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vendredi, 22 juillet 2005

Prix de l'humour politique

Récompense décernée par le prestigieux Press Club. Cette année, le prix 2005 est revenu à Nicolas Sarkozy pour sa petite phrase "Je ne suis candidat à rien", lors de la campagne pour le référendum sur la Constitution européenne. Découvrez la liste des autres candidats.
Lauréat 2004
Jean-Louis Debré (à propos de la Corse) : "Je n'imagine pas un instant cette île séparée du continent".
Candidats 2005
Valéry Giscard d'Estaing (parlant du projet de Constitution européenne) : "C'est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit : je le dis d'autant plus aisément que c'est moi qui l'ai rédigé".
Jean-Pierre Raffarin : "Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints".

08:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 18 juillet 2005

Edgar Morin sorti de son contexte.

"Nous nous élevons contre une pratique de lecture qui isole un fragment d'un texte du texte lui-même et de son contexte. Cette méthode a conduit à imputer aux auteurs une position qui est exactement contraire à leur intention."

C'est l'une des inquiétudes légitimes qu'expriment les auteurs d'une pétition (1) en solidarité avec le sociologue Edgar Morin, condamné le 26 mai dernier par la cour d'Appel de Versailles pour "diffamation raciale" à l'égard des juifs. Quel est l'objet du délit ? Un long et douloureux article, "Israël-Palestine : le cancer", publié dans "Le Monde" du 4 juin 2002, et cosigné par Samir Naïr et Danièle Sallenave, où le vieux penseur "français, méditerranéen, européen, citoyen du monde et juif" s'indignait contre la politique de répression menée alors par Israël dans les Territoires. Il se désolait de voir "les juifs d'Israël, descendants des victimes d'un apartheid nommé ghetto, ghettoïser les Palestiniens."

Mais le jugement a porté sur trois phrases sorties de leur contexte. L'on savait que la bataille autour d'Israël était une bataille de mots : on n'imaginait pas qu'elle conduise à de tels excès. Qu'Edgar Morin, dont toute l'oeuvre n'est qu'un gigantesque effort pour nommer justement les choses les plus complexes, soit aujourd'hui condamné de cette façon est pire que scandaleux : profondément inquiétant sur le dévoiement des mots, donc des idées, donc de la liberté de penser."

Catherine Portevin (Télérama)

L’article de Libération du 24/06/05 Condamnations d'Edgar Morin, Sami Naïr et Danièle Sallenave, signataires d'un article intitulé «Israël-Palestine est consultable à l’adresse http://www.liberation.fr/page.php?Article=306350

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lundi, 11 juillet 2005

De Laurence Parisot

«Les entrepreneurs peuvent être à ce siècle ce que les instituteurs ont été à la IIIe République.»

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jeudi, 07 juillet 2005

La France qui cagne

'Extrait d'un article du Monde diplomatique de juillet' :
Le 6 juillet, à Singapour, le Comité international olympique (CIO) va attribuer l’organisation des Jeux olympiques de 2012 à l’une des cinq villes encore en lice : Londres, Madrid, Moscou, New York et Paris, qu’oppose une féroce compétition de lobbying international. En France, une importante campagne d’opinion, fondée sur des arguments souvent fallacieux et financée en partie par de très grands industriels, appuie la candidature de Paris. Est-ce vraiment raisonnable ?

La concurrence pour les Jeux de 2012 a été l’illustration parfaite du slogan actuel de la mondialisation néolibérale : le monde est une marchandise, et l’olympisme, avec ses cinq anneaux, son logo commercial. La Ville de Paris s’est lancée dans la course en organisant une opération de marketing politique sans précédent. Quelle que soit l’issue du vote, la candidature française a déjà provoqué de nombreuses protestations, malgré un matraquage publicitaire impulsé par la mairie de Paris, le gouvernement et le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) qui n’a pas été sans rappeler l’insistante propagande d’Etat en faveur du traité constitutionnel européen.

