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dimanche, 23 septembre 2007

Quand la France s'ennuie

Le 15 mars 1968, Le Monde publie un article de Pierre Viansson-Ponté sur l'état de la société française, appelé a un grand retentissement...

7e220a59ff457119d3fbf2a55cfd051f.jpgCe qui caractérise actuellement notre vie publique, c'est l'ennui. Les Français s'ennuient. Ils ne participent ni de près ni de loin aux grandes convulsions qui secouent le monde. La guerre du Vietnam les émeut, certes, mais elle ne les touche pas vraiment. Invités à réunir "un milliard pour le Vietnam", 20 F par tête, 33 F par adulte, ils sont, après plus d'un an de collectes, bien loin du compte.
D'ailleurs, à l'exception de quelques engagés d'un côté ou de l'autre, tous, du premier d'entre eux au dernier, voient cette guerre avec les mêmes yeux, ou à peu près. Le conflit du Moyen-Orient a provoqué une petite fièvre au début de l'étédernier : la chevauchée héroïque remuait des réactions viscérales, des sentiments et des opinions en six jours, l'accès était terminé. Les guérillas d'Amérique latine et l'effervescence cubaine ont été , un temps, à la mode elles ne sont plus guère qu'un sujet de travaux pratiques pour sociologues de gauche et l'objet de motions pour intellectuels. Cinq cent mille morts peut-être en Indonésie, cinquante mille tués au Biafra, un coup d'Etat en Grèce, les expulsions du Kenya, l' "apartheid"sud-africaine, les tensions en Inde : ce n'est guère que la monnaie quotidienne de l'information. La crise des partis communistes et la révolution culturelle chinoise semblent équilibrer le malaise noir aux Etats-Unis et les difficultés anglaises.
De toute façon, ce sont leurs affaires, pas les nôtres. Rien de tout cela ne nous atteint directement : d'ailleurs la télévision nous répète au moins trois fois chaque soir que la France est en paix pour la première fois depuis bientôt trente ans et qu'elle n'est ni impliquée ni concernée nulle où que ce soit dans le monde.
c76cba4bfbaab10b69d228094aa0433e.jpgLa jeunesse s'ennuie. Les étudiants manifestent, bougent, se battent en Espagne, en Italie, en Belgique, en Algérie, au Japon, en Amérique, en Egypte, en Allemagne, en Pologne même. Ils ont l'impression qu'ils ont des conquêtes à entreprendre, une protestation à faire entendre, au moins un sentiment de l'absurde à opposer à l'absurdité. Les étudiants français se préoccupent de savoir si les filles de Nanterre et d'Antony pourront accéder librement aux chambres des garçons, conception malgré tout limitée des droits de l'homme. Quant aux jeunes ouvriers, ils cherchent du travail et n'en trouvent pas. Les empoignades, les homélies et les apostrophes des hommes politiques de tout bord paraissent à tous ces jeunes, au mieux plutôt comiques, au pis tout à fait inutiles, presque toujours incompréhensibles.
Heureusement, la télévision est là pour détourner l'attention vers les vrais problèmes : l'état du compte en banque de Killy, l'encombrement des autoroutes, le tiercé, qui continue d'avoir le dimanche soir priorité sur toutes les antennes de France.
Le général de Gaulle s'ennuie. Il s'était bien juré de ne plus inaugurer les chrysanthèmes et il continue d'aller, officiel et bonhomme, du Salon de l'agriculture à la Foire de Lyon. Que faire d'autre ? Il s'efforce parfois, sans grand succès, de dramatiser la vie quotidienne en s'exagérant à haute voix les dangers extérieurs et les périls intérieurs. A voix basse, il soupire de découragement devant la "vachardise"de ses compatriotes qui, pourtant, s'en sont remis à lui une fois pour toutes de leurs affaires. Ce qui fait d'ailleurs que la télévision ne manque pas une occasion de rappeler que le gouvernement est stable pour la première fois depuis un siècle.
Seuls quelques centaines de milliers de Français ne s'ennuient pas : chômeurs, jeunes sans emploi, petits paysans écrasés par le progrès, victimes de la nécessaire concentration et de la concurrence de plus en plus rude, vieillards plus ou moins abandonnés de tous. Ceux-là sont si absorbés par leurs soucis qu'ils n'ont pas le temps de s'ennuyer, ni d'ailleurs le cœur à manifester et à s'agiter. Et ils ennuient tout le monde. La télévision, qui est faite pour distraire, ne parle pas assez d'eux. Aussi le calme règne-t-il.
5e5c5abffe021d4ca28398ad3ce23832.jpgLa réplique, bien sûr, est facile : c'est peut-être cela qu'on appelle, pour un peuple, le bonheur. Devrait-on regretter les guerres, les crises, les grèves ? Seuls ceux qui ne rêvent que plaies et bosses, bouleversements et désordres, se plaignent de la paix, de la stabilité, du calme social.
L'argument est fort. Aux pires moment des drames d'Indochine et d'Algérie, à l'époque des gouvernements à secousses qui défilaient comme les images du kaléidoscope, au temps où la classe ouvrière devait arracher la moindre concession par la menace et la force, il n'y avait pas lieu d'être particulièrement fier de la France. Mais n'y a-t-il vraiment pas d'autre choix qu'entre l'immobilité et la tempête ? Et puis, de toute façon, les bons sentiments ne dissipent pas l'ennui, ils contribueraient plutôt à l'accroître.
Cet état de mélancolie devrait normalement servir l'opposition. Les Français ont souvent montré qu'ils aiment le changement pour le changement, quoi qu'il puisse leur en coûter. Un pouvoir de gauche serait-il plus gai que l'actuel régime ? La tentation sera sans doute de plus en plus grande, au fil des années, d'essayer, simplement pour voir, comme au poker. L'agitation passée, on risque de retrouver la même atmosphère pesante, stérilisante aussi. On ne construit rien sans enthousiasme. Le vrai but de la politique n'est pas d'administrer le moins mal possible le bien commun, de réaliser quelques progrès ou au moins de ne pas les empêcher, d'exprimer en lois et décrets l'évolution inévitable. Au niveau le plus élevé, il est de conduire un peuple, de lui ouvrir des horizons, de susciter des élans, même s'il doit y avoir un peu de bousculade, des réactions imprudentes.
ea4a28cef7e0aef13d085abce6477a01.jpgDans une petite France presque réduite à l'hexagone, qui n'est pas vraiment malheureuse ni vraiment prospère, en paix avec tout le monde, sans grande prise sur les événements mondiaux, l'ardeur et l'imagination sont aussi nécessaires que le bien-être et l'expansion.
Ce n'est certes pas facile. L'impératif vaut d'ailleurs pour l'opposition autant que pour le pouvoir. S'il n'est pas satisfait, l'anesthésie risque de provoquer la consomption. Et à la limite, cela s'est vu, un pays peut aussi périr d'ennui.

