vendredi, 14 février 2014
La fabuleuse machine d'Anticythère
Le matin du 4 avril 1900, à l’approche de Pâques, la tempête gronde dans les eaux de la Grèce. Des pêcheurs d’éponges venus de Symi, tout près de la Turquie, s’abritent dans la petite île d’Anticythère. Elle est sur le passage de la plupart des bateaux, entre la Crète et le Péloponnèse. Vers midi, une accalmie arrive, le ciel se dégage. Elias Lykopantis enfile alors son scaphandre et plonge aux abords de la côte. Il remonte à la surface le sourire aux lèvres : il a vu, par 62 mètres de fond, des hommes nus et des chevaux ! Pour le prouver, il remonte avec la main d’une statue en bronze. On saura plus tard qu’elle appartient à la statue dite du « Philosophe ». Certaines des plus belles œuvres de l’Antiquité sont aux pieds de ces marins ; sculptures et verres précieux ! Mais pas seulement... Un objet étrange - il ne mesure pas plus de 20 centimètres et n’a pas tout de suite retenu l’attention parmi tous ces trésors - s’avérera être une découverte inestimable. Elle va bouleverser notre connaissance de l’Antiquité.
Extrait de "Histoires vraies en mer Méditerranée". La fabuleuse machine d'Anticythère, début du texte, Raymond Alcovère, Papillon rouge éditeur.
20:01 Publié dans Histoires vraies en Mer Méditerranée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoires vraies en mer méditerranée, machine d'anticythère