jeudi, 06 septembre 2007
Format Raisin
TIRE BOUTEILLES organise une exposition d'étiquettes de vin en novembre qui aura pour nom "FORMAT RAISIN".
Vous pouvez y participer en créant votre propre étiquette sur le vin de vos rêves, votre domaine idéal, en imaginant un cépage inconnu, un assemblage inédit, etc.
Il y a tout de même quelques contraintes:
- format : 50x65 (format raisin !)
- une étiquette par personne,
- toutes les techniques sont à priori possibles
- l'oeuvre doit étre assez plate en cas d'utilisation de techniques peu conventionnelles
- vous amenez votre création sur place prête à étre accrochée (de préférence avant le vernissage)
- le vernissage est prévu le 3 novembre 2007
- l'expo durera pendant les trois semaines suivantes
Si l'idée vous plaît, faites le savoir rapidement, pour avoir une idée du nombre de participants. On essaie de se voir en septembre afin de rédiger un petit dossier de presse commun à faire passer aux médias locaux. Que ceux qui ont des compétences en la matière et/ou des contacts privilégiés le fassent savoir à cette occasion. L'expo pourrait tourner chez les cavistes du réseau "les caves se rebiffent", ainsi que dans les caves aquises à notre cause.
TIRE BOUTEILLES 20 boulevard de Strasbourg -34000- MONTPELLIER
http://www.tire-bouteilles.com Tél./fax : 04 67 64 54 14
courrier@tire-bouteilles.com
françois bouët illustrateur depuis le siècle dernier
04 67 64 54 11 (dom) 04 67 64 01 17 (atelier) 06 86 76 14 91
http://fbouet.monsite.wanadoo.fr
Que ceux qui sont intéressés par notre proposition d'expo collective nous rejoignent ce samedi 8 septembre à TIRE-BOUTEILLES, à partir de 18 h. à l'occasion du vernissage de l'exposition de MACHY, l'impressionnisme dans tous ses états (expo jusquau 4 octobre).
Nous pourrons ainsi (peut-être) éclaicir ce qui peut l'être...,
À samedi donc...
Photo :Gildas Pasquet
00:10 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, tire-bouteilles, concours d'étiquettes
samedi, 01 septembre 2007
Concours de peinture, sculpture, photo "Le Sourire de Cézanne"
PRÉSENCE des ARTS & LE GRAND M des ARTS
A l’occasion de la sortie du roman de Raymond Alcovère :
« Le Sourire de Cézanne » n & b Editions (mai 2007)
Présence des Arts organise en partenariat avec LE GRAND M des ARTS
organise un concours de Peinture/Sculpture/Photo…
Le thème sera le roman dans son ensemble.
L’exposition des œuvres aura lieu du 2 au 7 octobre 2007
dans le cadre de Vent d'art 2007 à Vendargues (avec notamment un coup de chapeau à Denis Leenhardt)
Coup de chapeau à Denis LEENHARDT.
Les Prix cette année seront des sculptures de Bob, du matériel Beaux-Arts, une semaine d'expo collective à Paris et des chèques de:
250€ / 150€ / 120€ / 100e € et 75 €
Les lauréats qui recevront les chèques gagneront également une création originale de Marjolaine MAYRAN de sa série des "bestioles" et le roman de Raymond Alcovère "Le Sourire de Cézanne".
Maison Serre
Place de la Mairie
34 740 VENDARGUES
contact : 04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91
http://presencedesarts.hautetfort.com
Lire ici des points de vue sur le roman :Mireille Disdero (en date du 4 juin)
08:17 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Le Sourire de Cézanne, littérature, roman, concours, Raymond Alcovère
vendredi, 27 juillet 2007
Et voilà les vacances... A bientôt !
« Il faut être extrêmement léger pour pouvoir emporter si loin la volonté qu’on a de connaître, pour l’emporter, en quelque sorte au-dessus de son temps, se faire des yeux dont le regard puisse embrasser des millénaires, et que règne un ciel clair en eux ! Il faut s’être détaché de bien des choses qui nous pèsent, qui nous entravent, nous tiennent courbés, nous alourdissent, nous Européens d’aujourd’hui. L’homme de ces au-delà, l’homme qui veut découvrir les échelles de valeur suprêmes de son époque, doit surmonter d’abord, en soi – c’est l’épreuve de sa vigueur, – l’obstacle qu’y met cette époque, par conséquent non seulement l’époque elle-même mais les répugnances aussi qu’elle lui inspirait jusqu’alors, les objections qu’il lui faisait, les souffrances qu’elle lui causait : il doit vaincre en un mot son inactualité, son romantisme… »
Nietzsche – Le Gai Savoir (trad. Alexandre Vialatte)
Nina Houzel (2)
Gildas Pasquet (3)
00:05 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Nietzsche, Vacances, Jean-Louis Bec, Gildas Pasquet
mardi, 24 juillet 2007
La Valise, suite et fin ?
