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lundi, 02 janvier 2006

Sur la déréalisation en cours

Tout se passe comme si l'ordre symbolique était en train de changer : les conflits psychiques à l'oeuvre dans la société et la culture ne reposent plus seulement sur un refoulement des instincts qui peuvent être sublimés, ils tendent aussi à refouler les subjectivités qui, elles, n'en peuvent mais.

Des propos de Sarkozy aux témoignages fictifs d'Outreau, le verbe est discrédité. "Rebond" à lire en entier ici

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vendredi, 23 décembre 2005

Résister c'est créer ! Créer c'est résister !

Nous vous présentons, en avant-première d'un DVD à paraître, le texte de l'appel à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du Conseil National de la Résistance adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944, lu par les figures historiques de la Résistance.

Vous pouvez voir et entendre Lise London, Raymond Aubrach, Henri Bartoli, Philippe Dechartre, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Georges Séguy, Maurice Voutey.

Nous avons tourné ces images en réaction au refus de la publication de ce texte par les médias dominants.
Vous pouvez diffuser ce lien sans modération.

22:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

2005 restera peut-être comme l’année du retournement idéologique

De plus en plus de gens ne sont plus convaincus par les promesses de ce libre-échangisme étendu aux services, à l’agriculture, etc. De même, de plus en plus de gens sont convaincus que le réchauffement de la planète est une réalité et que, tôt ou tard, il faudra prendre des mesures qui amputeront nos budgets et transformeront nos modes de vie.

Lire ici en entier l'édito de Courrier International

17:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 20 décembre 2005

Nouvelle donne en Amérique latine

A lire ici

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vendredi, 09 décembre 2005

Au feu les télés !

Le message implicite du gouvernement, garant de l'ordre public, sera lu par tout un chacun, à commencer par les délinquants, comme un étrange slogan : pas de feu, pas de sou. Car, sans les actes de vandalisme concentrés en partie grâce à l'effet loupe de la télévision (la loupe grossit, mais aide aussi les rayons du soleil à provoquer des flammes...), jamais ne serait intervenu le rétablissement des subventions pour les associations luttant pour l'apprentissage de la langue française, le développement du sport et de la culture ou l'insertion professionnelle des jeunes des cités.

Intéressant regard sur les récents événements par Stéphane Goudet maître de conférences en cinéma à la Sorbonne et directeur artistique du cinéma Georges-Méliès de Montreuil-sous-Bois, à lire in extenso ici

12:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 08 décembre 2005

Inscrivez-vous !

Sur les listes électorales, c'est le moment !

19:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

lundi, 05 décembre 2005

Désordres

En résumé, s'il y a des désordres, c'est parce que les illusions s'écroulent

Philippe Sollers, L'étoile des amants

08:49 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6)

vendredi, 25 novembre 2005

Dérapage

Pour ceux qui l'aurait raté, celui de Hélène Carrière d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie Française, à la télévision russe NTV.

A lire ici

22:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (10)

mardi, 15 novembre 2005

Contrôler Internet

L’hégémonie sur Internet donne aux Etats-Unis, en théorie, le pouvoir de limiter l’accès à tous les sites du réseau dans quelque pays que ce soit. Ils peuvent aussi bloquer tous les envois de messages électroniques de la planète. Jusqu’à présent, ils ne l’ont jamais fait. Mais ils ont la possibilité de le faire. Et cette simple éventualité inquiète au plus haut point de nombreux pays.
Article en entier à lire ici

21:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

République inachevée ou à jeter ?

Rarement accusé, le libéralisme est pourtant à la source de la révolte sociale qui secoue les banlieues.

Article entier à lire ici

09:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 04 novembre 2005

Se sentir français aujourd'hui

Se sentir français aujourd'hui, pleinement français, possédé par la froide tragédie française, ce serait se sentir également envahi par les deux effrois, par les deux mémoires. Celle du malheureux photographe d'Epinay, qui n'a pas même droit à la publicité de son nom, et celle des petits footballeurs de Clichy.

