mardi, 28 juillet 2020
Une symphonie du nouveau monde
La sirène du steamer mugit. La fumée s’échappe à gros bouillons et rejoint les nuages, effacées leurs traces. Le sillon se dévide dans une infinie lenteur. L’horizon s’enflamme de jets saccadés, monstrueux, barbaresques. Le ciel est une lutte, un amas de lances, un combat fratricide. Ainsi le ciel. De grandes orgues joufflues gonflées de nuit. Une symphonie du nouveau monde.
Raymond Alcovère, extrait de "L'aube a un goût de cerise", N&B éditions, 2010
Photo : Hengki Koentjoro
08:55 Publié dans L'Aube a un goût de cerise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'aube a un goût de cerise, hengki koentjoro
dimanche, 26 juillet 2020
Bourvil

20:16 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bourvil
Felix Vallotton, Ciel de tempête, 1916

20:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : félix vallotton
samedi, 25 juillet 2020
Sans avoir jamais existé
« La vie et le monde sont le songe d'un dieu ivre qui s'échappe furtivement du banquet divin et s'en va dormir sur une étoile solitaire, ignorant qu'il crée ce qu'il songe... Et les images du songe se présentent tantôt dans une extravagance bigarrée, tantôt harmonieuses et raisonnables... L'Iliade, Platon, la bataille de Marathon, la Vénus de Médicis, le Munster de Strasbourg, la Révolution française, Hegel, les bateaux à vapeur, sont des pensées issues de ce long rêve. Mais un jour, le dieu se réveillera en frottant ses yeux bouffis, il sourira et notre monde s'enfoncera dans le néant sans avoir jamais existé... »12:20 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henri heine
mercredi, 22 juillet 2020
Miroir
« Ne te fais pas le propriétaire des dénominations, ne sois pas un magasin à calculs ; ne te comporte pas comme un préposé aux affaires ou un maître de sagesse. Sache aller jusqu'au terme de l’illimité et vagabonder dans l’invisible. Tire parti de ce que tu as reçu du Ciel sans en chercher avantage. Contente-toi d’être vide. L’esprit de l’homme parfait est un miroir. Un miroir ne reconduit ni n’accueille personne ; il renvoie une image sans la garder. C’est ainsi qu’il domine les êtres sans les blesser. »16:42 Publié dans Grands textes, illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rainer czerwonka, zhuangzi
Voici les temps des trajets par train depuis Paris en 1882

10:17 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : train
samedi, 18 juillet 2020
Qui est vivant ?
Vincent van Gogh, Autoportrait, 1889.20:29 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : van gogh, yannick haenel
Comment identifier le doute avec certitude ?

18:39 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
Une image de la France au Moyen Âge (début XVe)

11:41 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moyen age
vendredi, 17 juillet 2020
La poésie
« La poésie est cette vie de secours où l’on apprend à s’évader des conditions du réel, pour y revenir en force et le faire prisonnier. »09:24 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : léon-paul fargue
mardi, 14 juillet 2020
Felix Vallotton, mon portrait, 1885

10:25 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : félix vallotton
lundi, 13 juillet 2020
Fond
"Les articles de fond ne remontent jamais à la surface"16:34 Publié dans humour, presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boris vian
vendredi, 10 juillet 2020
On n’est jamais plus heureux qu’à deux
On n’est jamais plus heureux qu’à deux. Sans témoin. Tout à donner à l’autre, que personne n’en sache rien. Mystère des rencontres, de l’intime. Irréductible au qu’en dira-t-on, au regard extérieur qui objective, juge, transforme, colporte, trahit. Rien que le regard doucement posé de l’autre. Bien sûr ça ne dure qu’un temps, l’autre n’est jamais complètement à soi. Mais on peut rêver un moment. De même à l’instant où on voit la beauté, penser que l’univers en est tissé. Il l’est peut-être...
Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", roman, édtions n & b, 1998
Photo : Ferdinando Scianna
18:50 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fugue baroque, ferdinando scianna
jeudi, 09 juillet 2020
Toute impatience a disparu
Jusqu’à la fin Cézanne s’est consacré au travail. La série de portraits du jardinier Vallier est éblouissante. J’aime par dessus tout l’aspect des gens qui ont vieilli sans faire violence aux usages en se laissant aller aux lois du temps. Je hais l’effort de ces lois. L’homme assis tranquillement dans son jardin, c’est Cézanne, en paix, fondu dans la nature. A un moment on est l’œuvre, l’artiste a atteint son but. Le jardinier Vallier, c’est nous. Voilà son legs ; visiblement, toute impatience a disparu.
Extrait du roman "Le sourire de Cézanne", Raymond Alcovère, n & b éditions, 2007
Cézanne, Le jardinier Vallier
11:48 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le sourire de cézanne, cezanne
vendredi, 03 juillet 2020
Voici l'état de guère

22:19 Publié dans Humeur, humour, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

