Pierre Autin-Grenier
Lire ou écouter des textes de Pierre Autin-Grenier, c’est s’attendre à boire une menthe à l’eau, et sentir sous le palais un jus inconnu, surprenant et délicieux, plein de fraîcheur ou de profondeur, jamais dénués d’humour ni d’absurdité. Ils sont comme ça les brefs récits ou nouvelles de cet écrivain. Ça part avec des airs de train-train quotidien et ça vous accueille sans prévenir au coin de la poésie et de la fantaisie. Les curieux et les gourmands pourront bien s’en rendre compte par eux-mêmes, mercredi 25 juillet à Villelongue d’Aude ! Avec les livres du bonhomme, bien sûr, pour des lectures en fin de matinée et toute la soirée (intermèdes musicaux en prime et en direct). Mais aussi avec le bonhomme lui-même, qui sera là, derrière sa barbe et sa voix de rogomme. Sa prose, malicieuse et décapante, laisse deviner un grognon au c¦ur tendre, un pessimiste combatif, un flâneur pudique. A vérifier au cours de la rencontre-discussion prévue à 17h, voire au delà. Pendant le repas, pourquoi pas ! A Villelongue, rien n’est figé, tout se passe dans une convivialité tout à la fois contrôlée et libertaire, faut l’faire. Si vous souhaitez rester dîner, n’oubliez pas de réserver !
(Cécile Maveyraud)
Temps forts de cette journée organisée par l ‘association « Pour La Nouvelle » : 11h, accueil, lecture, apéritif. 17h, rencontre littéraire. 19h, repas-buffet avec le « Comité de Lectures et de Loisirs » (10 euros, réservation au 04.68.69.50.30 ou 04.68.69.55.30). 20h30, soirée lecture-musique avec Tony Yates et avec la buvette du « Verre à Soif ».
Villelongue ? : entre Limoux et Mirepoix, juste après Loupia sur la gauche.
Tout se passe à la salle des Fêtes à partir de 11h, en bas du village, derrière la Mairie.
Pierre Autin-Grenier ? : Nous pouvons maintenant dévoiler que la plupart de ses livres sont à l’Arpenteur ou en Folio (”Je ne suis pas un héros” ; “Toute une vie bien ratée”).
Le 25 ? C’est mercredi.
Programme :
11h, accueil, quelques lectures, apéritif
La Salle des Fêtes sera ouverte jusqu’à la reprise à 17h : expos et rencontres informelles, thé à la menthe.
17h, Entretien avec Pierre Autin-Grenier : présentation, débat, lectures. Un temps pour découvrir l’¦uvre et l’homme…
19h, Repas-buffet préparé par le Comité de Lecture et de Loisirs. On servira même ceux qui n’auront pas réservé en téléphonant au 04 68 69 50 30 ou 55 30 ou par retour d’e mail.
20h30, soirée lectures et musique avec Tony Yates, blues acoustique, chant et guitare.
(La Valise – 3e épisode)
C'était un de ces petits matins mesquins, étroits d'épaules et fourbes où longtemps un pâle soleil s'acharne à percer l'aube comme si, contre la brouillasse, il ne devait jamais l'emporter. Ils avaient finalement laissé passer la nuit à l'hôtel ; il la raccompagnait maintenant dans ce demi-jour frileux au train pour Paris de 6h47. Le corps magique d'Anne-Lise lui avait quand même permis de se détacher pour un bon moment de l'ensorcelée valise. Seulement voilà : la rue à peine retrouvée, la pesante énigme à nouveau à bout de bras, lui revenait, plus térébrante que jamais, la douloureuse certitude de se précipiter au devant d'une catastrophe irréparable.
Tout en remontant d'un pas lourd l'avenue Robert-Le-Vigan qui conduit à la gare, il s'interrogeait avec anxiété sur les périls réels de la situation. A ses côtés la troublante Anne-Lise, toute guillerette dans la bruine matinale, pépiait sans cesse, guère pressée, semblait-il, de parvenir au terme de leur aventure. Insoucieuse ou dissimulatrice ?… Mentalement, il écarta d'un geste agacé l'idée d'une bombe : à devoir nous éclater entre les jambes, se dit-il, ce serait déjà fait ! Avec juste raison, il convint pareillement qu'un macchabée là-dedans enfermé – depuis douze heures au moins maintenant – se serait, d'une certaine manière, de lui-même manifesté. Or nulle émanation pestilentielle n'accompagnait leur marche. Pourtant l'odieux fardeau renfermait, à n'en point douter, quelque chose de bien effroyable et de monstrueux aussi ; c'était sûr. Peut-être y avait-il une mourmelotte vivante (mais endormie quand même) dans cette maudite valise… Panique !
