vendredi, 08 septembre 2006
La nuit américaine
En 1973, c'est l'année de La nuit américaine, de François Truffaut, son chef-d'oeuvre, où il réussit le tour de force de montrer le tournage d'un film et de raconter une histoire, des histoires en même temps, de réaliser aussi un vrai film...
22:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Truffaut, cinéma, nuit américaine
dimanche, 09 avril 2006
African Queen
Magique ce film de John Huston, avec Katherine Hepburn et Humphrey Bogart, leurs mimiques hallucinantes, et ce voyage invraisemblable sur un vieux rafiot au milieu de l'Afrique, l'eau et le feu réunis, cocktail explosif !
22:35 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 25 février 2006
Isabelle Huppert
La voilà encore une fois au centre névralgique d'un film passionnant : "L'ivresse du pouvoir" de Claude Chabrol. Le scénario s'inspire de l'affaire Elf et met en scène toute une galerie de personnages, tout à la fois troubles, cocasses, grotesques et pitoyables (Berléand, Balmer, notamment, sont eux aussi excellents), aux pouvoirs considérables. La juge d'instruction qu'interprète ici Isabelle Huppert (et qui ressemble fort à Eva Joly) donne un formidable coup de pied dans la fourmilière, avec opiniâtreté, pragmatisme, force et détachement ; on sait que la difficulté de son combat dépasse ses forces, qu'elle ne pourra pas le mener jusqu'au bout ; la lutte est si âpre que sa vie privée en sera bouleversée. Sans cesse le film pose la question des limites ; et s'il ne s'y perd pas c'est en grande partie grâce au talent de cette actrice, dont la finesse et l'intelligence repoussent une nouvelle fois celles du travail de comédien.
19:45 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (6)
mercredi, 28 septembre 2005
Aux abois
Film d'une rare élégance, qui s'amuse au fur et à mesure à déjouer les codes qu'il met en place, et qui gagne ainsi en intensité dramatique. On pense à "L'étranger" de Camus mais aussi à "La vie sera un sourire du ciel clément" de Jean-Jacques Marimbert. Le personnage principal, dit Philippe Collin le réalisateur (à qui l'on doit "Les derniers jours d'Emmanuel Kant") est "un soliste plutôt qu'un solitaire". Temps suspendu, multiples identités, variations bunuelliennes, plans large suivis de plans serrès, tout est fait pour dérouter le spectateur, le troubler... D'après un roman de Tristan Bernard.
07:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5)
dimanche, 25 septembre 2005
Ils ne se sont pas appelés Marx pour rien
Leur décontraction, ce pouvoir souverain qu’ils ont sur les choses, extrêmement jouissif, qui semble nous dire : une autre partition est possible, et elle est beaucoup plus drôle. Finalement ils ne se sont pas appelés Marx pour rien
00:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5)