PIERRE VIANSSON-PONTE
Le Monde du 15 mars 1968

 

 

00:10 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mai 68

samedi, 22 septembre 2007

Le Corps de l'océan, de Jean-Jacques Marimbert

83c8b21a5f0f74c49e1ef4a0141c6081.jpgDense et puissant, tel est ce court récit de Jean-Jacques Marimbert, paru aux Carnets des Sept Collines. Une vaste et profonde méditation. Au début, un personnage découvre un cadavre décomposé, qui flotte sur la mer. Il hésite puis finalement va à sa rencontre pour le ramener au rivage. Et c'est à ses propres interrogations, ses propres doutes, que ce corps mort va le conduire. Il revoit Marie, qu'il vient de rencontrer, Marie le renvoie à Myriam, qui le hante toujours. Ils ont rendez-vous dans une exposition de peinture, entament une conversation sur le baroque : "Eugénio d'Ors dit en gros que le baroque ne sait pas ce qu'il veut. C'est vrai, moi je dirais qu'il ne veut pas ce qu'il sait, voilà, question de volonté. (...) Elle le fixe. Ca me plaît, moi, d'être dangereux après tout, de ne pas s'arrêter, de ne pas prendre position, c'est militaire, c'est mortifère, non ?" Et Jean-Jacques Marimbert nous emporte, par paliers, dans sa méditation. Voici L'Echelle de Jacob : "Je n'admettais pas cette image. Pour moi l'échelle n'était appuyée sur rien. Ce qu'elle touchait, c'était de l'air et rien d'autre. Jacob est un être multiple, incernable, une sorte de Pessoa, de Ricardo Reis..." Il lui préfère Abraham : "Voilà quelqu'un ! Jusqu'au bout il est lui-même, jusqu'à risquer la prunelle de ses yeux ! Mais au moins c'est droit, c'est total, et son fils l'a échappé belle." Et les dévoilements progressifs du récit nous conduisent, à la découverte, bouleversante pour le personnage deven narrateur, de ce fameux tableau de Rembrandt : "J'étais effrayé. Tout le reste de la visite, je voyais les murs se tordre, des escaliers se profiler, des trappes s'ouvrir où s'engouffraient mes pensées hélicoïdales. Voilà. C'est ça, le baroque : sables mouvants où une échelle est dressée vers l'espace infini et qui "touche" le ciel, s'y appuie, dans une éternelle imprécision. Je sais maintenant ce que j'y ai vu : une image qu'aucun miroir jamais n'a pu me renvoyer, une image exacte de moi-même, de mon être et, je le réalise en le disant, de mon désir d'extase. L'attirance pour tout ce qui, en pleine lumière, s'offre au déguisement." Déguisement qui renvoie à celui de ce corps mort, en putréfaction, à l'origine de ce récit troublant...