« Toute la France assemblée derrière les Jeux » : ce slogan de l’union sacrée signé par les présidents des quatre grands groupes parlementaires ­ UMP, Parti socialiste, UDF et Parti communiste ­ avait donné le ton de la déferlante organisée comme une campagne unanimiste de mobilisation patriotique. Tout y est passé : illuminations de l’Assemblée nationale, des bâtiments publics, de la tour Eiffel et des ponts avec le logo « Paris 2012 », oriflammes publicitaires omniprésentes, affichages massifs, spots télé permanents, transports en commun transformés en véhicules de communication olympique, sportifs de renom, personnalités du show-biz, de la politique et des médias, et bien entendu constitution d’un consortium de parrains officiels, le « Club des entreprises Paris 2012 » ­ comprenant notamment Lagardère, Lafarge, Bouygues, Carrefour, Suez, Accor, c’est-à-dire des « humanistes » adeptes des licenciements boursiers et partisans des mérites de l’« esprit sportif », frère jumeau de l’« esprit d’entreprise ».

Carrefour clamait ainsi : « Effort, respect, partage, esprit d’équipe, solidarité, ces valeurs de l’olympisme guident aussi l’action de notre groupe au quotidien. » Le groupe hôtelier Accor, bien connu pour son « respect » des conditions de travail ­ exploitation de la sous-traitance, salaires (...)

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mercredi, 06 juillet 2005

Punis les français !

Voilà ce qu'il en coûte de voter non ! punis les petits français, le grand vent libéral a clairement montré le chemin !

21:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7)

La liberté de penser

"La liberté de penser s'arrête là où commence le droit du travail" : c'est de la nouvelle patronne des patrons, joli non ?

09:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 30 juin 2005

Musique : bulletin d'inscription

MUSIQUE !

EXPOSITION du 27 au 30 Octobre 2005
ESPACE JEAN TEISSIER Rue Général Berthézène VENDARGUES

BULLETIN d’INSCRIPTION


Cette exposition consiste donc à réaliser une œuvre en DUO sur le thème très large de la MUSIQUE.
Un peintre ou un photographe, un sculpteur ou un dessinateur s’associe avec
un écrivain pour créer un travail sur ce thème.
Le but est de croiser le texte et l’image à la manière de la revue L’INSTANT du MONDE.
Texte et image peuvent être mêlés sur un même support ou distincts sur deux supports.

Seuls impératifs :
- le FORMAT de 73 cm par 60 cm (30F) sachant que ces dimensions correspondent au support et que l’œuvre peut ne pas prendre tout l’espace. Il n’est pas nécessaire d’encadrer.
Cas particulier pour les sculpteurs….
- NOIR & BLANC : les réalisations doivent être en noir & blanc.
- Le texte doit être court et inédit, maximum 2000 signes espaces compris.

Contact Ecrivains : Raymond ALCOVÈRE 06 87 21 09 41 raymond.alcovere@neuf.fr
Contact Peintres & Organisation : Frédérique AZAÏS 04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91

Pour vous inscrire :

- vous êtes déjà en « DUO » : vous envoyez votre bulletin d’inscription commun
- vous êtes en attente « de l’autre » en ce cas, à réception de votre inscription,
nous vous mettrons en relation et le travail commun pourra commencer.
- une participation de 12€ par personne est demandée (frais imprimerie et vernissage)

DEPÔT des œuvres : Mercredi 26 Octobre de 18h à 20h
VERNISSAGE : Vendredi 28 Octobre 19h (des invitations vous seront envoyées)
RETRAIT des œuvres : Dimanche 30 Octobre 18h/19h
Le soir du vernissage les écrivains seront invités à dédicacer leurs livres.


NOM : Prénom : PEINTRE /PHOTOGRAPHE/SCULPTEUR

ADRESSE / TÉLÉPHONE / e-mail :



NOM : Prénom :
ECRIVAIN

ADRESSE / TÉLÉPHONE / e-mail :




Joindre un chèque de 12€ à l’ordre de Présence des Arts
1 enveloppe format A5 timbrée à 1,92€ + 1 enveloppe à 0,53€
1 mini CV/ bibliographie/photos de votre travail habituel

ADRESSE : Présence des Arts Place de la Mairie Maison Serre 34 740 VENDARGUES
INSCRIPTIONS OUVERTES du 1ER JUILLET au 15 SEPTEMBRE 2005.

16:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 20 juin 2005

Gigantesque supercherie

La mascarade continue et s'amplifie ! l'échec du sommet de Bruxelles est à demi-mot ou ouvertement imputé aux nonistes. J'ai même entendu ce matin sur France-info que les Juncker et autres Chirac défendaient une Europe sociale et politique, Blair au contraire une Europe libérale, on nous prend vraiment pour des CONs !

09:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

dimanche, 19 juin 2005

Appel du 19 juin

On ne peut que constater un décalage croissant entre la réalité, la réalité vécue et le discours de nos gouvernants. Les systèmes dans lequel ils sont pris les rendent incapables de comprendre ce qui se passe, et du coup d'y répondre par des moyens appropriés. La machine s'emballe, et la remise à plat nécessaire est en train de se faire, nolens volens. Toutes ces balivernes de cent jours ou de cri de la gargouille n'y feront rien, un mouvement est en train de naître et s'amplifier. A chacun là où il est d'en prendre conscience, de continuer le débat et d'agir. La difficulté est dans l'action. La prise de conscience, même si elle est en cours, a eu lieu. Nous sommes nombreux maintenant à avoir analysé, disséqué les blocages, empêchements, compromissions et autres trafics qui plombent la réalité, empêchent les énergies de s'exprimer, de se manifester. Il est nécessaire maintenant de passer à un stade plus actif, de s'impliquer, aller sur le terrain, développer des initiatives - même si ce sont des micro-initiatives -, de chercher des solutions, concrètes, effectives. Le danger environnemental qui pèse sur la planète, sa survie en tant que telle sont aujourd'hui à l'ordre du jour. C’est aussi ce danger dont il faut prendre conscience. Il demande des réponses adaptées à cette urgence : cela implique notamment de taire certaines inhibitions, frilosités et éventuelles luttes internes qui ne manqueront pas de se manifester. Sans esprit d’ouverture à l’autre rien ne sera possible. C'est maintenant ou jamais. La solution viendra des prises de conscience, de la volonté d’agir de chacun, là où il se trouve, avec les moyens dont il dispose, dans un esprit de tolérance, d’écoute, mais aussi de fermeté. Chaque geste, chaque idée, chaque désir comptent. A nous de les démultiplier, les nourrir, les aider à grandir, les confronter, les faire connaître. Ce seront autant de leviers pour l’action. Tant qu’il en est encore temps.

15:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

vendredi, 17 juin 2005

Cosmique

D'après les informations dont je dispose, de grands bouleversements (dont certains ont d'ailleurs commencé à se manifester) sont à prévoir pendant les années à venir. L'univers va boycotter tous ceux qui ont des idées préconçues et s'ouvrir à la nouveauté, au changement. Toutes les idées, excepté celles qui reposent sur des préjugés, auront une chance de se manifester.

12:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (9)

Participations recherchées - précisions

Une précision pour cette info : pour les questions techniques sur la peinture, le format, les matériaux pour l'expo, le mail de Frédérique Azaïs est interrompu pendant une dizaine de jours. Les téléphones fonctionnent, sinon vous pouvez aussi m'envoyer un mail, je transmettrai.
Pour répondre à quelques questions posées, le matériau utilisé est totalement libre, papier, bois, toile, etc. , il peut y avoir plusieurs oeuvres graphiques dans le panneau (chacun est libre de l'utiliser comme il veut, sachant que la contrainte du format 20 F (73/60) est maintenue pour des raisons d'harmonie globale de l'expo), enfin la participation aux frais d'imprimerie & vernissage sera de 20 euros.

Expo texte-image : participations recherchées
Musique ! participations recherchées ;
Écrivains, artistes plasticiens, photographes,
Pour une exposition du 27 au 30 octobre 2005 à Vendargues (34) ;
Croiser le texte et l’image sur le thème de la musique.
Une douzaine de panneaux (texte-image) sur le thème de la musique pour croiser le texte et l’image à la manière de la Revue L’INSTANT du MONDE.
Un catalogue de l’exposition sera réalisé et diffusé.
Les œuvres seront présentées en regard sur des doubles panneaux. Le texte d’un côté l’image de l’autre, mais le texte peut être aussi incorporé à l’image, il peut y avoir un seul panneau pour la création commune.
L’une ou l’autre œuvre (texte ou image) peut être indifféremment à l’origine du projet, peu importe. Plus il y a travail commun, échange entre le peintre (ou photographe) et l’écrivain, plus on est « dans l’esprit ».
Pour que le texte soit facilement lisible par le public, on demande aux écrivains un texte court et inédit, maximum 2 000 signes, espaces compris (1 feuillet =1 500 signes).
L’exposition ensuite sera itinérante. (si le budget le permet)
 Les œuvres seront en Noir et Blanc et FORMAT 20F (73/60)
 Les artistes devront être disponibles pour le vernissage (probablement le 28 Octobre)
 Les écrivains pourront dédicacer leurs livres à l’occasion de l’exposition.
 Participation aux frais d'imprimerie & vernissage