Lire l'article entier de Daniel SCHNEIDERMANN ici


09:26 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 01 novembre 2005

Virez-les, ils puent. Aidez-les, ils souffrent

"Quand Balladur 1er était premier ministre, la rumeur publique le disait convaincu que SDF signifiait "Samedi, Dimanche et Fêtes". Patrick Declerck ne rapporte pas ce trait dans Le sang nouveau est arrivé (92 pages, 5,50 euros, Gallimard). C'est trop gentil et trop léger et cela ferait un hiatus dans son pamphlet, un vrai pamphlet dans le règles de l'art : violent, radical, excessif, brillant, impitoyable, talentueux, cynique, sarcastique, informé. Car rien ne sera jamais "trop" pour dénoncer "l'horreur SDF".
Ceux qui avaient lu son grand livre sur les clochards de Paris ne l'ont pas oublié. Sa parution il y a quatre ans sous le titre Les Naufragés, sous le prestigieux parrainage de Jean "Terre Humaine" Malaurie, avait ébranlé de très nombreux lecteurs. Mais il s'agissait d'un gros livre d'ethnologie urbaine, hallucinante descente aux enfers près de chez nous. Cette fois, il devrait toucher davantage de monde encore car son brûlot est encore plus puissant.
Patrick Declerck est un homme en colère, nietzschéen sur les bords ("Il faut tirer sur la morale"), mais il y a surtout du Léon Bloy en lui : stylé, drôle, cruel. Sauf que lui, contrairement à Léon, bouffe du curé à toutes les pages, mais pas que du curé : du notable, du ministre, du responsable humanitaire, du militant des grandes causes, de l'assistante sociale bien dévouée. Il vomit la compassion, les bons sentiments, l'amour des professionnels de la chose même s'ils sont bénévoles.
Il n'y a que lui pour remarquer que le décret interdisant encore la mendicité dans les gares est daté du 22 mars 1942. Pour traiter Sarkozy de "politicaillon populiste, idéologue pour foire agricole, Marc-Antoine de kermesse aux boudins et auteur d'une loi salope visant à traquer et harceler les plus pauvres". Pour rappeler que des réfugiés afghans sans-papiers réveillés sur le parvis de la gare de l'Est ont été verbalisés pour camping sauvage. Pour dénoncer "la bien-pensance démocratomane". Mais il ne se contente pas de gueuler en défense de ceux de la rue qu'il connaît mieux que quiconque. Il pointe d'abord les paradoxes : le clodo fait peur à la société et dans le même temps elle veut l'aider ("Virez-les, ils puent. Aidez-les, ils souffrent"). Ainsi le policier et l'humanitaire se trouvent-ils embarqués dans une valse à deux temps qui fausse tout.
Declerck souffre que nos haines ne soient plus que conceptuelles. Que nul ne dénonce aussi haut et fort que lui le cloaque que le monde est devenu. Il aimerait que les autres gueulent autant que lui contre le fait que près de 500 000 personnes en France gravitent "autour de ce trou noir qu'est la rue".
Rien ne le révolte comme d'entendre parler de volonté, sur le mode : ceux qui vivent dans la rue y sont par choix et par goût (un peu comme les putes, en somme, qui ont ça dans la peau, air connu). Il les connaît bien, et pour cause. Alors il sort armé de son Spinoza et son Schopenhauer et son Héraclite pour brandir le daimon (destin) contre la volonté qui n'existe pas. L'homme ne fait pas ce qu'il veut mais ce qu'il peut, compris ?  A ses yeux, il n'y a que "les humanistes crétinisés", c'est à dire la majorité de la population, pour s'imaginer qu'on vit dans la rue parce qu'on aime ça. Celle-là même qui ne détourne pas la tête quand un hirsute aviné meurt d'hypothermie en pleine rue au début de l'automne, mais qui se scandalise bruyamment  lorsqu'une meute des mêmes crève littéralement de froid sur les marches de Notre-Dame le soir de Noël.
Il n'a pas de mots assez durs pour fustiger "l'immuable bêtise du système d'aide et d'accompagnement des SDF", son impuissance à gérer adéquatement l'alcoolisme et la dépression. C'est après le système qu'il en a, non après les personnes qui le servent.
"Clodo, de par sa souffrance et son drame, illustre la terrifiante vérité de la société (...) SDF, prostituées et prisonniers sont cousins. Ils sont là pour témoigner du fond ultime des choses : c'est qu'il n'existe pas, et qu'il ne peut pas exister d'alternatives viables au canon de la bonne normalité (...) Que l'on ne s'y trompe pas. La souffrance des pauvres et des fous est organisée, mise en scène et nécessaire. L'ordre social est à ce prix".
La solution ? Patrick Declerck la résume en trois mots : revenu minimum d'existence. Sans contrepartie aucune. Car la rue est une horreur. Il faut donc rendre illégale la mise à la rue et s'en donner les moyens. Selon lui, c'est ce que la société doit à ses errants de force et ses sans-abris contraints.
On referme le livre et on se demande s'il n'en ferait pas un peu trop. Et en attendant son tour chez le dentiste, on feuillette d'un oeil distrait le dernier numéro du Figaro Madame. Toute une page sur le "Grand prix pour l'action humanitaire 2005", co-production Madame Figaro et Arte (mai oui) où il est question de choisir entre "quatre femmes d'exception et de courage" (il s'agit de celles qui organisent, pas des autres) et le tout dans une rubrique intitulée "People" ! Declerck en a rêvé, ils l'ont fait !
Alors on se dit que non, décidément, il n'en fera jamais trop."
Extrait de LA RÉPUBLIQUE DES LIVRES
Le blog de Pierre Assouline
29 octobre 2005
http://passouline.blog.lemonde.fr/

