jeudi, 23 juin 2022
La beauté des roches
Photo : Lionel André
19:22 Publié dans Sublime, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lionel andré
jeudi, 04 novembre 2021
Cerisier d'automne, photo de Lionel André
23:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lionel andré
mardi, 18 août 2015
ils vont être contraints de l'aimer
"Chacun est le fils de ses œuvres, et comme la passivité fait son lit, elle se couche. Le plus grand résultat de la décomposition catastrophique de la société de classes, c'est que, pour la première fois dans l'histoire, le vieux problème de savoir si les hommes, dans leur masse, aiment réellement la liberté, se trouve dépassé: car maintenant ils vont être contraints de l'aimer."
Guy Debord, Préface à la quatrième édition italienne de " La Société du Spectacle "
Photo de Lionel André, la forêt des Carroz, mars 2009
04:31 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liberté, guy debord, lionel andré
jeudi, 25 juin 2009
Une pause de quelques jours
Pour cause de panne d'ordi, à très bientôt
Lionel André (pastels gras sur papier et photographie , juin 2009)
16:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lionel andré
lundi, 27 avril 2009
Possession
"Nous sommes vraiment les animaux lourds et laboureurs de notre langage qui nous possède d'une façon beaucoup plus fine, beaucoup plus virevoltante, beaucoup plus explosive que nous nous permettons de le penser"
Philippe Sollers, Grand beau temps
Lionel André encre et photographie avec le Yi-king , 2009
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, lionel andré
lundi, 09 mars 2009
Prélude à la délivrance (5)
L'impossibilité à vivre en dehors des critères de la valeur d'échange, et même à concevoir sa vie en dehors du marché, mène au malheur le plus boursouflant, ainsi qu'à l'atermoiement le plus boueux. Ni le confort, ni l'argent, ni même le pouvoir ne sont capables de combler les inconsolés du nihilisme. Rien ne compense l'inaccès à la poésie, même par l'abjection qui la condamne. Les inconsolés du nihilisme se sentent abandonnés, quand c'est eux-mêmes qui se sont abandonnés en recherchant ce qui précisément, ne les comble pas : l'argent, le confort et le pouvoir ; et en se détournant de cette jouissance poétique pourtant disponible à chaque instant, et qui fait signe, là, à portée de main, dans ce petit écart scintillant qui sépare chacun de son propre salut. Le sentiment d'être berné pousse en dernier ressort les plus amochés à se venger autant qu'à désirer avidement leur sanction.
Photo de Lionel André, la forêt des Carroz,mars 2009
Voir ici son blog, le texte vient aussi de son blog et du livre suivant :
Yannick Haenel, François Meyronnnis, Prélude à la délivrance, Gallimard 2009, collection L'Infini
02:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haenel, meyronnis, lionel andré, prélude à la délivrance
vendredi, 20 février 2009
Rien de plus beau qu'un arbre
"Seul un esprit très rapide peut savourer la lenteur"
Vivant Denon
Vivant Denon, "Le Cavalier du Louvre", fondateur du Musée du même nom, remember, le pavillon Denon, c'était l'ancienne entrée, maintenant on y pénétre par une pyramide, il reste l'aile Denon ; Vivant Denon (quel nom !) a participé à l'expédition en Egypte de Bonaparte (1798-1801), son récit de voyage et ses gravures ont leu un succès considérable et ont lancé la mode de l"Egyptomanie, qui n'a pas cessé depuis...
00:15 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : arbre, lionel andré, vivant denon
samedi, 07 février 2009
Profession : Voyageur du temps !
Philippe Sollers, Grand beau temps, Aphorismes et pensées choisies, Le Cherche Midi, 2008, extraits :
- Le temps ne travaille pas, c'est pourquoi il t'est favorable
- Apprenez à manquer
- C'est très beau des gens qui s'efforcent vers ce qu'ils sentent comme essentiel. Cela ne veut pas dire qu'ils l'atteindront, mais c'est très beau qu'ils fassent cet effort
- Lacan a dit un jour "les sentiments sont toujours réciproques"
Lionel André, encre sur papier et photographie
03:22 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : philippe sollers, grand beau temps, lionel andré
vendredi, 16 janvier 2009
La Perle (en clin d'oeil à Lionel André)
Voici dans le repli de notre substance la perle qui est le grain métaphysique, soustrait à la fois par le silence en lui de toute vocation terrestre à la menace du germe intérieur comme de la critique externe, une condensation de la valeur, une goutte de lait, un fruit détaché et sans tige, une solidification de la conscience, l'abstraction jusqu'à la lumière de toutes les couleurs, une conception immaculée. L'âme blessée et fécondée possède au fond d'elle même un appareil qui lui permet de solidifier le temps en éternité. C'est la perle, c'est cette réalisation de l'essence, c'est cet un nécessaire, c'est ce résumé entre nos doigts de toute possession qui sert de porte, nous dit l'Apocalypse, à la Jérusalem céleste. Elle ne brille pas, elle ne brûle pas, elle touche : fraîche et vivifiante caresse pour l'oeil, pour l'épiderme et pour l'âme. Nous avons contact avec elle. Telle est l'étoile polaire que le pèlerin taoïste va cueillir dans le moyeu même de la roue universelle : tel est le limpide joyau qui est enchâssé entre les deux sourcils de Bouddha.
Paul Claudel, L'oeil écoute
Une perle brillante exprime la réalité sans la nommer réellement ; c'est le nom de l'univers. Elle contient le passé inépuisable existant à travers le temps et parvenant jusqu'au présent. Dans le présent existent corps et esprit qui sont la perle brillante. Un brin d'herbe, les arbres, les montagnes, les rivières de ce monde ne sont pas seulement ce qu'ils sont, ils sont la perle brillante.
Dogen
Photo de Lionel André (voir ici son site : Fleuves et montagnes sans fin)
00:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, perle, dogen, paul claudel, lionel andre
mercredi, 26 novembre 2008
Sans le vrai deux, il n’y a pas de vrai trois
" Je crois que la Chine peut amener quelque chose à l’Occident avec son intuition ternaire. L’Occident a privilégié la logique duelle, ce qui constitue sa grandeur. Cette séparation du sujet et de l’objet fut sa démarche originale. Cela étant, maintenant qu’on a conquis la matière et le monde entier, il est peut-être temps de valoriser la dimension ternaire. La Chine n’a peut-être pas assez privilégié le deux, qui représente le droit, le respect de l’autre, la démocratie et la liberté. Or sans le vrai deux, il n’y a pas de vrai trois."
François Cheng
00:15 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chine, françois cheng, lionel andré