Dévoré d'inquiétude, accablé, et de plus en plus persuadé de l'imminence du danger, il se réfugiait désespérément dans le regard des passants, souhaitant y lire confirmation de ses craintes, mais aussi implorant le secours dû à tout innocent qui fait naufrage. Cependant qu'Anne-Lise, enjouée et sautillante, le taquinait sur son air maussade, lui picorait le creux du cou de mille minuscules baisers, allant jusqu'à suggérer, pour finir, qu'il prît avec elle un billet de train pour Paris ! Il se dit que décidément, si par miracle il en réchappait, il n'aurait rien su déchiffrer de cette étonnante fille, pas plus que percer à jours ses noirs desseins. Ils pénétrèrent tous les trois dans la gare.
6h41. Trois minutes et le train à destination de Paris entrerait en gare. Quai numéro 4, voie 2. Empruntant le passage souterrain, ils faillirent être piétinés par un troupeau d'apaches en folie, chargés comme des baudets, et qui cavalaient à perdre haleine Dieu sait vers quel chimérique Eldorado ! S'étant hissés non sans peine à l'air libre, ils se trouvèrent alors parfaitement submergés par la foule des grands jours. Il y avait là toute l'humanité voyageuse, follement éprise de distances, de tropiques et de vaines bougeottes. Des quidams désorientés criaient partout pire des perdus, des enfants soudainement orphelins de père et mère se heurtaient à la solide indifférence de marco polo à demi-tarif, couples qui se retrouvent en de ruisselantes embrassades, ou se quittent, agitant, idiots, des mouchoirs déchirants du bout des doigts, surprenantes bonnes sœurs aussi en partance pour des extases ferroviaires, congés payés prévoyants encombrés d'énormes paniers-repas, chiens effarés, escrocs en liberté surveillée, cadres moyens costumes pied-de-poule moutarde, et le train ! enfin ! 6h44 ! attention ! le voilà ! Hip, hip, hip ; hourra !
Il bénissait cette cohue grouillante qui leur assurait ainsi un merveilleux anonymat. Une poignée de secondes, pensait-il, et c'en serait fini de son calvaire, il serait débarrassé pour de bon de cette damnée valise ; Anne-Lise emportant avec elle son terrible secret. Qu'ensuite le train déraille, se disloque, s'éventre, se pulvérise, s'envole tout entier à travers les arbres : il s'en souciait comme d'une guigne ! Encore fallait-il, au beau milieu de cette incroyable sauvagerie, dénicher un compartiment un peu accessible, qu'Anne-Lise puisse monter à l'abordage, se cramponner à la rambarde, coûte que coûte s'intégrer à la galère. Le convoi allait bientôt s'ébranler, l'urgence extrême poussait tous ces dégénérés à s'agglutiner aux mêmes portières ! Ni une ni deux, ils foncent vingt nœuds sur les wagons de tête ! La loco, ça y est, déjà sur ses rails remue ! Miracle, une brèche ! Anne-Lise saute, s'agrippe, s'engouffre ; dans un effort désespéré il tente de hisser la valise sur le marchepied, qu'elle harponne, s'en aille surtout bien avec ! Quand soudain ça fatigue, craque, lâche, s'ouvre ; et dedans : rien. Hébété il reste seul à quai, en main la poignée de la valise dont la petite serrure vient de céder sous l'immense pression du vide.
Pierre Autin-Grenier
Photo : Gildas Pasquet
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lundi, 23 juillet 2007
Concours de peinture, sculpture, photo
- CONCOURS : LE SOURIRE DE CÉZANNE
A l'occasion de la sortie du roman de Raymond Alcovère :
« Le Sourire de Cézanne » n & b Editions (mai 2007)
concours de Peinture/Sculpture/Photo
Le thème sera le roman dans son ensemble.
Libre à vous de vous inspirer d'une phrase, un passage, un personnage, une atmosphère, un paysage...
Il n'y a pas de format imposé et toutes les techniques sont admises.
Aucune limite à votre imagination !
Une participation aux frais (imprimerie/vernissage etc.) de 15€ par oeuvre est demandée. - L'exposition sera intégrée au salon Vent d'Art du 2 au 7 octobre 2007. Possibilité de s'inscrire jusqu'au 25 août.
Invité d'honneur: Eric ROBIN
Coup de chapeau à Denis LEENHARDT.
Les Prix cette année seront des sculptures de Bob, du matériel Beaux-Arts, une semaine d'expo collective à Paris et des chèques de:
250€ / 150€ / 120€ / 100e et 75e.
Les lauréats qui recevront les chèques gagneront également une création originale de Marjolaine MAYRAN de sa série des "bestioles" et le roman de Raymond Alcovère "Le Sourire de Cézanne".
