samedi, 09 décembre 2006
Littérature et cinéma
Rarement les chefs-d'oeuvre de la littérature ont donné lieu à des chefs-d'oeuvre du cinéma. Le Guépard de Visconti, fait exception : c'est un film sublime. Néanmoins, relisant le roman de Lampedusa ces jours-ci, je constate à chaque page à quel point il recèle de richesses que la caméra de Visconti n'a pas pu rendre...
16:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, art, cinéma, Lampedusa, Visconti, Le Guépard
mercredi, 06 décembre 2006
Un moment délirant de la création
« Quand les chasseurs arrivèrent au haut de la montagne, le vrai visage de la Sicile leur apparut de nouveau entre les tamaris et les chênes-lièges. Auprès de tels paysages, villes baroques et orangeraies ne sont que fanfreluches négligeables. La campagne aride ondulait à l’infini, croupes après croupes, désolée et irrationnelle ; l’esprit ne pouvait en saisir les lignes principales, conçues en un moment délirant de la création ; c’était comme une mer brusquement pétrifiée à l’instant où un changement de vent a rendu les vagues démentes. » :
Le Guépard, Lampedusa.08:05 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, Sicile, Lampedusa, Le Guépard
lundi, 04 décembre 2006
Comme le clair de lune anéantit un paysage
« La route traversait les orangeraies, le parfum nuptial des fleurs anéantissait tous les autres comme le clair de lune anéantit un paysage : l’odeur de cheval en sueur, l’odeur de cuir, l’odeur de prince et l’odeur de jésuite, tout était balayé par ce parfum islamique qui évoquait des houris et de charnels outre-tombe. »
Lampedusa, Le Guépard
08:07 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, Lampedusa, poésie, féérie