Rembrandt, Le Philosophe en méditation

Tout à la fois

0d0be817d6fdb55c2eaaee3fef132842.jpg« L’opéra permet d’entendre tout à la fois, ce qui ne serait pas le cas dans une pièce. C’est évidemment ce « tout à la fois » qui intéresse Mozart. »

Philippe Sollers

Frédérique Azaïs à la Jalade

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vendredi, 21 septembre 2007

Le calembour du vendredi

Comme on dit à l'ONU, l'avenir appartient à ceux qui ont le veto

15:49 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : calembour

Un inédit de Pierre Autin-Grenier

A lire ici

jeudi, 20 septembre 2007

Les nymphéas de Proust

877b09bab378e53099b66eea4e50c3a2.jpgMais plus loin le courant se ralentit, il traverse une
propriété dont l'accès était ouvert au public par celui à
qui elle appartenait et qui s'y était complu à des
travaux d'horticulture aquatique, faisant fleurir, dans
les petits étangs que forme la Vivonne, de véritables
jardins de nymphéas. Comme les rives étaient à cet
endroit très boisées, les grandes ombres des arbres
donnaient à l'eau un fond qui était habituellement d'un
vert sombre mais que parfois, quand nous rentrions
par certains soirs rassérénés d'après-midi orageux, j'ai
vu d'un bleu clair et cru, tirant sur le violet, d'appa-
rence cloisonnée et de goût japonais. Çà et là, à la
surface, rougissait comme une fraise une fleur de
nymphéa au cœur écarlate, blanc sur les bords. Plus
loin, les fleurs plus nombreuses étaient plus pâles,
moins lisses, plus grenues, plus plissées, et disposées
par le hasard en enroulements si gracieux qu'on croyait
voir flotter à la dérive, comme après l'effeuillement
mélancolique d'une fête galante, des roses mousseuses
en guirlandes dénouées. Ailleurs un coin semblait
réservé aux espèces communes qui montraient le blanc
et le rose proprets de la julienne, lavés comme de la
porcelaine avec un soin domestique, tandis qu'un peu
plus loin, pressées les unes contre les autres en une
véritable plate-bande flottante, on eût dit des pensées
des jardins qui étaient venues poser comme des
papillons leurs ailes bleuâtres et glacées, sur l'obliquité
transparente de ce parterre d'eau ; de ce parterre
céleste aussi : car il donnait aux fleurs un sol d'une
couleur plus précieuse, plus émouvante que la couleur
des fleurs elles-mêmes ; et, soit que pendant l'après-
midi il fît étinceler sous les nymphéas le kaléidoscope
d'un bonheur attentif, silencieux et mobile, ou qu'il
s'emplît vers le soir, comme quelque port lointain du
rose et de la rêverie du couchant, changeant sans cesse
pour rester toujours en accord, autour des corolles de
teintes plus fixes, avec ce qu'il y a de plus profond, de
plus fugitif, de plus mystérieux - avec ce qu'il y a
d'infini - dans l'heure, il semblait les avoir fait fleurir
en plein ciel.

Marcel Proust, Du côté de chez Swann 

Claude Monet 

 

00:25 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Proust, Nymphéas

mercredi, 19 septembre 2007

Appel à textes

Nous attendons vos propositions de textes pour nourrir les numéros à suivre : toujours dans un format court (un feuillet suffit), de création et inédit avec proposition d'illustration(s) à l'appui.
En vérité nous avons surtout besoin de nourrir les rubriques CHRONIQUES (sur des livres oubliés ou récents), VIE DU LIVRE, EVENEMENTS (compte-rendus d'événements auxquels vous assistez et qui laissent des traces), ENTRETIENS.
Le prochain numéro pourrait paraître début novembre.
Nous songions à l'orienter vers le thème du voyage, de l'ailleurs. Juste avant la froidure.
Nous comptons sur vous
Le comité de rédaction

PS- adressez vos propositions à l'adresse suivante : renaudfran@free.fr

court ou long

" Si la morale de Cléopâtre eût été moins courte, la face du monde aurait changé. Son nez n’en serait pas devenu plus long. "

Lautréamont 

Jennifer Jones

0265d8bf273716742d0799928e60eb19.jpgDécouvert sur le blog de Alain Bagnoud, cette photo de l'actrice Jennifer Jones, qui a joué Madame Bovary dans le film de Vincente Minnelli.