L'exposition des oeuvres réalisées sur le thème du roman de Raymond Alcovère "Le sourire de Cézanne" s'intégrera à ce salon et donc il est encore possible de s'inscrire à ce concours.
contact : raymond.alcovere@neuf.fr
BULLETIN d'INSCRIPTION
Nom : Prénom :
Adresse :
E-Mail :
Téléphone :
souhaite participer au Concours « Le Sourire de Cézanne » en catégorie :
Peinture / sculpture / photo / autre (précisez merci)
Je joins un chèque de 15€ par oeuvre à l'ordre de Présence des Arts + une enveloppe timbrée à 0,54€ et une enveloppe format A5 timbrée à 0,85e (pour l'envoi des invitations).
Adhésion à l'association (facultative) : 10€.
Présence des Arts
Maison Serre
Place de la Mairie
34 740 VENDARGUES
contact : 04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91
presencedesarts@hotmail.fr
http://presencedesarts.hautetfort.com
- Contact PRESENCE des ARTS
Pour avoir des renseignements ou recevoir des formulaires de participation à nos salons écrire en joignant une enveloppe timbrée à :
PRESENCE des ARTS
Maison Serre
Place de la Mairie
34 740 VENDARGUES
FRANCE
par e-mail:
presencedesarts@hotmail.fr
creas@mac.com
Téléphone: 04 67 87 54 56
06 87 27 62 91
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lundi, 16 juillet 2007
La Valise (suite)
Rappel de l’épisode précédent :
C’est donc le 25 juillet, un mercredi, que Pierre Autin-Grenier sera l’invité de PLN et du CLL (pour la signification des sigles, voir l’épisode précédent).
Depuis notre premier envoi, nous avons peaufiné le programme :
11h, accueil, quelques lectures, apéritif
La Salle des Fêtes sera ouverte jusqu’à la reprise à 17h : expos et rencontres informelles, thé à la menthe.
17h, Entretien avec Pierre Autin-Grenier : présentation, débat, lectures. Un temps pour découvrir l’¦uvre et l’homme…
19h, Repas-buffet préparé par le Comité de Lecture et de Loisirs.
20h30, soirée lectures et musique avec Tony Yates, blues acoustique, chant et guitare.
Comme dans toutes les journées littéraires de PLN, une grande part est réservée aux livres. C’est la librairie Mots et Cie de Carcassonne qui vous concocte une chouette sélection, avec bien sûr, la plupart des livres de Pierre Autin-Grenier.
Brèves présentera son dernier numéro qui comprend entre autres nouvelles, trois textes de Pierre et un court entretien.
Et comme dans toutes des animations du CLL, une grande part est réservée à la convivialité et au temps de se parler…
Après notre premier mail,
Vous avez été très peu nombreux à dire que vous ne viendriez pas. Merci.
Vous avez été tout aussi peu nombreux à dire que vous viendriez. Tout espoir est donc permis. MAIS, s’il vous plait, inscrivez-vous pour le repas buffet de 19h.
Vous avez été 1 personne à demander combien ça coûte. Ce qui est une bonne question. Voici la réponse : seul le repas buffet de 19h est payant. Prix tout compris, 10 euros, demi-tarif pour les ados (pourtant, qu’est-ce qu’ils bouffent !), et gratuit pour les petits.
Les livres sont payants à la librairie, prix unique imprimé au dos selon la loi Lang, profitons-en tant qu’elle est encore en cours.
Si vous habitez loin, contactez-nous pour les questions d’hébergements.
