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dimanche, 20 avril 2008

La survie du cinéma d’art et essai, c’est David contre Goliath

197569274.jpg"Les salles art et essai représentent la moitié des cinémas en France. Or ces salles, qui se battent pour diffuser un large éventail de films venant du monde entier, se heurtent à l’offensive des grands groupes comme UGC ou Gaumont, qui multiplient les attaques et, surtout, à l’instauration de cartes de cinéma illimitées."

Lire ici l'enquête de « Bakchich

13:09 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, art et essai

samedi, 12 avril 2008

J'ai toujours rêvé d'être un gangster

1564921845.jpgUn film très drôle, décalé, loufoque et intelligent !

Voici le point de vue du réalisateur : Après Janis et John, Samuel Benchetrit a eu du mal à se remettre à écrire pour le cinéma. La sortie avait été trop pénible à vivre pour lui. "J'avais envie de me concentrer sur la littérature et le théâtre", avoue-t-il. "Et puis, le cinéma est revenu de lui-même, organiquement. Je me suis lancé sur un projet assez gros avec Roberto Benigni. Mais celui-ci n'était pas libre avant un an. J'ai alors décidé de travailler à un film intime avec peu de moyens. Un film populaire mais avec une ambition artistique et technique. Comme on en faisait dans l'Italie des années 60. Je voyais beaucoup de ce genre de films avec mon fils. Le Pigeon, Le Fanfaron, Les Monstres... Je ne veux pas paraître prétentieux en disant que je voulais faire ces films-là, qui sont des grands films, mais c'était leurs esprits qui m'inspiraient. J'avais un besoin énorme de liberté. Le même que celui que j'avais connu au théâtre avec "Moins 2". J'avais très peu d'argent pour faire cette pièce, pas de décor et juste deux comédiens, et j'ai aimé la paix qu'on m'a foutue pendant les répétitions ! J'ai donc eu envie de faire un film dans ce sens, en sachant bien sûr que le cinéma coûte toujours plus cher, mais je voulais voir si j'en étais capable, un peu comme on élève un enfant. Le genre : là on a du fric, mais si on n'en a plus, sois content quand même !"

Sur la photo : Anna Mouglalis

Voir la bande-annonce ici

mardi, 08 avril 2008

Une interview de Robert Guédiguian

J’aime beaucoup la phrase d’Emmanuel Berl: "Je n’écris pas pour dire ce que je pense, mais pour savoir ce que je pense."

Lire ici

09:29 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, guédiguian

Le Grand sommeil

1925438694.jpg"Il était  à peu près onze heures du matin, on arrivait à la mi-octobre et, sous le soleil voilé, l’horizon limpide des collines semblait prêt à accueillir une averse carabinée. Je portais mon complet bleu poudre, une chemise bleu foncé, une cravate et une pochette assorties,   des souliers noirs et des chaussettes de laine à baguettes bleu foncé. J’étais correct, propre, rasé, à jeun et m’en souciais comme d’une guigne. J’étais, des pieds à la tête, le détective privé bien habillé. J’avais rendez-vous avec quatre millions."                                                                

Raymond Chandler, Le grand sommeil.  (début du roman)

Le Grand sommeil est devenu un film (on connait l'anecdote célèbre) : L'intrigue du film était si complexe que le réalisateur Howard Hawks demanda à l'un des scénaristes, l'écrivain William Faulkner, si l'un des personnages du film appelés à mourir était assassiné ou s'il se suicidait. Faulkner admit qu'il n'en était pas très sûr non plus, et décida de téléphoner à Chandler, pensant que l'auteur du roman original devait forcément connaître la réponse. A cette question, Chandler répondit malicieusement qu'il n'en savait rien, une manière de signifier que l'intrigue proprement dite n'était pas selon lui le point le plus important de l'histoire...

 

Chandler a dit un jour : « Je suis un buveur occasionnel, le genre de type qui sort boire une bière et qui se réveille à Singapour avec une barbe. »

 

mardi, 26 février 2008

La Fabrique des sentiments

1443430538.jpgIntéressant film de Jean-Marc Moutout, portrait d'une jeune femme d'aujourd'hui, qui ne sait que faire de son bonheur (le bonheur une idée neuve...). Elle réussit professionnellement et socialement, et choisit de gérer sa vie amoureuse comme sa vie professionnelle en faisant appel au "speed dating", 7 minutes pour se présenter à quelqu'un, le séduire et espérer un autre rendez-vous. Très belle composition de Elsa Zylberstein, accompagnée de Jacques Bonaffé et Benoit Putzulu, qui équilibrent le discours un peu froid et sociologique du réalisateur. Jolie mise en perspective aussi avec un regard sur le troisième âge.