Je découvre ici qu'elle a joué également dans une adaptation de L'Adieu aux armes, d'après Hemingway par Vittorio de Sica.

e920f3dc8f6ae5185dac057e659b45c8.jpgLà, c'est dans Duel au soleil.

 

 

mardi, 18 septembre 2007

Un article sur "Le Sourire de Cézanne"

Dans le dernier numéro du magazine Olé, à télécharger ici

comme un lièvre dans le poivre

"Je suis maintenant comme un lièvre dans le poivre depuis 3 semaines"

Mozart, en train d'écrire L'Enlèvement au sérail, 1782

03:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Mozart

On voit donc se dessiner l’enjeu militaire planétaire du XXIe siècle

da9d8c55b3d2a9747caeac9d9050fcf4.jpgOn voit donc se dessiner l’enjeu militaire planétaire du XXIe siècle : il opposera les Etats-Unis à la Chine. Nous sommes dans une Quatrième Guerre mondiale, la troisième ayant été gagnée contre les Russes, à la fois par les Américains, pour la force de frappe et la guerre des étoiles, les Anglais, pour l’espionnage, et Jean- Paul II, pour le combat spirituel. Avec les Chinois, cela va être une autre paire de manches.[...] Il y a une guerre incessante : celle qui nous saute à la figure à travers le terrorisme déchaîné par la stratégie directe. Et une guerre plus secrète qui se mène sans cesse, pas seulement économique, et dont les Chinois sont en train de tirer la plupart des fils. Si l’adversaire est unilatéral, je vais faire du multilatéralisme ; comme l’adversaire est capitaliste, je vais devenir encore plus capitaliste. Pratiquer la défensive stratégique, utiliser la force de l’adversaire pour la retourner en ma faveur. Le Chinois s’appuie d’instinct sur la compréhension interne de ce que l’adversaire ose, veut, calcule et est obligé de faire. Il mène une guerre défensive qui peut durer une éternité : sa conception du temps n’est pas la nôtre. Cette guerre peut se prolonger indéfiniment pour user l’adversaire. Elle ne cherche pas l’anéantissement, mais la domination. C’est donc en prenant le point de vue chinois qu’on voit l’histoire de la métaphysique s’achever dans sa propre perversion : dans le nihilisme accompli, qui peut tout à fait être emprunté par la logique chinoise sans qu’elle sorte réellement de sa propre substance. L’être, le non-être, le néant sont redistribués autrement.

Extraits de "Guerres Secrètes" de Philippe Sollers, à paraître le 4 octobre

Plus d'infos ici

"Portrait de l'Homme au gant", détail
par Tiziano Vecellio dit Titien

lundi, 17 septembre 2007

La vigilance

ac2987047831e25060158259bd19b571.jpg"La vigilance repose, l'hypocrisie fatigue"

Tableau de Frédérique Azaïs

dimanche, 16 septembre 2007

A Terre des livres

Depuis quelques jours, un nouvel espace OCCASIONS
s'est ouvert au premier étage de la librairie. Vous y trouverez notamment un vaste choix en littératures française et étrangères, mais aussi des rayons jeunesse, BD, etc.
Les rencontres à venir, à la librairie et ailleurs :
Mercredi 19 Septembre, à 20 h
la librairie sera présente à la Maison des Passages
(44 rue Saint Georges, 5e)
"Ces israéliens contre l'occupation"
Rencontre avec DANIEL TSAL & YAAR PERETZ, refuzniks
 A l'initiative du Collectif 69 de Soutien au Peuple Palestinien
***

