mardi, 26 août 2008
Les questions que chacun brûle de se voir poser en matière de cinéma
Avertissement : ce questionnaire, libre de droits résulte du pillage et de la réadaptation de la version proposée par Ludovic Maubreuil, déjà recyclée par Pierre Cormary, puis Jean-Louis Kuffer et enfin par moi-même, à suivre donc...
1). Quel est le dernier film que vous ayez vu en salle et qu’en avez-vous pensé ?
J’ai toujours rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit, un petit bijou d’humour noir…
2). Quelle est la meilleure définition qu’un cinéaste vous ait donnée de son art ?
J’aime bien ces mots de Truffaut dans La Nuit américaine, où il fait dire à son propre personnage : « Les films sont plus harmonieux que la vie, Alphonse. Il n’y pas d’embouteillages dans les films, pas de temps morts. Les films avancent comme des trains, tu comprends, comme des trains dans la nuit ».
3) Le chef-d'oeuvre ab-so-lu ?
Allez, trois… : Le Guépard de Visconti, Le Port de l’angoisse de Howard Hawks et Casablanca de Michael Curtiz
4) S’il fallait citer un seul réalisateur :
Charlie Chaplin
5) Une séquence qui vous a fait pleurer :
La semaine dernière, le dernier plan de Le vieil homme et l’enfant : le regard de Michel Simon quand il voit partir le gamin.
6) La séquence qui vous fait le plus rêver :
Gene Kelly chantant Singing in the rain
7) Un film dans lequel vous auriez aimé entrer ?
Les Aventuriers de l’Arche perdue
8) La scène d'amour qui vous a ému ces trois dernières années ?
Le final de Casablanca
9) Le comédien qui vous a le plus touché ?
Raimu
10) Le film le plus résolument tordant ?
Les films : ceux des Marx Brothers, pour leur sérieux dans la plus totale subversion
11) Le trait comique chez un comédien ?
Si l’on met de côté les grands burlesques américains, Les énervements de Louis de Funès et le visage ahuri de Bernard Blier
12) Votre film préféré d'Alfred Hitchcock ?
Les Enchaînés (Notorious). Mais La Mort aux trousses n’est pas loin
13) Votre émotion la plus mémorable liée à l’utilisation de la couleur d’un film ?
L’ouverture du Guépard : les couleurs de la Sicile. Et puis tous les films de Stanley Kubrick
14) Quel film constitue-t-il la plus forte critique de la guerre ?
Un film qui m’a marqué à tout jamais quand j’étais gamin ; Catch 22 de Mike Nichols
15) Le plus grand ratage d’une adaptation de roman ?
La liste est trop longue, je préfère citer les adaptations réussies, beaucoup plus rares : outre ceux déjà cités dans le questionnaire, j’aime beaucoup Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud, et The Dead de John Huston, son dernier film d'après la dernière nouvelle de Gens de Dublin de James Joyce.
16) Citez le film dont le mauvais esprit vous ait le plus réjoui :
Les Tontons flingueurs
17) Quand avez-vous réalisé pour la première fois que les films étaient réalisés ?
Je ne sais pas, mais ce fut sans doute un moment difficile !
00:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, questionnaire
vendredi, 23 mai 2008
Troisièmes Rencontres du Livre-film, faire le cinéma de la littérature
USINE SAINTE MARTHE, LE PRÉ BATTOIR 42220 SAINT JULIEN MOLIN MOLETTE
Samedi 7 juin et dimanche 8 juin 2008
Jean-Jacques Marimbert y présentera son film :
Le corps de l’océan ( 12’30) 2008 Texte et voix Jacques Marimbert. Extrait de : Le corps de l’océan Editions Jean-Pierre Huguet Carnet des 7 collines. 2007
(Images extraites du film)
09:35 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinema, littérature, jean-jacques marimbert
dimanche, 20 avril 2008
La survie du cinéma d’art et essai, c’est David contre Goliath
"Les salles art et essai représentent la moitié des cinémas en France. Or ces salles, qui se battent pour diffuser un large éventail de films venant du monde entier, se heurtent à l’offensive des grands groupes comme UGC ou Gaumont, qui multiplient les attaques et, surtout, à l’instauration de cartes de cinéma illimitées."
13:09 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, art et essai
samedi, 12 avril 2008
J'ai toujours rêvé d'être un gangster
Un film très drôle, décalé, loufoque et intelligent !