03:51 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

dimanche, 23 décembre 2007

Non ce n'est pas un conte de Noël

L'histoire de Fatty, à lire ici

20:23 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

jeudi, 08 novembre 2007

Le plus beau baiser de l'histoire du cinéma

Ici

vendredi, 12 octobre 2007

Jane

L'équipe du COMOEDIA et la librairie Terre des livres
ont le plaisir de vous offrir des invitations pour l'avant-première de :
Jane
Un film sur la vie de l'écrivain Jane Austen
Mardi 16 octobre, 20 h 30
Les invitations sont à retirer à la librairie
(dans la limite du nombre disponible)
Un portrait de la célèbre écrivain britannique Jane Austen, au travers de son histoire d'amour vécue, à l'aube de ses vingt ans, avec Tom Lefroy...
Une version controversée: Le réalisateur Julian Jarrold a pris le parti de centrer Jane sur les jeunes années de Jane Austen. il a particulièrement basé son sujet sur la relation amoureuse qu'elle aurait entretenue avec Tom Lefroy, remettant en cause par la même occasion son statut de vieille fille. C'est dans le livre Becoming Jane Austen (2003), du biographe John Spence, que le réalisateur a trouvé des précisions sur leur rencontre, qui se serait déroulée en 1795. Selon ses informations, c'est après leur séparation que la jeune femme aurait commencé l'écriture d'Orgueil et Préjugés, l'histoire d'amour ayant donc formé l'écrivain. Toutefois, de nombreux biographes réfutent cette thèse autant que l'intensité de la relation qui aurait existée entre Austen et Lefroy Le dernier rôle de Ian Richardson Jane est le dernier film dans lequel on peut voir Ian Richardson. Décédé le 9 février 2007, l'acteur offre dans le biopic sa dernière interprétation, dans le rôle du juge Langlois. Grand comédien au théâtre, Ian Richardson a fréquemment travaillé pour le petit écran. Au cinéma, il est apparu entre autres, dans Désaccord parfait, Brazil, M. Butterfly ou encore From Hell.
En Vost
Cinéma Comoedia
13, avenue Berthelot
69007 Lyon
tél: 04 26 99 45 02

http://www.cinema-comoedia.com/
***
TERRE DES LIVRES, librairie - 86, rue de Marseille 69007 Lyon * 04 78 72 84 22
Tram 1 & 2, arrêts Centre Berthelot
& Rue de l’Université - terre.des.livres@free.fr 
 Du mardi au samedi : 10 h 19 h - Fermeture hebdomadaire les dimanche & lundi

Visitez le site de la librairie : http://terre.des.livres.free.fr/

11:09 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, Lyon, Jane Austen, Jane

mercredi, 19 septembre 2007

Jennifer Jones

0265d8bf273716742d0799928e60eb19.jpgDécouvert sur le blog de Alain Bagnoud, cette photo de l'actrice Jennifer Jones, qui a joué Madame Bovary dans le film de Vincente Minnelli.

Je découvre ici qu'elle a joué également dans une adaptation de L'Adieu aux armes, d'après Hemingway par Vittorio de Sica.

e920f3dc8f6ae5185dac057e659b45c8.jpgLà, c'est dans Duel au soleil.

 

 

jeudi, 30 août 2007

Le bleu de Melville

A lire ici une intéressante étude sur l'utilisation du bleu et du rouge chez J.P. Melville

13:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, Melville

vendredi, 29 juin 2007

Pourquoi Harpo Marx a-t-il choisi d'être muet à l'écran ?

Harpo Marx a décidé de parler. Avec ses mains, avec son corps, avec ses yeux ; ses yeux surtout, comme des phares. Et son sourire tour à tour entendu, rêveur, complice, cynique... Il fait partie de ces personnages évidents, de toute éternité. De notre enfance d'abord, justement quand le langage n'est pas là ; alors il est de notre côté. Après on le reconnaît et tout d'un coup, c'est notre enfance qui s'illumine. Cette scène, quand il déballe de son manteau de Père Noël tous les objets de la terre, et même un chien - ce chien qu'on a peut-être pas eu dans notre enfance. Et cet air faussement ahuri ; plus les autres se prennent au sérieux, plus lui se prend au jeu. Il déstabilise et il gagne toujours, à la fin.

Raymond Alcovère (texte paru dans L'Autre Journal, octobre 1990)

00:15 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Harpo Marx

mardi, 12 juin 2007

Deuxiemes Rencontres du Livre-Film

Jean-Pierre Huguet et Bernard Collet vous invitent à venir

 "Faire le cinéma de la littérature"

aux DEUXIEMES RENCONTRES DU LIVRE-FILM

  42220 SAINT JULIEN MOLIN MOLETTE 

LE PRE BATTOIR . USINE SAINTE MARTHE

les samedi 16 et dimanche 17 juin 2007

 Séances de projection dès 10h. Repas pris en commun (participation 10€/repas) Possibilité d’hébergement  (nous contacter)

Merci, pour des questions d’intendance de bien vouloir confirmer votre participation à : colletbernard@aol.com

  Pour plus d’informations (plan d’accès etc..) consultez le site des Rencontres : www.lecinemadelalitterature.com

 

00:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma, littérature

mardi, 15 mai 2007

Cinéphilie

medium_21.2.jpgIl était tellement cinéphile qu'il avait acheté une Audi, juste pour pouvoir dire "Mélodie en sous-sol" !

