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mardi, 20 juin 2006

La firme

Ou comment préparer son ascension vers le pouvoir

14:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Là-bas si j'y suis

Contrairement à ce qu’avait annoncé le nouveau directeur de France Inter, l’émission de Daniel Mermet «Là-bas si j’y suis» ne figurerait pas dans la grille à la rentrée de septembre.
 

10:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 19 juin 2006

Joueurs de blues

Comme dans la vie, les perdants au football sont plus nombreux que les gagnants. C’est pourquoi ce sport a toujours été celui des humbles, qui y voient, consciemment ou inconsciemment, une représentation de leur propre destinée.

A lire ici l'article de Ignacio Ramonet

09:53 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

Cicatrisation progressive du désert

Brillante tu étais. Pareille  à la lune. Est-ce que j’étais brillant ? Brillant. J’ai traversé longtemps tes prairies humides. J’ai respiré les rosées de ton jardin. Mélangé la chair de truite au jus de myrtille.

Les labours, les semailles, le blé doré, l’étrange averse de l’amour sur l’éteule. Tout cela brillait.

Avant que l’aspirateur des étangs ne se mette en marche.

Et le grill des champs.

Je n’aurai point assez sulfaté tes grappes ? Leur bleu faisait pourtant enrager le crépuscule. Le goutte à goutte de tes souches amenait le mate en plus du brillant.

Tu étais cairns de pierres blanchies par la neige. Ta peau de neige. Ses flocons de rousseurs. Ignorance du bonheur de l’eau qui coule. Brillante. Brillant.

Le canal carpien de tes mains recueillait ton surplus de sirop que tu distribuais aux anxieux. J’ai bu longtemps le nectar de tes jards pour calmer mon angoisse de la soif.

Fraîcheur des treilles, buvard des peupliers, toutes formules de sourciers.

Est-ce que tu brillais ?

Terre veinée de minéraux, riche, opulente. Mica, feldspath. Argile…

Couper dans l’aube pour fleurir de pluie tes visages. Visage de mousse, visage aimé, toi, l’aimée, visage de la présence éclectique, éclair d’écorces mouillées, tonnerre de fontaines. Tout cela encore dans le fond de teint des forêts.

Jean Azarel, texte extrait des Cahiers du sens, numéro 16 :

Le Nouvel Athanor,  rue du Disque, 75645 Paris Cédex 13
01 45 70 83 84, 21 € frais de port compris

04:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

dimanche, 18 juin 2006

Bataille vivant

A voir et à entendre ici, sur le site remarquable de Stephane Zagdanski"Bataille vivant", une video qui peut être une bonne introduction à l'oeuvre de cet immense écrivain.

Alina supprime ses blogs

Alina Reyes, longtemps restée une animatrice présente et attentionnée de la blogosphère vient de supprimer ses blogs. Reste son site perso, avec un journal, atelier, album photos, extraits de textes, etc.

08:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

Le Che

medium_LE_CHE_.jpgPhoto-montage de Claude Corbier

08:06 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 17 juin 2006

Une dégustation

 

medium_bacchus.3.jpgCelle là, c’est la dernière ! Après c’est l’été où il fait trop chaud pour déguster et puis très vite viennent les vendanges où nos amis vignerons entament un cycle de travail qui les rend indisponibles pour longtemps…

Donc pour cette dernière dégustation de l’année c’est une vigneronne, Cathy Do du domaine de Campaucels, qui s’y colle

vendredi 23 juin à partir de 18 heures,

Au Vin Noir, 3 Boulevard Renouvier, à Montpellier,

04 67 06 54 92

Hans von AACHEN (1552-1615) , Bacchus Ceres et Cupidon

16:19 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (1)