Voici le point de vue du réalisateur : Après Janis et John, Samuel Benchetrit a eu du mal à se remettre à écrire pour le cinéma. La sortie avait été trop pénible à vivre pour lui. "J'avais envie de me concentrer sur la littérature et le théâtre", avoue-t-il. "Et puis, le cinéma est revenu de lui-même, organiquement. Je me suis lancé sur un projet assez gros avec Roberto Benigni. Mais celui-ci n'était pas libre avant un an. J'ai alors décidé de travailler à un film intime avec peu de moyens. Un film populaire mais avec une ambition artistique et technique. Comme on en faisait dans l'Italie des années 60. Je voyais beaucoup de ce genre de films avec mon fils. Le Pigeon, Le Fanfaron, Les Monstres... Je ne veux pas paraître prétentieux en disant que je voulais faire ces films-là, qui sont des grands films, mais c'était leurs esprits qui m'inspiraient. J'avais un besoin énorme de liberté. Le même que celui que j'avais connu au théâtre avec "Moins 2". J'avais très peu d'argent pour faire cette pièce, pas de décor et juste deux comédiens, et j'ai aimé la paix qu'on m'a foutue pendant les répétitions ! J'ai donc eu envie de faire un film dans ce sens, en sachant bien sûr que le cinéma coûte toujours plus cher, mais je voulais voir si j'en étais capable, un peu comme on élève un enfant. Le genre : là on a du fric, mais si on n'en a plus, sois content quand même !"
Sur la photo : Anna Mouglalis
Voir la bande-annonce ici11:30 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, j'ai toujours rêvé d'être un gangster
mardi, 08 avril 2008
Une interview de Robert Guédiguian
J’aime beaucoup la phrase d’Emmanuel Berl: "Je n’écris pas pour dire ce que je pense, mais pour savoir ce que je pense."
09:29 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, guédiguian
Le Grand sommeil
"Il était à peu près onze heures du matin, on arrivait à la mi-octobre et, sous le soleil voilé, l’horizon limpide des collines semblait prêt à accueillir une averse carabinée. Je portais mon complet bleu poudre, une chemise bleu foncé, une cravate et une pochette assorties, des souliers noirs et des chaussettes de laine à baguettes bleu foncé. J’étais correct, propre, rasé, à jeun et m’en souciais comme d’une guigne. J’étais, des pieds à la tête, le détective privé bien habillé. J’avais rendez-vous avec quatre millions."
Raymond Chandler, Le grand sommeil. (début du roman)
Le Grand sommeil est devenu un film (on connait l'anecdote célèbre) : L'intrigue du film était si complexe que le réalisateur Howard Hawks demanda à l'un des scénaristes, l'écrivain William Faulkner, si l'un des personnages du film appelés à mourir était assassiné ou s'il se suicidait. Faulkner admit qu'il n'en était pas très sûr non plus, et décida de téléphoner à Chandler, pensant que l'auteur du roman original devait forcément connaître la réponse. A cette question, Chandler répondit malicieusement qu'il n'en savait rien, une manière de signifier que l'intrigue proprement dite n'était pas selon lui le point le plus important de l'histoire...
Chandler a dit un jour : « Je suis un buveur occasionnel, le genre de type qui sort boire une bière et qui se réveille à Singapour avec une barbe. »
00:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, cinéma, faulkner, chandler, hawks
mardi, 26 février 2008
La Fabrique des sentiments
Intéressant film de Jean-Marc Moutout, portrait d'une jeune femme d'aujourd'hui, qui ne sait que faire de son bonheur (le bonheur une idée neuve...). Elle réussit professionnellement et socialement, et choisit de gérer sa vie amoureuse comme sa vie professionnelle en faisant appel au "speed dating", 7 minutes pour se présenter à quelqu'un, le séduire et espérer un autre rendez-vous. Très belle composition de Elsa Zylberstein, accompagnée de Jacques Bonaffé et Benoit Putzulu, qui équilibrent le discours un peu froid et sociologique du réalisateur. Jolie mise en perspective aussi avec un regard sur le troisième âge.
03:51 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
dimanche, 23 décembre 2007
Non ce n'est pas un conte de Noël
20:23 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
jeudi, 08 novembre 2007
Le plus beau baiser de l'histoire du cinéma
20:44 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, baiser, Les Enchaînés
vendredi, 12 octobre 2007
Jane
13, avenue Berthelot
69007 Lyon
tél: 04 26 99 45 02
http://www.cinema-comoedia.com/
***
TERRE DES LIVRES, librairie - 86, rue de Marseille 69007 Lyon * 04 78 72 84 22
Tram 1 & 2, arrêts Centre Berthelot & Rue de l’Université - terre.des.livres@free.frDu mardi au samedi : 10 h 19 h - Fermeture hebdomadaire les dimanche & lundiVisitez le site de la librairie : http://terre.des.livres.free.fr/
11:09 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, Lyon, Jane Austen, Jane
mercredi, 19 septembre 2007
Jennifer Jones
Découvert sur le blog de Alain Bagnoud, cette photo de l'actrice Jennifer Jones, qui a joué Madame Bovary dans le film de Vincente Minnelli.
Je découvre ici qu'elle a joué également dans une adaptation de L'Adieu aux armes, d'après Hemingway par Vittorio de Sica.
Là, c'est dans Duel au soleil.
00:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Jennfier Jones, Madame Bovary, cinéma
jeudi, 30 août 2007
Le bleu de Melville
13:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, Melville
mardi, 12 juin 2007
Deuxiemes Rencontres du Livre-Film
Jean-Pierre Huguet et Bernard Collet vous invitent à venir
"Faire le cinéma de la littérature"
aux DEUXIEMES RENCONTRES DU LIVRE-FILM
42220 SAINT JULIEN MOLIN MOLETTELE PRE BATTOIR . USINE SAINTE MARTHE
les samedi 16 et dimanche 17 juin 2007
Séances de projection dès 10h. Repas pris en commun (participation 10€/repas) Possibilité d’hébergement (nous contacter)Merci, pour des questions d’intendance de bien vouloir confirmer votre participation à : colletbernard@aol.com
Pour plus d’informations (plan d’accès etc..) consultez le site des Rencontres : www.lecinemadelalitterature.com00:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma, littérature
mardi, 15 mai 2007
Cinéphilie
Il était tellement cinéphile qu'il avait acheté une Audi, juste pour pouvoir dire "Mélodie en sous-sol" !
09:40 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, photo, Jean-Louis Bec
cinéma
"Aujourd'hui, certains budgets promotionnels atteignent 80 % du budget total."
08:55 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, pascal mérigeau, la sainte colère d'un cinéphile
mercredi, 04 avril 2007
Ne touchez pas la hache
Film sombre, tragique et crépusculaire. De Jacques Rivette, d'après "La Duchesse de Langeais" de Balzac, dont c'était le titre initial avant l'intégration dans La Comédie humaine. Etonnante Jeanne Balibar qui incarne la duchesse, laquelle, hantée par un désir de mort - elle est irrésistiblement attirée par un jeune général d'Empire, ténébreux à souhait -, ira jusqu'au bout de son désir. C'est aussi La Restauration, un monde en sursis qui tente encore de vivre, alors qu'il est déjà mort aussi. Le parallèle entre la situation politique et la relation entre les deux personnages tisse le récit. La langue enfin, celle de Balzac, est merveilleusement rendue et dite, par des comédiens au meilleur de leur talent (Bulle Ogier et Michel Piccoli sont de la partie, en seconds rôles savoureux).
« Là, pour la dernière fois, elle regarda Paris fumeux, bruyant, couvert de la rouge atmosphère produite par ses lumières ».
00:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma, Balzac, La Duchesse de Langeais, Ne touchez pas la hache
mardi, 03 avril 2007
FAIRE LE CINEMA DE LA LITTERATURE
Jean-Pierre Huguet (éditeur) et Bernard Collet (écrivain) vous invitent aux Deuxièmes Rencontres du Livre-Film qui auront lieu les 15, 16 et 17 juin 2007 à Saint Julien-Molin-Molette.
00:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma, littérature
jeudi, 28 décembre 2006
Le Grand appartement
Un film joyeux, débridé, qui bouscule pas mal de conventions, ne se prend pas au sérieux, c'est pas si fréquent ! C'est le cas de ce Grand appartement de Pascal Thomas. C'est l'histoire d'un loyer 48 que ses occupants veulent défendre contre la rapacité des propriétaires et des spéculateurs. Sous la légèreté, la fantaisie, la poésie, cette idée pas si absurde défendue par ses occupants : Paris serait-elle ce qu'elle est, si rentable aujourd'hui pour les capitalistes, si elle n'avait hébergé malgré leur pauvreté tous ses poètes et artistes ? A côté de deux grands comédiens, Pierre Arditi et Mathieu Amalric, Laetitia Casta s'en sort plutôt bien ; le film vaut aussi par cette multitude de seconds rôles qui firent jadis le grand cinéma français et ici joliment mis sur le devant de la scène, et qui dressent de Paris un portrait vivant et sympathique.
21:33 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, Le grand appartement, Paris
samedi, 09 décembre 2006
Littérature et cinéma
Rarement les chefs-d'oeuvre de la littérature ont donné lieu à des chefs-d'oeuvre du cinéma. Le Guépard de Visconti, fait exception : c'est un film sublime. Néanmoins, relisant le roman de Lampedusa ces jours-ci, je constate à chaque page à quel point il recèle de richesses que la caméra de Visconti n'a pas pu rendre...
16:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, art, cinéma, Lampedusa, Visconti, Le Guépard
mardi, 31 octobre 2006
The Queen
Stephen Frears a réalisé là un film à la fois intense et sobre. Crépusculaire. On y suit jour après jour la famille royale anglaise la semaine qui a suivi la mort de Lady Di. Le soutien que va lui apporter Tony Blair, qui vient d'être élu, alors que dépassée par l'engouement et l'émotion mondiale qu'a provoqué ce deuil, elle reste d'abord campée dans son refus de le reconnaître, de comprendre ce qu'il représente et les évolutions qu'il signifie. Au point de se mettre en danger et de menacer tout l'équilibre des pouvoirs dans le pays. D'où ce mano a mano avec le jeune premier ministre qui joue là son baptême du feu. Helen Mirren porte bien la dimension tragique du personnage de la reine, notamment dans cette très belle scène, où, seule dans la nature, sa voiture en panne, elle se retrouve face à un cerf magnifique, celui que les chasseurs poursuivent, qu'elle incite à s'enfuir...
02:38 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, The Queen, Stephen Frears