la police et aggravée par l'affectation à la «protection» de la candidate socialiste d'un policier connu pour son penchant à droite.
Aux Etats-Unis, lorsqu'un responsable gouvernemental avait été accusé d'espionner ses rivaux, cela avait donné le Watergate et la démission du président Nixon. En France, cela vaut trois entrefilets. Vite enterrés sous des tombereaux d'ordures.

samedi, 03 février 2007

Chroniques d'une élection (21)

A la lecture de l'évolution actuelle des "tendances" pour l'élection présidentielle : "montée" de Bayrou bien orchestrée par les médias, erreurs de Mme Royal savamment montées en épingle, et maintenant, mise en orbite, "au bon moment" du candidat Bové, impossible de ne pas penser au polar de Jean-Hugues Oppel : French Tabloïds, que j'avais chroniqué l'an dernier et dont revoici la note in extenso .

Jean-Hugges Oppel revient avec ce roman sur l'élection présidentielle de 2002 ; sa version des événements mérite le détour. Un an avant l'élection, des études précises montrent que, au deuxième tour, Chirac est battu par Jospin. Le président en exercice sera alors entre les mains de la justice : incacceptable pour lui. Seule solution, éliminer Jospin au premier tour, pour amener Chirac à une victoire facile contre Le Pen au deuxième. Pour ça des équipes se mettent en place, et vont travailler pendant un an le thème de l'insécurité dans l'opinion (presse, radio et télé) pour en faire le thème majeur de la campagne. Pour appuyer encore le dispositif, un spécialiste manipulera un pauvre type qui fera un massacre, un mois avant l'élection, en plein conseil municipal en région parisienne. On se souvient que, arrêté par la police, laissé sans surveillance et sans menottes dans une pièce à la fenêtre ouverte, le lendemain, au 36 quai des Orfèvres, il se suicida fort opportunément ! Alors un roman ?

vendredi, 02 février 2007

Chroniques d'une élection (19)

En cliquant sur le lien ci-dessous vous pourrez lire l'intéressante analyse de Didier JACOB sur son blog du Nouvel Observateur :


http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/


Rebuts de presse

par Didier Jacob :


Les traîtres


01 février 2007



jeudi, 01 février 2007

Chroniques d'une élection (18)

        medium_jeanhat.2.jpg      
     Débats Présidentielles :     
     La SACD lance le site :     
     www.2007culture.org     
    Espace d'infos, interactif,    
   échange d'idées    
    Allez-y voir !    
           

mardi, 30 janvier 2007

Chroniques d'une élection (18)

(Pris sur le blog de Jacques Attali) :

Pour la première fois dans l'histoire de la cinquième république, les deux candidats les mieux placés pour être présents au second tour de l'élection présidentielle tentent leur chance pour la première fois; malgré leurs qualités, ils sont tombés, l'un et l'autre, et tomberont encore, dans d'innombrables pièges que l'expérience avait appris à leurs prédécesseurs à éviter.  

Pour la première fois aussi, des milliers de médias, de blogs, de journaux, de sites, de radios, de télévisions les scrutent, les interrogent, les analysent, les critiquent, les interpellent. Chaque jour, circulent dans ces médias d'innombrables informations, vraies ou fausses; des interviews exigent d'eux des réponses, de façon de plus en plus agressive, à des questions de plus en plus précises.

Les conséquences de ces deux nouveautés contradictoires sont faciles à prévoir: les deux principaux candidats finiront la campagne en charpie. Tout, alors, deviendra possible.

dimanche, 28 janvier 2007

Chroniques d'une élection (17)

On est sans doute pas au bout de nos surprises. La montée en puissance de Bayrou, le tassement de Ségolène, distribuent différemment les cartes. On pourrait avoir 5 morceaux d'électorat ; de gauche à droite : l'Extrême gauche, Royal, Bayrou, Sarko et Le Pen.  Si chacun de ces blocs se situent entre 15 et 20 %, ça se jouera à très peu pour désigner les deux champions...

jeudi, 14 décembre 2006

Chroniques d'une élection (16)

26% des Français sont plutôt" ou "tout à fait" d'accord avec les idées défendues par Jean-Marie Le Pen

Lire ici

Chroniques d'une élection (15)

A qui profite la sinistrose ? Voir ici cette affiche inquiétante de Le Pen

lundi, 11 décembre 2006

Chroniques d'une élection (14)

« L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de la Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle ! »

C'est du Sarko bien sûr, dans le texte  ! Article complet à lire ici

samedi, 02 décembre 2006

Pourquoi attendre davantage ? C’est elle.

Voilà des mois que j’entends dire, par des gens sérieux, informés, responsables, que Ségolène Royal n’a aucune chance d’être désignée comme candidate du Parti socialiste, qu’elle va s’effondrer dès les premières confrontations, qu’elle ne tiendra pas le coup dans les débats de fond, qu’elle est une simple bulle médiatique, une boursouflure artificielle, un sourire vide, une invention des sondages et de l’opinion. L’opinion, comme on sait, doit sans cesse être réorientée, réformée et éclairée par le clergé qui compte, celui des experts, des économistes, des banquiers, des hommes d’affaires, des vrais politiques (hommes, évidemment), des penseurs officiels. Eh bien, elle est toujours là, elle brille, elle augmente, elle tue des éléphants, elle est déjà en finale, mais c’est comme si la finale venait d’avoir lieu. Pourquoi attendre davantage ? C’est elle. Que de mois inutiles et ennuyeux à endurer, encore des débats, des meetings, des dérapages, des torsions, des révélations, des clearstreams, des petites phrases empoisonnées, des vidéos trafiquées. Et tout ça pour quoi ? La suite est connue : Chirac maintient le suspense, laisse parler Bernadette, et s’arrange, en douce, pour faire passer Ségo, comme il a fait passer Mitterrand. Enfance de l’art. Avec Ségo, immaculée conception, divine surprise, la France ressuscite et prend indubitablement le leadership mondial de l’image, c’est-à-dire, désormais, du réel. La presse internationale ne s’y trompe pas, elle tient sa star, son soleil permanent, son stock de rebondissements, de tirages, de surprises. Libération est sauvé, de nouveaux talents s’épanouissent. Ségo vient de dire «  n’ayons pas peur des idées neuves ». C’est très bon, ça, je suis là.

Extrait du "Journal du mois" Philippe Sollers, nov 2006

A lire en entier ici

jeudi, 30 novembre 2006

Chroniques d'une élection (13)

Vers un deuxième tour Royal-Le Pen.

Entrée en matière ratée de Sarkozy

dimanche, 26 novembre 2006

Chroniques d'une élection (12)

« Il nous faut des politiciens érotiques. » : Jim Morrison

samedi, 18 novembre 2006

Chroniques d'une élection (11)

Gauloiseries...

vendredi, 17 novembre 2006

Chroniques d'une élection (10)

medium_MILAN_01NOV06_44_.jpgVu de l'étranger

Et de France

L'édito de J.M. Bouguereau

Photo : Gildas Pasquet