Contacts et pour toute information :
Ecrivains : Raymond Alcovère : raymond.alcovere@neuf.fr
06 87 21 09 41
Plasticiens et photographes et organisation : Frédérique Azaïs
frederique.azais@wanadoo.fr ou presencedesarts34@wanadoo.fr
04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91

11:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 09 juin 2005

Après le cri de la gargouille, voici celui du philosophe !

À propos de labo démocratique : je voudrais dire à quel point il est rassurant de vivre dans un beau pays comme le nôtre. Prenez un exemple parmi d'autres : ce matin, première épreuve du bac, en philosophie. Ah ! Cette exception française si prisée (vous savez, pays des Droits de l'Homme, de la liberté, de la Révolution, etc.) et pourtant sans cesse trahie par mille opinions, que la philosophie justement s'évertue à déraciner depuis… l'Antiquité. À croire que c'est "son destin". Bref, entendu ce matin encore, comme tous les ans à pareilles date et heure, l'interview d'un ou deux candidats bien dans le vent, dont il ressort, comme toujours, que, en philosophie, il n'y a pas besoin de "réviser", parce qu'il n'y a "rien à réviser", on va tout trouver sur place, ben voyons !, bref, les médias cautionnent une connerie crasse et avilissante pour ceux qui "l'expriment" en toute "innocence" (ignorance), et rabaissent le travail accompli par des enseignants qui ont à lutter contre millle et mille idées reçues qui résistent à tout, dont celles-ci, bien sûr : philosopher, c'est donner son "opinion", dire ce qu'on "pense" à propos de tout et de n'importe quoi, une sorte de Starac des idées, où de toute façon personne ne sort vraiment agrandi, sinon celui qui s'en est "sorti", avant même d'y être entré, ce dont "on" se fout d'ailleurs royalement, tant l'intérêt général est ailleurs, dans les paillettes et les schémas réducteurs sur tout. Cela me met de mauvaise humeur. Cette indignation me semble être le dernier signe d'une santé chancelante, car le jour où on ne s'indigne plus, alors on a atteint le désespoir le pire qui soit, celui dont on n'a même plus conscience ! Quelle maladie ! Comme si on pouvait parler, que dis-je, réfléchir (eh oui, verbe oublié par les médias friands d'anecdotes bas de gamme) sur la justice, le savoir, la morale, l'art, comme ça, miraculeusement, sans avoir eu à fournir l'effort de s'interroger sur le sens et la valeur de ces notions, comme si la réflexion pouvait naître d'un tas de fumier, les lieux communs, comme les microbes au XIXe siècle, spontanément ! Bref, tant qu'on entretiendra cette "idée" de la culture et de la pensée, on peut être sûr qu'il faudra se faire du souci pour la démocratie, justement ! Comment peut-on sans honte laisser dire qu'il n'y a rien à "réviser" en philosophie, alors que le simple examen de nos idées, première forme de "révision", premier pas philosophique, nous enseigne à quel point elles sont souvent courtes et pauvres ! Que de banalités, que de superficialité dans les "opinions" ici ou là répandues ! Certes, il ne s'agit pas de faire de tout citoyen un "philosophe", c'est autre chose, de même que de savoir compter ne fait pas un mathématicien, mais je trouve qu'entre cet excès et l'autre, il vaudrait mieux viser le haut plutôt que le bas et, hélas !, tirer vers le bas, c'est tellement plus facile ! Démocratie et démagogie ! Bon, j'arrête.
Jean-Jacques Marimbert

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mardi, 07 juin 2005

Hugh !