Un sens de l'équilibre

"et la magie agissait, qui relevait d’une poésie rare aujourd’hui chez les humoristes. Des plus médiatiques de ceux-ci, il se distinguait en n’abordant jamais deux thèmes de leur fond de commerce : la politique et le sexe. D’aucuns, à ce propos, trouvaient Devos trop gentil, par opposition au percutant Bedos. Or Raymond Devos n’était pas gentil : il était bon. Et de quel parti est donc la bonté ? La question paraissait incongrue dans le cas de Devos, qui n’avait rien pour autant de sucré ou de flatteur. Optimiste, il n’en accusait pas moins, dans les grosses valises qu’il avait sous les yeux, des traces de larmes versées sur le monde comme il va ou plutôt ne va pas. Mais ce pachyderme était un délicat, qui s’avançait sur un fil, avec un sens de l’équilibre qui signalait également un immense métier. De fait, son art de la suggestion était l’aboutissement d’une longue pratique où, à côté du travail sur le texte, le mime, la chanson, la manipulation d’instruments ou d’accessoires les plus variés contribuaient à l’aspect « polyphonique » de ses spectacles"

A lire ici en entier le très bel article de Jean-Louis Kuffer sur Devos. J'ai eu la chance de le voir une fois sur scène et j'avais été ébahi, vraiment bluffé, au-delà de toutes les qualités qu'on lui imagine après avoir vu ses sketches à la télévision par exemple, par la cohérence et la perfection dans la composition de son spectacle, où tout, finalement (et insensiblement) s'emboîtait, se correspondait dans une parfaite logique et une subtile harmonie, chapeau !

01:50 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 16 juin 2006

Et parvis !

Les mystères du parvis : Bertrand touché par la Grâce

L'attendrissement condescendant !

 De toutes les injonctions que délivre le système médiatique, l'injonction mondialistique est peut-être la plus pernicieuse : c'est une injonction par l'attendrissement condescendant...

Article de Daniel Schneidermann, à lire ici

jeudi, 15 juin 2006

Vive le sketch haché !

Sévère mais juste
Hier soir, je rentre chez moi... Qu'est-ce que j'apprends ?
J'apprends que le chat avait mangé la pâtée du chien...
Ah, mon vieux ! J'ai mis le chat dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends ?
J'apprends que le chien avait mangé la côtelette de ma femme...
Ah, mon vieux ! J'ai mis le chien dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que j'apprends ?
Que ma femme avait mangé mon beefsteack.
Ah, mon vieux !... J'ai mis ma femme dehors.
Là-dessus, qu'est-ce que je découvre ?
Que le lait que j'avais bu le matin était celui du chat.
Ah, mon vieux !... J'ai fait rentrer tout le monde...
Et je suis sorti.
Sévère... mais juste.

Alimenter la conversation
Mesdames et messieurs,
avez-vous remarqué qu'à table les mets
que l'on vous sert vous mettent les mots à la bouche ?
J'en ai fait l'observation
un jour que je dînais seul.
A la table voisine...
il y avait deux convives qui mangeaient
des steaks hachés...
Et tout en mangeant,
ils alimentaient la conversation.
Au début du repas, tandis que l'un parlait,
l'autre mangeait ... et inversement !
L'alternance était respectée.
Et puis...
les mets appelant les mots
et les mots les mets...
ils se sont mis à parler et à manger
en même temps :
" Ce steak n'est pas assez haché disait l'un ",
" Il est trop haché pour mon goût disait l'autre ! ".
Les mots qui voulaient sortir
se sont heurtés aux mets qui voulaient entrer...
(Ils se télescopaient !)
Ils ont commencé à mâcher leurs mots et
à articuler leurs mets !
Très vite, la conversation a tourné au vinaigre.
A la fin, chacun ayant ravalé ses mots
et bu ses propres paroles,
il n'y eut plus que des éclats de " voie " digestive
et des " mots " d'estomac !
Ils ont fini par ventriloquer...
et c'est à qui aurait le dernier rôt !
Puis l'un d'eux s'est penché vers moi.
Il m'a dit :
" Monsieur, on n'écrit pas la bouche pleine ! "
Depuis, je ne cesse de ruminer mes écrits !
Je sais...
Vous pensez :
" Il a écrit un sketch alimentaire,
un sketch haché ! "
Et alors ?
Il faut bien que tout le monde mange !

