jeudi, 01 décembre 2016
Enfin !
Le premier vrai coup de théâtre de Hollande ; Mitterrand lui les multipliait
21:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 09 septembre 2016
Plus compliqué !
19:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
C'est simple !
19:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 juin 2016
Oui, de qui ?
10:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 25 mai 2016
Vision
"Nos dirigeants ont abandonné toute vision plus grande que leur carrière" Christophe Ruggia, cinéaste
20:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christophe ruggia
dimanche, 08 mai 2016
L’incendie de l’Alberta, parabole de l’époque
11:38 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 mai 2016
L’inégalité des revenus est un des marqueurs de notre époque
10:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : panama papers
dimanche, 03 avril 2016
CQFD
14:06 Publié dans humour, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Aujourd'hui
Art Rogers, 1964
13:00 Publié dans Photo, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art rogers
samedi, 29 août 2015
Misère !
14:40 Publié dans humour, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 17 août 2015
le vrai est un moment du faux
"Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux."
Guy Debord
Jacques Villeglé
05:57 Publié dans illuminations, Politique, Société du spectacle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guy debord, jacques villeglé
lundi, 06 juillet 2015
Tromperie
"Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire"
George Orwell.
03:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 juin 2015
Prémonitions
« La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les rapports de production, c'est-à-dire l'ensemble des rapports sociaux. Le maintien sans changement de l'ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles antérieures, la condition première de leur existence. Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l'époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux, figés et couverts de rouille, avec leur cortège de conceptions et d'idées antiques et vénérables, se dissolvent; ceux qui les remplacent vieillissent avant d'avoir pu s'ossifier. Tout ce qui avait solidité et permanence s'en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d'envisager leurs conditions d'existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés. Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s'implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations. Par l'exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l'industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l'adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n'emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l'ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production matérielle ne l'est pas moins des productions de l'esprit Les œuvres intellectuelles d'une nation deviennent la propriété commune de toutes. L'étroitesse et l'exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles et de la multiplicité des littératures nationales et locales naît une littérature universelle. Par le rapide perfectionnement des instruments de production et l'amélioration infinie des moyens de communication, la bourgeoisie entraîne dans le courant de la civilisation jusqu'aux nations les plus barbares. Le bon marché de ses produits est la grosse artillerie qui bat en brèche toutes les murailles de Chine et contraint à la capitulation les barbares les plus opiniâtrement hostiles aux étrangers. Sous peine de mort, elle force toutes les nations à adopter le mode bourgeois de production ; elle les force à introduire chez elle la prétendue civilisation, c'est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à son image. La bourgeoisie a soumis la campagne à la ville. Elle a créé d'énormes cités; elle a prodigieusement augmenté la population des villes par rapport à celles des campagnes, et par là, elle a arraché une grande partie de la population à l'abrutissement de la vie des champs. De même qu'elle a soumis la campagne à la ville, les pays barbares ou demi-barbares aux pays civilisés, elle a subordonné les peuples de paysans aux peuples de bourgeois, l'Orient à l'Occident. La bourgeoisie supprime de plus en plus l'émiettement des moyens de production, de la propriété et de la population. Elle a aggloméré la population, centralisé les moyens de production et concentré la propriété dans un petit nombre de mains. La conséquence totale de ces changements a été la centralisation politique. Des provinces indépendantes, tout juste fédérées entre elles, ayant des intérêts, des lois, des gouvernements, des tarifs