Mardi 25 septembre, 19 h
la librairie sera présente à la Bourse du Travail de Lyon
(Place Guichard) :
"Quels choix s’imposent aux sociétés face à la crise écologique ?"
En présence de Geneviève AZAM, économiste et membre du conseil scientifique d'Attac France et de Serge LATOUCHE, économiste, partisan de la décroissance soutenable, membre fondateur de La ligne d’horizon.
Conférence-débat organisée par ATTAC Rhône
***
Mercredi 26 septembre, 19 h
Brésil, repenser le territoire
A l'occasion de la parution du numéro 81.3 de la revue Géocarrefour
coordonné par Bernard BRET,
rencontre avec Céline BROGGIO, Leca ENALI DE BIAGGI et Bernard BRET (Université Jean Moulin)
Pays émergent, le Brésil est une puissance qui compte déjà dans le monde. Pour les géographes français et brésiliens qui proposent ce numéro de Géocarrefour, repenser son territoire est un moyen de mieux comprendre ses atouts et ses problèmes. Les articles étudient successivement les inégalités socio-spatiales à travers les héritages historiques, les transformations de l'usage du sol, les problèmes amazoniens, l'aménagement touristique du littoral bahianais, les problèmes urbains de Recife. Mais, tout cela trouve son sens dans les transformations politiques en cours : les enjeux territoriaux de la démocratisation et l'apparition d'une culture géographique dans la société à travers une meilleure maîtrise des cartes permettent enfin  une lecture de géographie politique interne du géant de l'Amérique latine.
***

Mercredi 10 octobre, 19 h
Rencontre avec Lilian MATHIEU à l'occasion de la parution de l'ouvrage : "La condition de prostituée", Ed. Textuel.
***
Du mardi au samedi : 10 h 19 h
Fermeture hebdomadaire les dimanche & lundi

Visitez le site de la librairie : http://terre.des.livres.free.fr/

TERRE DES LIVRES, librairie - 86, rue de Marseille 69007 Lyon
* 04 78 72 84 22
Tram 1 & 2, arrêts Centre Berthelot
& Rue de l’Université - terre.des.livres@free.fr 

samedi, 15 septembre 2007

Soulevé par un rire infini...

"Comme la mouche malheureuse, obstinée à la vitre, je me tiens aux confins du possible et me voici moi-même perdu dans les fêtes du ciel, soulevé par un rire infini. Mais LIBRE... (mon père me répétait souvent - alarmé de la « mauvaise tête » en moi - « le travail, c’est la liberté »)... émancipé de la servitude par la CHANCE."

Georges Bataille

Lire plus ici 

vendredi, 14 septembre 2007

Concours d'étiquettes de vin !

06bbe48d1a50da16e4d48b79bc3daa1f.jpgTIRE BOUTEILLES organise une exposition collective d'étiquettes de vin en novembre. Particularité : votre étiquette doit être au format 50 x 65 (dit format raisin)

Toutes les techniques sont possibles (peinture, graph, photo, écriture…)
 Vous pouvez y participer en créant votre propre étiquette sur le vin de vos rêves, votre domaine idéal, en imaginant un cépage inconnu, un assemblage inédit, ou tout ce que vous pouvez imaginer à propos du vin…

Autres contraintes:

 - une étiquette par personne,
- l'œuvre doit être assez plate en cas d'utilisation de techniques peu conventionnelles
 - vous amenez votre création sur place prête à être accrochée (de préférence avant le vernissage)
 - le vernissage est prévu le 3 novembre 2007
 - l'expo durera pendant les trois semaines suivantes

 L'expo pourrait tourner chez les cavistes du réseau "les caves se  rebiffent", ainsi que dans les caves acquises à notre cause.

TIRE BOUTEILLES 20 boulevard de Strasbourg -34000- MONTPELLIER
 http://www.tire-bouteilles.com  Tél./fax : 04 67 64 54 14
 courrier@tire-bouteilles.com
 ou contact : François Bouët illustrateur depuis le siècle dernier
 04 67 64 54 11 (dom) 04 67 64 01 17 (atelier) 06 86 76 14 91
 http://fbouet.monsite.wanadoo.fr

 

Troisième acte

d1b58e2eb5c61041358b30c86d78714f.jpg"J'ai la tête et les mains si pleines du troisième acte qu'il ne serait pas étonnant que je me transforme moi-même en troisième acte."

Mozart

Cézanne, Une moderne Olympia

00:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Mozart, Cézanne

jeudi, 13 septembre 2007

Rappel : Derniers jours pour le concours "Le Sourire de Cézanne"

f9fe03afb9539f4fb729aa4e5ec3674e.jpgInscriptions jusqu'au 25 septembre : Toutes les infos ici

Nous sommes le feu lui-même

baf7486f7b67cfc37c7ee7e5598a303b.jpgFini d'être consumés par le feu, nous sommes le feu lui-même !

00:20 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : feu