(La Valise – 2e épisode) Tout en écoutant Anne-Lise discourir de choses et d'autres, il songeait à Vincent qui avait passé plus de vingt ans de sa vie avec pour toute richesse ses deux valises, déménageant sans cesse d'un cabanon de planches pour une grange en ruine, dormant le plus souvent à la belle étoile, vagabondant sur tous les chemins du monde nez au vent, et qui avait fini par devenir secrétaire d'Etat au Logement dans un gouvernement de transition. Entreposées au pied du grand escalier, dans le hall d'entrée de son château de Lagnes, en Vaucluse, les deux valises bien fatiguées étaient encore là cependant, voulant signifier que rien, jamais, n'est définitif et que vivre c'est toujours tenter de nouvelles aventures. Voilà du moins ce que se plaisait à répéter Vincent à tous ses visiteurs, qu'ils fussent ministres plénipotentiaires ou simples colporteurs d'anecdotes préfabriquées. Comme il aurait aimé que Vincent fût là, en ce moment ! Il aurait deviné de suite, lui, ce que contenait vraiment la mystérieuse valise… Hélas ! était-il temps d'encore rêver, assis de la sorte sur une bombe ! S'imposait plutôt l'urgence d'habilement cuisiner Anne-Lise – avant que tout ne saute ! – et non point de s'abandonner à de fumeuses digressions, dissimulant ainsi un danger qu'il pressentait de plus en plus certain. Quoique très tendu il affecta un air faussement candide : "Tu crois que l'accident d'avion d'hier est dû à l'explosion d'un engin piégé ? - Je pense bien ! (Elle jubilait, se réjouissant manifestement du massacre.) D'ailleurs tous les passagers étaient crapules et coquins ; il y avait même le consul général de Patagonie, tu parles !… Ce n'est que justice après tout !" ajouta-t-elle au comble de l'exaltation. Intérieurement, il s'effondra. Ainsi venait-il de succomber aux sortilèges d'une redoutable terroriste. Médusé mais amoureux quand même, il la dévisageait maintenant, immobile et bouche bée, comme au travers d'un merveilleux brouillard… Anne-Lise s'envolait déjà d'un rire léger dans le bleu du ciel, lorsque lui prenant la main, mi-tendre, mi-amusée, elle murmura : "Tu sais, il n'y a pas de marmite infernale dans ma valise. Sois tranquille." Il rit avec elle, de bon cœur et en partie rassuré. N'empêche qu'au sortir du bistrot, saisissant à nouveau l'impossible bagage, il n'en savait pas davantage sur son contenu… Un petit hôtel n'était pas loin où ils avaient décidé d'aller un instant parler d'éternité et d'inutile, entre un papier peint passé de ton et des rideaux éteints, rien que tous les deux. "Tous les trois!" avait aussitôt protesté Anne-Lise, désignant du doigt la valise. Le jeune groom qui les guidait par un escalier à hautes marches et rampe de fer jusqu'à la chambre numéro 9 avait blêmi sous la charge ; au dernier palier il les toisa du regard inquisiteur d'un président de cour d'assises. Un bakchich de sultan vint opportunément réduire au silence ses fiers scrupules. Oui, ce qui le fit frémir derechef ce fut cet air résolu avec lequel, la porte à peine refermée, Anne-Lise avait installé illico l'énorme valise au pied du lit, à même la courtepointe de coton piqué. Il questionna d'un œil d'amant chagrin, elle répondit par un sourire de Joconde équivoque. Mannequin chez Saint Laurent, la frêle enfant avait cependant soulevé le fardeau avec une facilité déconcertante, puis l'avait expédié sur le lit d'un air tout aussi dégagé. Une plume ! Il fallait porter et jalousement protéger un bien terrible secret, en redouter par-dessus tout l'horrible révélation, et dans l'angoisse et dans la peur aller puiser une force quasi-surnaturelle, pour accomplir avec aisance un tel exploit !… Anne-Lise maintenant demi-nue, ses petits seins têtus dans la pénombre complice offerts, il fut pris soudain du violent désir d'ouvrir enfin cette damnée valise, en finir pour de bon avec le sinistre pressentiment qui peu à peu l'envahissait, progressivement le paralysait. Comment chasser de son esprit le souvenir de cette photographie à la une d'un magazine aperçue et qui montrait, sur papier glacé, le corps d'un nain en mille morceaux coupé, sous le titre : "La malle sanglante" ? De manière impérieuse s'imposait à lui l'idée qu'il venait sans doute de promener par les rues de la ville, des heures durant, le cadavre abominablement mutilé d'un amant déchu, de quelque apprenti sous-préfet assassiné pour la cause, peut-être celui, plus atroce encore, d'un père répudié. Le bonhomme, présentement au pied du lit, participait à leurs ébats !… D'une main tremblante il effleura son frais visage, elle lui offrit à nouveau sa bouche, il lui sembla qu'elle le fixait, tout d'un coup, avec comme des fleurs carnivores au fond des yeux… (à suivre…)
Pierre Autin-Grenier (inédit)
09:38 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Pierre Autin-Grenier, La Valise
vendredi, 13 juillet 2007
Terre des livres s'aggrandit
et travaux d'aggrandissement
du samedi 21 juillet (au soir)
au 30 août (environ).
en partenariat avec l'association PAGE BLANCHE
Chacun amène un livre afin d’en lire un court extrait (moins de quatre minutes).
On peut venir pour écouter. Les lectures sont suivies d'un buffet
composé de ce que chacun aura amené.