Raymond Devos

14:15 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (1)

C'est une question de temps

« J'ai le pied gauche qui est jaloux du pied droit. Quand j'avance le pied droit, le pied gauche, qui ne veut pas rester en arrière… passe devant… le pied droit en fait autant… et moi… comme un imbécile… je marche. »

Premier texte écrit. La Mer. J'ai commencé à l'improviser en arrivant à Biarritz (en tournée dans les villes-casinos avec la compagnie Jacques Fabri dans les années 1950, ndlr). On s'attendait à voir la mer, elle était houleuse, on est rentré dans un restaurant, le garçon m'a demandé : « Qu'est-ce que vous voulez ? », je lui ai dit : « Je voudrais voir la mer. » Alors il me dit : « Vous ne pouvez pas monsieur, elle est démontée. » « Vous la remontez quand ? » « C'est une question de temps. » La vie m'a donné ces quatre répliques. Une révélation ! J'ai compris que l'articulation comique était là : un mot à double sens, un malentendu, une réponse à côté et tout cela fait de l'absurdité.

Raymond Devos

13:42 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 14 juin 2006

Correspondances

Au fond, c'est triste à dire, la troupe à Domenech est à l'image de la France : atone, poussive, sans enthousiasme, avec un vieux chef à la baguette, incapable de changer de jeu, à l'identique de la classe dirigeante qui ne parvient pas à changer de discours ni de politique.

Comme notre pays qui ne compte plus guère à l'échelle de la planète, les Bleus sont devenus une équipe ordinaire, à la recherche de ses exploits passés. Bref, quand ça va mal, tout va mal. Et le football aussi.

Pierre Taribo, L'Est républicain

13:37 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (2)

La Coupe du Monde en direct

Malgré le soutien psychologique d'Amélie Mauresmo (qui s'occupe de la préparation mentale des joueurs français), le match nul France-Suisse s'expliquerait par la présence dans les tribunes du Premier ministre Dominique de Villepin... (A lire sur desinformations.com)

Par contre il n'y aurait aucun rapport avec le départ de Serge July de Libération.

 

07:40 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (6)

Le ciel de cette ville est bas

Le ciel de cette ville est bas. Il est sur les pistes d'ocre blonde et de latérite, sur les trottoirs, dans les nombreux bars et buvettes, sur les déhanchements des filles de petite vertu, dans les fumées des viandes boucanées sur les étals posés à même le sol, qui cuisent à la braise dans les rues commerçantes au milieu des mouches et des miasmes fétides, dont les relents empestent les maisons des quartiers vétustes et attirent les quelques rares chats et chients errants qui rôdent autour, avant d'être transformés en viande des jours sans nourriture. Ce ciel est omniprésent, à hauteur d'homme.

Bona Mangangu, Kinshasa, Carnets nomades, l'Harmattan.

07:23 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 13 juin 2006

Goal !

La question du jour : Pourquoi les écrivains footballeurs (Montherlant, Camus, Nabokov) jouaient-ils tous goal ?

09:44 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (24)

dimanche, 11 juin 2006

Concours de nouvelles

Ici, un répertoire assez complet avec des liens des concours de nouvelles

samedi, 10 juin 2006

La Chevelure

medium_parisiennes_in_algerian_dress.jpgO toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
O boucles! O parfum chargé de nonchaloir!
Extase! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour! nage sur ton parfum.


J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé!

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir?

Baudelaire, La chevelure

Renoir, Parisiennes habillées en algériennes, 1872

07:09 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Littérature

jeudi, 08 juin 2006

Un beau matin

Un beau matin, l'un d'entre nous n'eut plus de noir, et l'impressionnisme est né

Renoir

21:14 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)