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mercredi, 13 septembre 2023

Auguste Renoir, autoportrait, 1876

auguste renoir

Renoir en couleur, 1876

auguste renoir

samedi, 06 mai 2023

A travers le corps

Doubles, auguste renoirDepuis longtemps je savais qu’un événement incommensurable allait arriver. Puis, un été chassant l’autre, une langueur s’est installée. À présent, me voici étrangement calme. Mais il faut commencer au début…

J’ai vécu longtemps à l’écart du monde. Heureuse atmosphère de l’école, bavardages incessants, rires, rêves, jeux, désirs partagés. J’ai souffert de quitter mes parents puis j’ai aimé cet enseignement magique, les histoires qu’on nous racontait, tous ces récits merveilleux, et la musique. La musique est comme la rêverie, la pensée, un supplément d’âme, un univers où se déploie, libre, convulsive, passionnée, la beauté du monde.

Ici, le temps n’est jamais froid. Les étés sont brûlants mais les murs épais apportent une bienfaisante fraîcheur, ondulations du vélarium sous le vent tiède. Et la terre regorge de fruits délicieux sous le soleil bouton d'or.

Ma mère jouait de la harpe avant que je m’endorme, ses mains étaient des mouettes, un froissement d’ailes. J’apercevais la mer et la côte en échancrures, les oliviers vert tendre sur la terre rouge, les grenadiers, lilas et sycomores en taches plus sombres sur l’horizon. J’aimais ce dialogue des couleurs, le vol écarquillé des papillons et les senteurs fuchsia de l’été.

J’ai vécu dans cette école à l’abri de la misère du monde. Étrange et sculpturale paix. J’ai lu, des années durant, les vieux textes, écouté les légendes et les épopées vertigineuses. Les témoignages de mes ancêtres, leurs voyages merveilleux...

Sur cette mer qui n’en est pas une, les nuits de lune, j’aimais glisser sur une barque et rêver aux étoiles. Flotter sur l’onde comme un nénuphar,  fleur de lotus détachée du monde et pourtant reliée à lui.

Et puis, de loin en loin, un je ne sais quoi d'autre traversait mon corps, mon corps et mon âme mêlés, j'aimais bien cette sensation, là je me sentais vivre.

Raymond Alcovère, début de la nouvelle "A travers le corps", extraite du recueil "Doubles", vient de paraître.
Commande auprès de l'éditeur :
138 pages au format 10x15 ; 9 € (3,5 € de port ; prix forfaitaire quel que soit le nombre d'exemplaires)
Également disponible à la librairie Sauramps à Montpellier
 
A écouter ici en podcast sur Radio Clapas une interview à propos du recueil : https://audmns.com/ZMeUgEL

10:22 Publié dans Doubles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doubles, auguste renoir

lundi, 23 janvier 2023

Auguste Renoir

auguste renoirAuguste Renoir (en premier plan), Pierre Bonnard et Misia Natanson, photographiés par Alfred Natanson, après les funérailles du poète Stéphane Mallarmé. Septembre 1898

vendredi, 25 septembre 2020

Renoir, nature morte avec fraises, 1880

Renoir fraises.jpg

15:47 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auguste renoir

samedi, 03 juin 2017

Renoir (Auguste)

Renoir.jpg« Nous voulions dans nos tableaux des accords gais, de la vie sans littérature. Un matin, l'un de nous, manquant de noir, utilisa du bleu. L'impressionnisme était né » : a-t-il écrit en 1874. Avec un nom pareil, il ne pouvait être que le peintre de la couleur, des femmes en couleur ! Écoutons-le : « Quels êtres admirables que ces Grecs, leur existence était si heureuse qu’ils imaginaient que les dieux, pour trouver leur paradis et aimer, descendaient sur la terre… Oui la terre était le paradis des dieux. Voilà ce que je veux peindre. » Il y est arrivé ! Il a écrit aussi : « Quand une chose est triste, on trouve ça toujours très bien. Faites quelque chose de gai et on vous tombe sur le dos. » Il y avait le fameux rire de Renoir : « Je sais bien qu'il est difficile de faire admettre qu'une peinture puisse être de la très grande peinture en restant joyeuse. Parce que Fragonard riait, on a eu vite fait de dire que c'était un petit peintre. » « Aussi longtemps que j'ai eu des jambes, rien ne m'était plus agréable qu'une promenade à travers les salles du Louvre ; je ne connaissais pas de plaisir plus reposant. Je retrouvais là, sur tous les murs, de vieux amis, avec lesquels j'aimais rester et auxquels je découvrais toujours des qualités nouvelles... »
Raymond Alcovère, extrait de Roman de romans, 2016

dimanche, 12 juin 2016

Claude Monet lisant, par Auguste Renoir

Claude Monet, auguste renoir

Renoir

CksCw8NXAAAm7j4.jpgRenoir : «Je crois que je commence à y comprendre quelque chose», murmurait-il à sa garde-malade en lui rendant ses pinceaux peu avant sa mort.

21:40 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auguste renoir

mercredi, 07 octobre 2015

Renoir, étude de femme

Renoir étude de femme.jpg

03:22 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auguste renoir

mardi, 29 septembre 2015

Avec amour

renoir2.jpg"La peinture permet de regarder les choses en tant qu'elles ont été une fois contemplées avec amour." Paul Valéry

Auguste Renoir

samedi, 22 novembre 2014

On vous tombe sur le dos

4-Bather-with-Blonde-Hair-female-nude-Pierre-Auguste-Renoir.jpg« Quand une chose est triste, on trouve ça toujours très bien. Faites quelque chose de gai et on vous tombe sur le dos. »

Auguste Renoir

12:49 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auguste renoir

dimanche, 30 décembre 2007

Sous un micocoulier

1940b5fa4d56472502074e1d181fd7f4.jpgSous un micocoulier, les feuilles vert-pâle se  trémoussent dans un bruit d’orgues puis lampées plus basses, fondantes, andante avec cette rafale ardente, pianissimo vent coulis, trémulement des frondaisons, poussées plus lascives des basses encore par les côtés,  se laisser bercer, musique qui revient et ne s’arrête jamais, roulis de cloches, coulée mauve dans le crépitement du soleil, ondoiement sonore en diagonale se faufilant entre les maisons, lignes croisées qui se  brisent, parterre de roses roses devant moi, comme un feu sous le soleil, balancement léger, vivifiant. Mon âme tire des traits, ondule, corrige, batifole, rectifie encore, laisse çà et là des points de suspension, ailleurs des traînées de lumière, de grands chants de mots.  La maison me paraît vaste, immense, voilà le paysage qui m’attend, à explorer jusqu’à la fin des jours. Fleuve ou ruisseau, la vrai amoureux du voyage voyage pour voyager, explorateur insatiable.

Raymond Alcovère, Extrait de "Fugue baroque", roman, n & b éditions, 1998

Auguste Renoir