douaniers différents, ont été réunies en une seule nation, avec un seul gouvernement, une seule loi, un seul intérêt national de classe, derrière un seul cordon douanier. La bourgeoisie, au cours de sa domination de classe à peine séculaire, a créé des forces productives plus nombreuses; et plus colossales que l'avaient fait toutes les générations passées prises ensemble. La domestication des forces de la nature, les machines, l'application de la chimie à l'industrie et à l'agriculture, la navigation à vapeur, les chemins de fer, les télégraphes électriques, le défrichement de continents entiers, la régularisation des fleuves, des populations entières jaillies du sol - quel siècle antérieur aurait soupçonné que de pareilles forces productives dorment au sein du travail social ? »
Marx et Engels, Le Manifeste du Parti communiste, 1848
12:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : karl marx
vendredi, 27 février 2015
Dico de bord (extrait 8)
#Dicodebord, huitième extrait :
Churchill (Sir Winston)
Sa phrase sublime dans sa Lettre à Neville Chamberlain adressée peu après la signature des Accords de Munich (1938): « Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ». Et celle-ci n’est pas mal non plus prononcée à l'occasion d'une conférence donnée en mars 59 : « Après la guerre, deux choix s'offraient à moi : finir ma vie comme député ou finir comme alcoolique. Je remercie Dieu d'avoir si bien guidé mon choix : je ne suis plus député ! » Également peintre et écrivain, il reçut même le prix Nobel de littérature en 1953 ; à la fois déçu (il espérait le Nobel de la paix) et surpris : « Tiens je ne savais pas que j’écrivais si bien ! »
(Raymond Alcovère : ce livre de bord, construit sous la forme d’un abécédaire, fait le tour de tout ce qui me tient à cœur, m’a construit : noms communs, mais aussi lieux, femmes et hommes célèbres, écrivains, peintres, musiciens. Les « définitions », nourries de nombreuses citations, ont des dimensions très variables : entre une ligne et trois pages)
00:26 Publié dans Dico de bord, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : churchill, dico de bord
mercredi, 14 janvier 2015
Ce prodigieux 11 janvier
Il y a quelque chose de mystérieux dans la mobilisation de ce dimanche.
Car enfin il y a déjà eu, en France, des attentats terroristes de grande ampleur.
Et l’on a connu des époques (guerre d’Algérie…) où des bombes explosaient chaque matin, où l’on tirait, au Petit-Clamart, sur le président de la République et où FLN et OAS rivalisaient de sauvagerie pour mettre Paris à feu et à sang.
Mais jamais l’on n’avait vu 43 chefs d’Etat, autant dire un quart des Nations unies, faire le voyage pour défiler au coude-à-coude avec les survivants des attentats.
Jamais, depuis le 8 novembre 1942 et le discours en français de Roosevelt sur Radio-Londres, l’on n’avait eu l’équivalent d’un John Kerry prononçant, lui aussi, dans la langue
de Molière son hallucinant « Je suis Charlie ».
Et ces millions de Parisiens descendus dans la rue pour pleurer un journal satirique dont ils connaissaient, la veille encore, tout juste l’existence…
Et ces églises sonnant le glas pour des caricaturistes dont elles étaient les premières cibles…
Et ces musulmans de France – pas tous naturellement, pas tous… – que l’on attendait depuis si longtemps et qui se sont sentis requis, appelés par la circonstance : « pas en notre
nom… les islamistes hors de l’islam… il y a une bataille au sein de l’islam et nous défendons pied à pied notre islam de paix contre celui qui arme les assassins de flics, de journalistes et de juifs… »
Et puis ces profiteurs de haine qui, au Front national, croyaient capitaliser sur la tragédie (ah ! la pauvre Mme Le Pen confondant une manifestation populaire avec un bal à
Vienne et réclamant sottement son bristol avant de décider, boudeuse, d’aller défiler, seule, à… Beaucaire !).
Tout cela est du jamais-vu.
Ce fut un de ces moments de grâce, métapolitiques, comme les grands peuples en connaissent quelquefois.
Et encore… Pas comparable, non plus, avec les émois de 1789… Ni avec ceux de 1848… Ni même avec le million de gens descendus fêter, en août 1944, la Libération de Paris…
Je ne suis même pas certain qu’il faille encore dire, pour cette levée en masse, « manifestation » ou « défilé »… Et le dernier épisode du genre, le seul à lui être un peu comparable, ce sont les funérailles de Victor Hugo mettant sur le pavé cette « escorte de tout un peuple » racontée par Barrès – mais, là non plus, ce c’est pas cela ; là non plus, le compte n’y était pas…
Alors, que s’est-il passé pendant cette folle semaine ?
Il y a quelque chose qui, en chaque Français, a été atteint, touché, bouleversé – mais quoi ?
