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mardi, 01 septembre 2009

La littérature invisible

RichardAvedon_ElizabethTaylor.jpgAu-dessous de la littérature visible existe ainsi une littérature invisible, faite de milliers de textes qui ne seront pas publiés, que presque personne n'aura lus, et qui n'est sans doute guère moins intéressante que celle que nous connaissons. Elle disparaîtra, sans traces, sans mémoire. On pourrait rêver de dictionnaires, d'encyclopédies de la littérature invisible, où figureraient des noms inconnus, des titres qui ne disent rien à personne. C'est notre bibliothèque d'Alexandrie : elle brûle en permanence, de toute la masse de livres que rejette l'édition. L'histoire d'une littérature n'est jamais que celle de la partie émergée des textes. Non un fait absolu, mais l'actualisation d'une possibilité.

Lire ici en intégralité l'article de Pierre Jourde

La photo n'a rien à voir, mais elle me plaît !

Commentaires

Article trés interessant, Raymond, merci pour le lien. On pourrait se pencher longuement sur la question : Qu'est ce qui fait qu'on est écrivain et qu'est ce qui fait qu'on ne l'est pas ? Assurément pas la publication ! La question identitaire ne peut pas se régler dans le regard de l'autre et ne doit pas dépendre de l'acceptation ou du refus d'un éditeur. Elle se construit au fil des années, à la force du poignet et à la mesure de l'engagement personnel, en dehors de toute reconnaissance. Et je ne dis pas ici que c'est facile, j'affirme même tout le contraire.

Écrit par : Frédérique M | mercredi, 02 septembre 2009

Cf. la bibliothèque brautiganienne dans "L'avortement" où les gens vont déposer uniquement des manuscrits.

Écrit par : Éric | mercredi, 02 septembre 2009

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