***
Du mardi au samedi : 10 h 19 hFermeture hebdomadaire les dimanche & lundiVisitez le site de la librairie : http://terre.des.livres.free.fr
TERRE DES LIVRES, librairie - 86, rue de Marseille 69007 Lyon * 04 78 72 84 22
Tram 1 & 2, arrêts Centre Berthelot & Rue de l’Université - terre.des.livres@free.fr
00:10 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : librairie, Terre des livres
jeudi, 05 juillet 2007
La valise
Le Comité de lecture et de Loisirs et Pour La Nouvelle vous invite à une journée littéraire bien remplie, avec l’écrivain Pierre Autin-Grenier Le 25 juillet à Villelongue d’Aude de 11h du matin à tard dans la nuit… Temps forts : 11h, 17h, 19h, 20h30… Des lectures, des expos, des débats, des conversations, des apéros, des thés à la menthe et bien sûr un repas partagé (où il faut s’inscrire), de la musique, de la bonne humeur et de la littérature… Pour que l’on vous accueille bien, prévenez de votre présence par mail (editions@atelierdugue.com) ou au 04 68 69 50 30.
Et pour commencer, en pièce jointe un feuilleton…
La Valise
Croisant Anne-Lise il tomba amoureux et s'offrit par conséquent à porter sa valise. Hélas elle était lourde. Démesurément.
D'aussi terribles valises, il en avait pourtant trimballé, jadis, l'enfant pleurnicheur et nu qui pour la première fois entrait, désemparé, au pensionnat. Par les rues désertes de la ville traînant la patte, seul au beau milieu du pathétique désordre des pavés disjoints, il s'en allait alors, contraint et forcé, livrer aux maîtres d'internat à tonsures et rabats les derniers lambeaux de son enfance. Dans les poches du pantalon mal raccommodé : de la petite ficelle pour se pendre, et dans les pitoyables bagages de carton, entre chandails usagés et chaussettes de grosse laine vingt fois ravaudées, livres et cahiers écornés : le poids de toute la misère du monde. Cet animal blessé qu'on tirait par le col vers la saleté des abattoirs, aujourd'hui encore sans cesse se débattait au fond de sa mémoire. Lui avait-on assez appris à se méfier de tout, ne croire en rien, toujours se tenir sur ses gardes !… Pour l'heure cependant, la valise aux souvenirs à bout de bras et la jeunesse d'Anne-Lise à ses côtés, la question était de savoir s'il irait ainsi plus loin que milieu du ciel ou si faire halte de suite à la terrasse du "Grand Café" ne serait pas plus évident.
Elle avait commandé une vodka polonaise, lui un pinot gris. Elle avait surtout insisté pour que la valise reste au plus près du guéridon, collée contre sa jambe. Il avait trouvé cette précaution extrême un tantinet comique. Ils avaient ensuite parlé de ce dont on parle lorsqu'on devrait se connaître depuis dix ans déjà et que l'on se rencontre pour la première fois. Des exercices d'admiration de Cioran aux vitrines des libraires cette semaine-là, d'un accident d'avion survenu la veille, de leur penchant commun pour le confit de canard. Puis il avait commandé un quatrième pinot gris ; elle avait finalement accepté une seconde vodka polonaise. En somme rien que de très ordinaire, n'est ce pas….
Non, ce qui l'intriguait par-dessus tout, voyez-vous, c'était cette espèce de tic ridicule de toujours surveiller sa valise. Entre chaque mot, elle jetait un bref coup d'œil sur l'encombrant bagage cloué à ses pieds, comme si le monstrueux fardeau menaçait d'envol. Bon courage, pensait-il, à l'ingénu brigand qui projetterait de déraciner à la va-vite une telle charge pour s'en en emparer ! Sûr, il n'irait pas loin !… Mais quand même : que pouvait bien renfermer de si précieux cette valise pour justifier pareille vigilance ? Anne-Lise tremblait-elle qu'on ne lui dérobe quelques broderies aux ajours audacieux, certains dessous de dentelle à l'aiguille, point d'Alençon, guipure du Puy ? Et par quelle magie, madame, ces frivolités feraient-elles la tonne ?! A vrai dire, comme tous les pauvres gens qu'on voit par les rues traîner sans fin d'énormes valises de cuir bouilli, elle aussi charriait sans doute là-dedans mille rêves avortés, des bateaux sombrant à quai, cent ans d'enfance pataugeant en galoches dans du sang de vache et bien d'autres révoltes, cris d'émeute, qui venaient de plus loin encore, raz-de-marée menaçants et lourds jusqu'à l'inavouable !… Une pointe de panique soudain lui transperça le cœur : et s'il y avait réellement une bombe, là, sous cette table, dans la valise ?…
Pierre Autin-Grenier (inédit)
Photos de Gildas Pasquet
(à suivre…)
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samedi, 23 juin 2007
Sternberg for ever (appel à textes et dessins)
Un message de Eric Dejaeger :
À la fin des années 50, Jacques Sternberg éditait Le Petit Silence Illustré (ou PSI), considéré aujourd’hui comme le premier fanzine de l’histoire de la revue littéraire.
