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mercredi, 17 août 2011

Hölderlin

"Les dieux viennent sans être devinés, seuls les enfants s'efforcent vers eux, le bonheur est trop aveuglant, trop clair."

"Les souffles d'Italie l'accompagnent, la mer envoie avec lui ses nuages, ses plus beaux soleils."

"Les jours se mêlent dans un ordre plus audacieux."

"Tous les visages semblent parents."

"Le Nil s'avance et tend ses bras pleins de désirs."

"Permets à mon âme d'aller au fond de ton abîme, souvenir de ta Tranquillité."

"La fête passe, et tout reprendra demain son chemin sur l'étroite terre."

"Une Loi veut que tout se glisse comme des serpents au coeur des choses."

"Les murs se dressent, silencieux et glacés, les girouettes crient dans le vent."

"La Nature est plus vieille que le temps, elle domine les dieux de l'Orient et ceux du soir."

Hölderlin

19:57 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : hölderlin

Commentaires

Moi j'aime bien la 3ième. Bon week l'ami !

Écrit par : Hélène O | vendredi, 19 août 2011

Et pour cause ! Bon week-end, bises

Écrit par : Ray | vendredi, 19 août 2011

Merci Raymond ; en écho à la première phrase "Les dieux viennent sans être devinés..." :

Heidegger : "Les poètes sont ceux des mortels qui, chantant gravement le dieu du vin, ressentent la trace des dieux enfuis, restent sur cette trace, et tracent ainsi aux mortels, leurs frères, le chemin du revirement. (...) Être poète en temps de détresse, c’est alors : chantant, être attentif à la trace des dieux enfuis. Voilà pourquoi, dans la langue de Hölderlin, la nuit du monde est la « nuit sacrée »"

Hölderlin : "Mon âme est comme un cristal sans feinte, où la lumière fait l’épreuve d’elle-même, quand..."

Écrit par : Fayçal | vendredi, 19 août 2011

Magnifique, merci !

Écrit par : Ray | dimanche, 21 août 2011

Les commentaires sont fermés.