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jeudi, 22 mars 2007

"Un jour, il pétera de vanité."

medium_fragonard.gifIl se juge beau, séduisant, intelligent, formidable stratège. Les élus, les journalistes, ses amis, ses adversaires en savent quelque chose : François Bayrou a parfois la tête comme une montgolfière. Il a longtemps assuré : "Je suis le nouveau Mitterrand." Lorsqu'il obtint le secrétariat général de l'UDF, alors présidée par Valéry Giscard d'Estaing, il expliqua tranquillement devant tout le bureau politique du CDS : "Giscard a trouvé en moi quelqu'un à sa mesure." Au moment où le premier ministre anglais était la coqueluche de la droite, il répétait partout : "J'ai un avantage sur tous les autres : je ressemble physiquement à Tony Blair." On l'a vu admirer longuement sa photo dans des magazines, en soulignant : "J'ai un regard profond." A la journaliste sportive Estelle Denis qui lui demandait il y a quelques semaines ce que sa femme préférait en lui, il a répondu sans sourciller "ma virilité". Jacques Chirac, qui en a beaucoup ri, s'en est aussi très souvent agacé : "Un jour, il pétera de vanité."

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Avec l'aide de Fragonard

dimanche, 28 janvier 2007

Chroniques d'une élection (17)

On est sans doute pas au bout de nos surprises. La montée en puissance de Bayrou, le tassement de Ségolène, distribuent différemment les cartes. On pourrait avoir 5 morceaux d'électorat ; de gauche à droite : l'Extrême gauche, Royal, Bayrou, Sarko et Le Pen.  Si chacun de ces blocs se situent entre 15 et 20 %, ça se jouera à très peu pour désigner les deux champions...