Un fan de Sternberg, Alban, dit « l’employé », a décidé de faire revivre le PSI : Le Petit Sternberg Illustré. Il consacre déjà un site au maître du conte bref : http://jacques.sternberg.free.fr/index.html.Le PSI du XXIe siècle sera gratuit : à télécharger en format PDF et à imprimer chez soi ou, mieux, au boulot sur le compte du patron !
Sternbergophile convaincu, j’ai décidé de participer à cette résurrection et, avec l’accord de l’employé, je me mets en quête de matière pour remplir les futurs numéros de ce nouveau PSI. Si vous désirez participer à l’aventure, nous recherchons, dans les tons surréaliste, iconoclaste, délirant, anarchiste et je-m’en-foutiste (ou tous à la fois) :
- des dessins en noir et blanc
- des délires sur Sternberg et son œuvre
- des contes brefs percutants
- de quoi alimenter des rubriques (récurrentes ou éphémères) telles que météo déréglée, horoscopes télescopés, chiens de race écrasés, fausses nouvelles, fausses pubs, fausses critiques littéraires et cinématographiques, mots croisés débiles, etc, dans l’esprit du grand frère.
L’employé envisage une parution mensuelle (un A4 recto-verso, voire plus). N’envoyez pas n’importe quoi : les fonds de tiroir finiront à la poubelle ! Le Petit Sternberg Illustré sera digne de son grand frère ou ne sera pas !
On peut, bien entendu, faire suivre l’info. Merci d’avance.
Afin de ne pas surcharger ma boîte déjà bien remplie et me faciliter le travail, je vous invite à me faire parvenir vos propositions ici : rickhunter2007@yahoo.fr.
18:25 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : appel à textes, dessins, Jacques Sternberg, Eric Dejaeger
jeudi, 21 juin 2007
Regards sur la peinture et la sculpture, à Salers
00:10 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bertrand Joliet, Salers
mercredi, 20 juin 2007
A Montpeyroux
MONTPEYROUX
samedi 30 juin à 18h
salle de l'ancien couvent
LECTURES-EXPOSITION
rencontre organisée par
les éditions Jorn
l'association Humanisme & Culture
le Foyer rural
*
présentation et vente signature du livre de
NICOLE DRANO STAMBERG
"Résurgences du ruisseau Lagamas dans le désert"
poèmes traduits en occitan par
Joan Pau CREISSAC
en mooré par
Joachim KABORE DRANO
gravures de
Rebecca HOLTOM
(éditions Jorn)
*
lectures de poèmes par
Nicole DRANO STAMBERG et Joan Pau CREISSAC
avec la participation de
Angela MAMIER et Jean-Claude FORET
lecture d'un poèmes de " Résurgences " en
allemand, anglais, arabe, espagnol, français, gallo,
hébreu, hongrois, italien, japonais, mooré,
occitan, roumain, russe
*
projection de films
"Sékouantou ou naître, vivre et mourir
en pays gourmantché"
(Burkina Faso)
film documentaire de
Georges DRANO
et
"Souvenirs of Africa"
clip de Géraldine GIORDANO
d'après des images de G.DRANO
*
vernissage de l'exposition
GRAVURES
de
Rebecca HOLTOM
*
repas africain
s'inscrire au 04 67 48 02 93
16:50 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Montpeyroux
mardi, 19 juin 2007
Au Carré d'Art, à Nîmes
13:40 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Marco Boggio Sella
lundi, 18 juin 2007
A Terre des livres
Chacun amène un livre afin d’en lire un court extrait (moins de quatre minutes).
On peut venir pour écouter. Les lectures sont suivies d'un buffet
composé de ce que chacun aura amené.
***
Jeudi 28 juin, 19 h
Né au tchad en 1959, Nimrod est notamment l'auteur du Tombeau de Léopold Sédar Senghor (Le temps qu'il fait), Les jambes d'Alice et Le départ (Actes sud), En saison et Passage à l'infini (Obsidiane), ainsi que d'une monographie de Léopold Sédar Senghor parue chez Seghers dans la collection "Poètes d'aujourd'hui".
***
Samedi 30 juin, 15 h 30
La cuisine arménienne, Actes sud, 2007.
Cet ouvrage sans équivalent paraît pour l'année de l'Arménie en France. Ethnoculturel et autobiographique, il contient l'essentiel des recettes de cette remarquable cuisine, recueillies le plus souvent par la grand-mère de Nathalie Baravian, mais aussi des souvenirs et des témoignages de voyageurs du passé ou d'écrivains contemporains, le tout abondamment illustré par des documents
et des dessins originaux de Rémy SIROPE.
Petite fille de rescapée, Nathalie Baravian a passé son enfance à Décines,
qu'on appelait "la petite Arménie".