Photo : Jean-Louis Bec

cinéma

"Aujourd'hui, certains budgets promotionnels atteignent 80 % du budget total."

Lire ici à propos de la sainte colère d'un cinéphile

mercredi, 04 avril 2007

Ne touchez pas la hache

medium_netouchez.gifFilm sombre, tragique et crépusculaire. De Jacques Rivette, d'après "La Duchesse de Langeais" de Balzac, dont c'était le titre initial avant l'intégration dans La Comédie humaine. Etonnante Jeanne Balibar qui incarne la duchesse, laquelle, hantée par un désir de mort - elle est irrésistiblement attirée par un jeune général d'Empire, ténébreux à souhait -, ira jusqu'au bout de son désir. C'est aussi La Restauration, un monde en sursis qui tente encore de vivre, alors qu'il est déjà mort aussi. Le parallèle entre la situation politique et la relation entre les deux personnages tisse le récit. La langue enfin, celle de Balzac, est merveilleusement rendue et dite, par des comédiens au meilleur de leur talent (Bulle Ogier et Michel Piccoli sont de la partie, en seconds rôles savoureux).

«  Là, pour la dernière fois, elle regarda Paris fumeux, bruyant, couvert de la rouge atmosphère produite par ses lumières  ».

mardi, 03 avril 2007

FAIRE LE CINEMA DE LA LITTERATURE


medium_RenoirDayintheCountry.2.jpgJean-Pierre Huguet (éditeur) et Bernard Collet (écrivain) vous invitent aux Deuxièmes Rencontres du Livre-Film qui auront lieu les 15, 16 et 17 juin 2007 à Saint Julien-Molin-Molette.

Plus d'infos ici

00:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma, littérature

jeudi, 28 décembre 2006

Le Grand appartement

medium_grand_appartement_3.jpgUn film joyeux, débridé, qui bouscule pas mal de conventions, ne se prend pas au sérieux, c'est pas si fréquent ! C'est le cas de ce Grand appartement de Pascal Thomas. C'est l'histoire d'un loyer 48 que ses occupants veulent défendre contre la rapacité des propriétaires et des spéculateurs. Sous la légèreté, la fantaisie, la poésie, cette idée pas si absurde défendue par ses occupants : Paris serait-elle ce qu'elle est, si rentable aujourd'hui pour les capitalistes, si elle n'avait hébergé malgré leur pauvreté tous ses poètes et artistes ? A côté de deux grands comédiens, Pierre Arditi et Mathieu Amalric, Laetitia Casta s'en sort plutôt bien ; le film vaut aussi par cette multitude de seconds rôles qui firent jadis le grand cinéma français et ici joliment mis sur le devant de la scène, et qui dressent de Paris un portrait vivant et sympathique.

mardi, 31 octobre 2006

The Queen

medium_20061027ho_thequeen_450.jpgStephen Frears a réalisé là un film à la fois intense et sobre. Crépusculaire. On y suit jour après jour la famille royale anglaise la semaine qui a suivi la mort de Lady Di. Le soutien que va lui apporter Tony Blair, qui vient d'être élu, alors que dépassée par l'engouement et l'émotion mondiale qu'a provoqué ce deuil, elle reste d'abord campée dans son refus de le reconnaître, de comprendre ce qu'il représente et les évolutions qu'il signifie. Au point de se mettre en danger et de menacer tout l'équilibre des pouvoirs dans le pays. D'où ce mano a mano avec le jeune premier ministre qui joue là son baptême du feu. Helen Mirren porte bien la dimension tragique du personnage de la reine, notamment dans cette très belle scène, où, seule dans la nature, sa voiture en panne, elle se retrouve face à un cerf magnifique, celui que les chasseurs poursuivent, qu'elle incite à s'enfuir...

vendredi, 20 octobre 2006

John Huston aimait souligner

medium_082704.jpgla coïncidence entre l'invention du cinéma et celle de la psychanalyse"

Philippe Sollers, extrait d'une chronique pour Le Nouvel Observateur (n° 2184 du 14 au 20 septembre 2006) sur le livre de Michel Schneider : Marilyn dernières séances.Éditions Grasset.

samedi, 07 octobre 2006

Little Miss Sunshine

medium_sunshine.jpgUn film tonique et hilarant...

L'histoire des Hoover. Le père, Richard, tente désespérément de vendre son "Parcours vers le succès en 9 étapes". La mère, Sheryl, tente de dissimuler les travers de son frère, spécialiste suicidaire de Proust fraîchement sorti de l'hôpital après avoir été congédié par son amant.
Les enfants ne sont pas non plus dépourvus de rêves improbables : la fille de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis que son frère Dwayne, grand lecteur de Nietzsche, a fait voeu de silence jusqu'à son entrée à l'Air Force Academy. Pour couronner le tout, le grand-père, hédoniste à la langue bien pendue, vient de se faire virer de la maison de retraite pour avoir sniffé de l'héroïne.
Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés dans leur break Volkswagen rouillé qu’il faut pousser pour le faire démarrer : ils mettent le cap vers l'Ouest et entament un voyage hallucinant...

16:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Cinéma