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vendredi, 28 octobre 2005

Contrôler Internet

Article de

   
de Ignacio Ramonet à lire sur Bella Ciao

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jeudi, 27 octobre 2005

TeleSur, c’est bien plus que l’anti-CNN

Al Jazeera vient de recevoir une petite soeur : TeleSur, la nouvelle télé du continent latino. Mais cet anti-CNN sera captable aussi en Europe et Afrique du Nord. De quoi révolutionner le paysage médiatique ? Nous l’avons demandé à Michel Collon, une des trente personnalités internationales appelées à faire partie de ses conseillers...

La suite à lire ici

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jeudi, 13 octobre 2005

Le Capitalisme total

Car c’est bien là la caractéristique du système. Il n’a plus de visage. Ceux que nous vilipendons et que nous combattons, politiciens qui n’en finissent pas de déréglementer et de liquider les biens collectifs, ne sont jamais que des auxiliaires. Ils s’emploient surtout à faire place nette pour le système, le plus souvent en ruinant les bases de leur propre pouvoir

Article à lire ici

21:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

Les mouvements sociaux se multiplient en Chine

D'une manière ou d'une autre, les multinationales peuvent difficilement se tenir à l'écart du débat social naissant en Chine, au risque de devoir revoir leur stratégie de délocalisation

Article à lire ici

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mardi, 11 octobre 2005

Sur le secret

De François Mitterand : "Si vous ne voulez pas qu'une décision soit connue, ne la prenez pas !"

16:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (15)

lundi, 10 octobre 2005

«On les a dévêtus, déchaussés et envoyés mourir, sans eau»

Il y a d'abord eu les Espagnols qui les ont expulsés ­ illégalement ­ de Ceuta et Melilla, il y a un peu plus d'une semaine, en leur criant : «Puto negro, puto negro !» (putain de nègre). Les forces de sécurité marocaines les ont ensuite raflés aux abords de ces deux enclaves, mais aussi dans d'autres villes du royaume, et, transportés de nuit dans treize autobus, elles les ont abandonnés dans le désert. Sans eau ni nourriture, souvent blessés, écorchés en tentant de passer les doubles barrières métalliques hérissées de barbelés séparant le nord du Maroc des enclaves de Melilla et Ceuta.

Article à lire ici

10:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

vendredi, 07 octobre 2005

L'obèse comme cache-misère

L'homme nouveau est l'homme boulimique, et, corrélativement, l'homme aboulique, sans volonté. La servitude politique consentie demeure un objectif désiré par tous les pouvoirs. Mais l'asservissement à la marchandise est sans doute plus efficace et plus puissant. L'obésité physique de quelques-uns n'est que le symptôme de l'obésité psychique de tous ; celle-ci est à son tour le symptôme politique d'un capitalisme devenant totalitaire.

Article à lire ici

11:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 04 octobre 2005

Brasil or not Brasil

Brésil, le gâchis, à lire ici

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