Entrée libre
***
Il n'y aura pas de rencontres au mois de juillet.
Du mardi au samedi : 10 h 19 hFermeture hebdomadaire les dimanche & lundiVisitez le site de la librairie : http://terre.des.livres.free.fr/
TERRE DES LIVRES, librairie - 86, rue de Marseille 69007 Lyon * 04 78 72 84 22
Tram 1 & 2, arrêts Centre Berthelot & Rue de l’Université - terre.des.livres@free.fr
08:55 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Terre des livres
jeudi, 14 juin 2007
Le Magazine n° 3 de "Autour des Auteurs est en ligne
Vous pouvez aussi proposer des contributions
12:44 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, Autour des auteurs, magazine, arts plastiques
vendredi, 08 juin 2007
Fête des amis de la Baignoire
Les artistes de la saison 2006/2007
et
le personnel d'accompagnement de La Baignoire
vous invitent à les retrouver
Le 8 juin à partir de 19 heures
à La Baignoire.
La Baignoire s'occupe des boissons et les artistes de quelques entremets solides et poétiques.
Tout cela est gratuit mais si vous tenez à nous faire partager des spécialités culinaires ou viticoles nous n'y sommes pas opposés!
:-)
À bientôt pour partager ensemble la conclusion de cette belle saison 2006/2007!
Béla Czuppon
La Baignoire, 7 rue Brueys 34000 Montpellier
tel 06 14 47 06 99
00:05 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre, La Baignoire
jeudi, 07 juin 2007
Concours "Le Sourire de Cézanne" ; changement de dates
PRÉSENCE des ARTS & LE GRAND M des ARTS
A l’occasion de la sortie du roman de Raymond Alcovère :
« Le Sourire de Cézanne » n & b Editions (mai 2007)
Présence des Arts organise en partenariat avec LE GRAND M des ARTS
organise un concours de Peinture/Sculpture/Photo…
Le thème sera le roman dans son ensemble.
L’exposition des œuvres aura lieu du 2 au 7 octobre 2007
dans le cadre de Vent d'art 2007 à Vendargues (avec notamment un coup de chapeau à Denis Leenhardt)
Contacts : raymond.alcovere@neuf.fr
Maison Serre
Place de la Mairie
34 740 VENDARGUES
contact : 04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91
http://presencedesarts.hautetfort.com
Lire ici des points de vue sur le roman :
Mireille Disdero (en date du 4 juin)
08:55 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concours, Le Sourire de Cézanne, Raymond Alcovère, peinture, sculpture, photo, Présence des Arts
lundi, 04 juin 2007
Pierre Autin-Grenier à Avignon
Pierre Autin-Grenier lira Un cri à la librairie Evadné-Les Genêts d’or à Avignon.
La rencontre est prévue à 18h45, au 53 Rue Joseph Vernet, mais nous vous invitons à venir un peu avant pour faire connaissance autour d’un verre ! Entrée gratuite.
Renseignements : 04 32 44 46 26
11:50 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, Pierre Autin-Grenier, lecture
jeudi, 31 mai 2007
"Terre des livres" vous propose
Jeudi 31 mai, à partir de 19 h Espace public, espace intime : quelles réponses contre l'invasion de la publicité ? Conférence-débat organisée par le Collectif des Déboulonneurs, avec : Bernard LAMIZET, linguiste, qui traitera de la place de la publicité dans l'espace public et commentera des publicités. Christine DETREZ, sociologue, qui décrira comment la publicité expose le corps de la femme et participe à imposer une norme sociale. Vous êtes bienvenus dès 18H30 pour un apéro discussion ! - Entrée libre *** Jeudi 7 juin, à partir de 19 h, les membres du "COLLECTIF 4 bis" de Lyon 2 présenteront leur ouvrage : Le CPE est mort... Pas la précarité ! Mercredi 13 juin à 19h Jeudi 14 juin, 19 h 30 ENTREE LIBRE sur réservation au 04 72 50 14 78 ***
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09:16 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Terre des livres, librairie, Lyon
mercredi, 30 mai 2007
La Comédie du livre
La Comédie du Livre à Montpellier, c'est ce week-end : 1, 2 et 3 juin. Je serai au stand de la librairie Sauramps, place de la Comédie, pour Le Sourire de Cézanne, éditions n & b.
Autre présentation : 1907-2007, nouvelles de la révolte, Cap Béar éditions. le 2 juin à 18 H 30, salle Pétrarque, apéritif-lecture avec plusieurs auteurs du recueil, voir ici
09:05 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Le sourire de Cézanne, comédie du livre, Raymond Alcovère, Nouvelles de la révolte
lundi, 21 mai 2007
Nouvelles de la Révolte à la Médiathèque de Montpellier
09:06 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nouvelles de la révolte, 1907, Autour des auteurs