Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 10 mai 2010

Comme sont jetés les ouvriers vieillissants dans l'industrie délocalisée

Vous avez alors des auteurs qui ont 45 à 60 ans, qui ont une oeuvre importante et très honorable derrière eux, et qui sont jetés exactement comme sont jetés les ouvriers vieillissants dans l'industrie délocalisée...

A lire ici l'interview de Claude Durand

13:58 Publié dans Edition | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : édition

mardi, 01 septembre 2009

La littérature invisible

RichardAvedon_ElizabethTaylor.jpgAu-dessous de la littérature visible existe ainsi une littérature invisible, faite de milliers de textes qui ne seront pas publiés, que presque personne n'aura lus, et qui n'est sans doute guère moins intéressante que celle que nous connaissons. Elle disparaîtra, sans traces, sans mémoire. On pourrait rêver de dictionnaires, d'encyclopédies de la littérature invisible, où figureraient des noms inconnus, des titres qui ne disent rien à personne. C'est notre bibliothèque d'Alexandrie : elle brûle en permanence, de toute la masse de livres que rejette l'édition. L'histoire d'une littérature n'est jamais que celle de la partie émergée des textes. Non un fait absolu, mais l'actualisation d'une possibilité.

Lire ici en intégralité l'article de Pierre Jourde

La photo n'a rien à voir, mais elle me plaît !

jeudi, 19 mars 2009

Même un refus d'éditeur peut être beau !

D'un éditeur japonais du début du XX ème, ici résumé :

"Votre texte est absolument magnifique, seulement, il est d'une telle qualité que nous ne pourrions plus publier d'autres textes, bien entendu insignifiants au regard du vôtre. Ceci signifierait la fin de notre maison d'édition et notre faillite. Pour ces raisons, nous nous voyons dans la regrettable obligation de refuser votre si beau texte, pour le bien de nos familles"

samedi, 29 novembre 2008

Réponse d'un éditeur

Monsieur,

Vous avez adressé, le 6 octobre, un manuscrit à Denis Tllinac qui a quitté la Table Ronde en janvier. J'ai donc transmis "Le bonheur est un drôle de serpent" à notre Comité de lecture avant de le lire moi-même.

L'alternance du récit et des hexagrammes en font un texte inclassable. De ce fait, il ne peut malheureusement trouver sa place dans nos collections.

Veuillez croire, Monsieur, à ma considération,

F. de Maulde

10:19 Publié dans Edition | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : édition

lundi, 10 novembre 2008

Comment les écrivains français gagnent leur vie

Lire ici cette enquête de Rue89, assez sommaire, et qui oublie de mentionner, comme toujours en pareil cas, ceux qui ne gagnent pas leur vie !

jeudi, 30 octobre 2008

Tout se transforme !

boite-Pizza.jpgVous commandez une pizza. Vous la sortez du carton, jetez celui-ci. Vous ignorez que vous venez de mettre à la poubelle l'autobiographie déchirante, dans la première de ses réincarnations. Le papetier qui a acheté les cubes de livres pilonnés les a fondus dans ses bains chimiques pour en tirer des cartons à chaussures, des cahiers, des emballages, du papier journal. Lesquels reviendront à leur tour dans le cycle des métempsycoses. La poésie confidentielle et la littérature alimentaire nourrissent indifféremment cette industrie.

Lire ici : Le cauchemar du pilon, par Pierre Jourde

vendredi, 16 février 2007

Le plus beau des refus d'éditeurs

D'un éditeur japonais du début du XX ème, ici résumé (signalé par Viviane Etrivert, de Autour des Auteurs) :

"Votre texte est absolument magnifique, seulement, il est d'une telle qualité que nous ne pourrions plus publier d'autres textes, bien entendu insignifiants au regard du votre. Ceci signifierait la fin de notre maison d'édition et notre faillite. Pour ces raisons, nous nous voyons dans la regrettable obligation de refuser votre si beau texte, pour le bien de nos familles"

vendredi, 05 janvier 2007

L’édition étant, pour mon cas, une forme particulière de création

"Et c’est bien parce que j’écris moi-même (avec des mots ou la lumière), que je suis venu à l’édition: je désirais œuvrer pour d’autres et je ne comprends toujours pas pourquoi tous les artistes vivants sur cette planète n’ont pas une démarche similaire. Il y a donc, au bout du compte, peu de heurt, entre les joies et les peines de l’édition et – c’est bien le mot juste – la tyrannie de l’écriture. Je vois là, plutôt, une continuité, et j’évoquerais volontiers une existence unifiée, l’édition étant, pour mon cas, une forme particulière de création: œuvrer pour que d’autres écritures émergent, qui pour une multitude de raisons, ne verront jamais le jour entre mes mains..."

A lire ici, sur le blog de Dominique Autié, une interview de Jean-Luc Aribaud, poète, photographe et éditeur. De quelques considérations sur l'édition, la poésie et internet...

mercredi, 20 décembre 2006

Avis aux amateurs !

A lire ici, sur le blog de J.J. Nuel, une nouvelle pratique des éditeurs. Edifiant !

11:06 Publié dans Edition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edition