Il y a un groupe en fusion mondial qui s’est formé et a fait que cette France que l’on disait à bout de souffle, déclinante, en voie d’être rayée de la carte des puissances, est
redevenue, soudain, la capitale mondiale des Lumières assassinées et ressuscitées – mais pourquoi ?
Peut-être le nom « Charlie », magique, et qui résonne – Charlie Chaplin… – dans toutes les langues du monde.
Peut-être le droit de rire, juste de rire, ce droit dont Rabelais disait qu’il est le « propre de l’homme » et dont la preuve serait alors faite qu’il faut, comme le droit de se contredire et celui de s’en aller, l’ajouter à la liste des droits de l’homme.
Peut-être, oui, ce rire du diable et du Bon Dieu, ce glorieux rire de Pâques des églises du Moyen Age qui était un hommage à la Résurrection, peut-être ce rire libérateur dont Freud disait qu’il est la langue même de l’inconscient et dont un autre poète, André Breton, soutenait qu’il est la révolte supérieure de l’esprit, peut-être, oui, ce rire viscéral, vital, et dont la privation nous serait aussi fatale que celle de l’air que nous respirons et de la lumière qui nous met debout.
Ou peut-être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de l’horreur et qui fait qu’un peuple décide de dire non à une barbarie à laquelle on a trouvé, trop longtemps, trop d’excuses.
La vérité est que personne ne sait.
Et l’on se trouve, là, face à l’un de ces mystérieux sursauts – révolte logique… pur diamant de l’événement… avènement d’un courage qui se propage comme une flamme et dont aucune langue n’explique la course sans fin…
Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que la France n’a plus peur.
Ce qui est sûr, c’est qu’il y a désormais toute une Europe qui ne veut plus choisir entre ces deux versions du nihilisme que sont l’islamisme et les populismes.
Et ce qui est sûr, c’est qu’il y aura d’autres attentats, forcément d’autres, mais qu’il y aura de moins en moins de monde pour murmurer qu’il faut faire profil bas et trouver des accommodements – et ce qui est sûr, enfin, c’est que les réponses faciles, les réponses par amalgame, les réponses de ceux qui prétendent s’en tirer en « déportant » des communautés
entières d’Européens, ont été provisoirement balayées par le souffle de ce qui s’est produit.
La France est de retour : preuve que la grandeur d’un pays n’est pas réductible à la plus ou moins exacte conformité de ses comptes avec les « paramètres » d’une bureaucratie, fût-elle européenne.
L’Europe est de retour : la vraie, celle de Husserl et de cette universalité concrète que veulent abattre les deux avantgardes du fascisme contemporain que sont, en France, les tenants du djihadisme et leurs jumeaux qui, comme Jean-Marie Le Pen, ont tenu à déclarer qu’ils n’étaient « pas Charlie ».
Tout peut encore arriver, bien sûr.
Et l’éclat de ce moment de grâce va forcément pâlir dans les mémoires.
Mais telle est la marque des événements, les vrais, qu’ils laissent derrière eux une longue et forte trace : à nous de lui être fidèles et de tout faire pour la vivifier.
Bernard Henri-Levy
Crédit : La Règle du Jeu
12:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Choses vues
12:47 Publié dans Actu, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 08 janvier 2015
Immortel
09:26 Publié dans Evénements, Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : charlie hebdo
samedi, 01 novembre 2014
A propos de "Voltaire contre-attaque" de André Glucksmann
« Le Vieux Continent fait soudain son âge, il se plaint, il s’alarme de la déferlante des nouveaux venus, il s’inquiète de lui-même et se méfie comme de la peste d’une planétarisation des rapports humains qu’il a lui-même initiée », écrit Glucksmann, rappelant que « la mondialisation, c’est le feu de notre civilisation qui, après avoir consommé et consumé l’ensemble des autres continents, nous panique dans un retour de flamme pour le moins ironique ».
16:48 Publié dans Livre, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré glucksmann
vendredi, 31 octobre 2014
Clowneries
Y a un clown qui empoisonne, à qui personne ne dit rien...
21:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 29 octobre 2014
Peur
L'écrit est ce dont les détenteurs du pouvoir ont le plus peur.
Salman Rushdie
01:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)