mardi, 30 août 2011
Hemingway à l'ouïe nue
13:45 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : hemingway
dimanche, 28 août 2011
Pensée du matin
"Dans la pensée toute chose devient solitaire et lente."
Heidegger
08:42 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : heidegger
mercredi, 24 août 2011
Véronese pour toujours
L'harmonie, la grâce, la beauté...
19:50 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : veronese
dimanche, 21 août 2011
Le plus simple
« Le plus simple ou le plus proche sera toujours le plus riche et le plus mystérieux. »
Philippe Sollers Nicolas de Staël
10:18 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : philippe sollers, nicolas de staël
mercredi, 17 août 2011
Hölderlin
"Les dieux viennent sans être devinés, seuls les enfants s'efforcent vers eux, le bonheur est trop aveuglant, trop clair."
"Les souffles d'Italie l'accompagnent, la mer envoie avec lui ses nuages, ses plus beaux soleils."
"Les jours se mêlent dans un ordre plus audacieux."
"Tous les visages semblent parents."
"Le Nil s'avance et tend ses bras pleins de désirs."
"Permets à mon âme d'aller au fond de ton abîme, souvenir de ta Tranquillité."
"La fête passe, et tout reprendra demain son chemin sur l'étroite terre."
"Une Loi veut que tout se glisse comme des serpents au coeur des choses."
"Les murs se dressent, silencieux et glacés, les girouettes crient dans le vent."
"La Nature est plus vieille que le temps, elle domine les dieux de l'Orient et ceux du soir."
Hölderlin
19:57 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : hölderlin
lundi, 15 août 2011
Cézanne m'apprit à regarder la nature chinoise
01:51 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 août 2011
Poséidon, de Franz Kafka
Poséidon était assis à son bureau et comptait. L’administration de tous les océans représentait une somme de travail infinie. Il aurait pu avoir autant d’assistants qu’il aurait voulus, et il en avait beaucoup, mais comme il prenait sa charge très au sérieux, il recomptait tout lui-même, et ainsi les assistants ne lui étaient pas d’un grand secours. On ne peut pas dire que son travail le réjouissait, et il ne l’accomplissait à vrai dire que parce qu’il lui était imposé. Il avait déjà postulé souvent à des emplois plus joyeux (c’est ainsi qu’il s’exprimait), mais à chaque fois qu’on lui faisait différentes offres, il s’avérait que rien ne lui convenait mieux que son poste actuel. Il était aussi très difficile de trouver quelque chose d’autre pour lui. Il n’était bien sûr pas possible de l’affecter à une mer déterminée, car, sans parler du fait qu’ici aussi le travail comptable n’était pas moindre, mais seulement plus vétilleux, le grand Poséidon ne pouvait avoir qu’un poste de responsabilité. Et si on lui proposait un poste hors de l’eau, il se sentait mal rien qu’à se l’imaginer, son souffle divin s’accélérait, son buste d’airain vacillait. D’ailleurs on ne prenait pas ses plaintes vraiment au sérieux ; quand un puissant ne cesse de se lamenter, il faut essayer de faire semblant de lui céder, même dans les situations sans issue ; personne ne songeait vraiment à le suspendre de sa charge, car il avait été destiné depuis le début des temps à être le dieu des océans et devait le rester. Ce qui l’énervait le plus – et provoquait son insatisfaction à son poste –, c’était d’entendre parler des images qu’on se faisait de lui, comme celle par exemple où il conduisait sans cesse son char à travers les flots tenant son trident. Pendant ce temps-là, il restait assis au fond de l’océan et n’arrêtait pas de compter, cette activité monotone étant uniquement interrompue de temps à autre par un voyage à Jupiter, voyage dont il revenait d’ailleurs furieux la plupart du temps. Ainsi il avait à peine vu les océans, juste de manière fugitive lorsqu’il montait en se dépêchant à l’Olympe, et il ne les avait jamais réellement traversés. Il avait coutume de dire qu’il attendait pour cela la fin du monde, alors il y aurait bien un moment de calme où il pourrait encore, juste avant que tout s’achève et après avoir contrôlé son dernier compte, faire rapidement un petit tour.
21:58 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franz kafka
mercredi, 10 août 2011
Tout va très bien
13:55 Publié dans Actu | Lien permanent | Commentaires (1)