Un indien entre dans un saloon avec dans une main un fusil et dans l'autre un seau de bouse de bison.
- "Hugh ! moi cheval maussade , moi vouloir café "
Le serveur lui amène un café. L'indien boit le café, prend le seau de bouse de bisons , jette le contenu en l'air et avant que ce ne soit retombé il tire un coup de fusil dans la bouse puis il s'en va comme si de rien n'était...
Le lendemain l'indien revient dans le saloon avec son seau de bouse et son fusil et redemande un café.
- Eh ! oh ! On a pas encore fini de nettoyer la merde que tu nous as laissée hier, alors tu vas pas nous refaire le coup du café ! Qu'est ce qu'il t'a pris d'abord de nous balancer ta bouse comme ça !?!?
- Moi faire stage management comme hommes blancs ; moi bientôt cadre supérieur et moi faire travaux pratiques : moi arriver matin , boire café, semer la merde et disparaître pour la journée.

10:09 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 06 juin 2005

Cette puissance souterraine a aussi perdu sa puissance

"Au moment où la société découvre qu'elle dépend de l'économie, l'économie, en fait, dépend d'elle. Cette puissance souterraine, qui a grandi jusqu'à paraître souverainement, a aussi perdu sa puissance. Là où était le ça économique doit venir le je. Le sujet ne peut émerger que de la société, c'est-à-dire de la lutte qui est en elle-même. Son existence possible est suspendue aux résultats de la lutte des classes qui se révèle comme le produit et le producteur de la fondation économique de l'histoire."

Guy Debord, la société du spectacle, 1967.

22:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

Nation politique par excellence

"UNE FOIS ENCORE, en disant « non » de manière retentissante, le 29 mai 2005, au projet de traité constitutionnel pour l’Europe, la France rebelle a fait honneur à sa tradition de « nation politique par excellence ». Elle a secoué le Vieux Continent, suscitant à nouveau l’espoir des peuples et l’inquiétude des élites établies. Elle a renoué avec sa « mission historique » en faisant la preuve, par l’action audacieuse de ses citoyens, qu’il est possible d’échapper à la fatalité et aux pesanteurs des déterminismes économiques ou politiques."

La suite, sur le site du Monde diplo, cliquer dans Informations, à gauche, l'article de Ignacio Ramonet

22:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 05 avril 2005

Re-père

Un article intéressant sur Libé aujourd'hui, cliquez : "On nage dans l'idolâtrie kitsch"

11:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 27 mars 2005

Bénéfices

Les entreprises du CAC 40 ont réalisé 57 milliards d'euros de bénéfices en 2004, soit une hausse de plus de 64 %. (Et rajoute le Canard Enchaîné) : Comme le soutiennent les huiles du MEDEF, la plus grande fermeté à l'égard des salariés s'impose donc.

19:57 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 13 mars 2005

"Nous allons vers une reféodalisation du monde"

INTERVIEW - Jean Ziegler : sur le site de "Courrier International", à lire ici :
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=4...

12:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)

dimanche, 20 février 2005

Anti

Tout ce qui est anti reste inextricablement pris au sein de ce contre quoi il entreprend de se battre

Heidegger

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samedi, 19 février 2005

C'est quoi un rêveur ?

Ca suppose une limite nette entre rêve et réalité. Or la réalité ce sont des rêves devenus réalité. Mais pas seulement certes. Il se trouve que le diable se glisse partout (sa plus grande habileté, faire croire qu’il n’existait pas), les forces négatives (appelons-les comme ça c’est plus simple) sont toujours et partout à l’œuvre, ainsi la réalité se teinte souvent des couleurs du cauchemar. Si être rêveur c’est intégrer cette dimension multiple du réel, alors là oui !
Peut-être peut-on penser les deux en même temps (je veux dire rêve et réalité), c’est là où une fois de plus la pensée chinoise nous vient en aide, les contraires ne s’excluant pas (ou seulement momentanément) mais pouvant être pensés et vécus ensemble, co-existant : la vie la mort, etc. Etre rêveur, ce n’est pas exclure la réalité (ce serait idiot) mais admettre et penser la coexistence du rêve et de la réalité, du conscient et de l’inconscient, de la raison et des sentiments, et peut-être même qu’il y a déséquilibre quand l’un des deux (n’importe lequel) prend trop nettement le pas sur l’autre…

14:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)