vendredi, 28 juin 2024
La découverte de Xénon (2)
Xénon avait seize ans. Enfant chétif et même maladif, il était d'abord resté à l’écart des jeux violents et brutaux de son âge, plutôt enclin aux plaisirs du rêve et de l’imagination. Puis, sans que l’on sache pourquoi, vers douze ans, il avait recouvré la santé, son corps s’était raffermi et développé. Il avait alors rattrapé le temps perdu, se livrant sans relâche aux exercices physiques. Et rapidement, il gagna une stature et une force remarquables.
De ces années de jeunesse, il avait conservé une maturité intellectuelle et une imagination bien supérieures à la moyenne. En outre, par l’aspect quasi miraculeux de ce qu'il fallait bien appeler sa guérison, il était généralement considéré comme chanceux, voire comme un porte-bonheur par certains.
Toujours il avait été fasciné par les limites du monde. « Impossible que la vie s’arrête aux marécages ! » « Il doit bien y avoir un ailleurs ! » répétait-il. L’idée de partir à sa découverte l’obsédait. Fasciné par les oiseaux, il les observait sans cesse. Jusqu’au jour où il eut cette idée : « C’est par les airs qu’il faut voyager ! »
La Découverte de Xénon, Raymond Alcovère, nouvelle.
Gros Textes éditions, 74 pages, 8 €, format 14 x 10 cm
Couverture : Laure Scheffel
Disponible sur le site de l'éditeur :
https://grostextes.fr/publication/la-decouverte-de-xenon/
Ou bien vous pouvez directement me contacter...
raymond.alcovere@gmail.com

15:51 Publié dans La découverte de Xénon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la découverte de xénon
jeudi, 20 juin 2024
La découverte de Xénon
Dans des temps très anciens, la terre de Guayaquil était cernée par une lande marécageuse peuplée d’oiseaux, d’insectes et de crocodiles. Jamais un humain ne l’avait traversée. La progression y était trop dangereuse parmi les eaux boueuses, les marais et les sables mouvants.
Heureuse enclave au milieu de cette désolation, Guayaquil s’ordonnait autour d’un pic rocheux prolongé au sud par un plateau. Une rivière arrosait les jardins étagés au pied de la montagne. Puis, lande et forêt s’étalaient jusqu’aux limites du monde connu. Au-delà, de toutes parts, on ne distinguait qu’une immense étendue verte, apparemment infinie. Etait-ce l’influence de cette crête rocheuse, en tout cas, un microclimat sec et tonique rendait la vie supportable et même agréable à Guayaquil.
Les rares intrépides qui s’étaient aventurés hors des limites du village n’en étaient pas revenus.
La Découverte de Xénon, Raymond Alcovère, début du texte.
Couverture : Laure Scheffel
Gros Textes éditions, 74 pages, 8 €, format 14 x 10 cm
https://grostextes.fr/publication/la-decouverte-de-xenon/
raymond.alcovere@gmail.com
09:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la découverte de xénon
mardi, 18 juin 2024
Le Saut dans le vide, article de Jacki Maréchal
Voici un livre d’artiste à fréquenter sans hésitation, texte de Raymond Alcovère, auteur de plusieurs romans, et peintures de Claude-Henri Bartoli : un duo magique en osmose parfaite. L’ouvrage nous entraîne au large d’un océan, autour d’une terre de feu, lente à la transformation intérieure mais exhortant à une escalade nocturne qui envahit corps et esprit pour donner ses fruits lentement, sans décliner. On parle ici d’un volcan autant que d’un creuset d’alchimiste. Le lecteur grandit de page en page en compagnie du philosophe, de l’alchimiste ou du philosophe-alchimiste, tous trois conteurs à leur manière, rivés à la fois au sol, au ciel, et aux besoins sempiternels du voyage initiatique vers l’absolu. Une histoire qui pourrait rappeler l’hallucination d’un sorcier chaman, son désir de se faire visionnaire dans une sorte de chaos lisible comme un point d’appui soulevant le monde. Ces écrits envoûtants ne sont rien de moins que la conscience de notre descente en nous-même, par l’amour dionysiaque, par notre moi de nouveau-né et par d’autres bourrasques de vent où chevaucher le soleil. Toutes choses transportant nos sens, loin du poids de l’ancien monde jusqu’à la vivante et vivifiante racine où l’on n’actionne plus la parole. La lecture bouscule nos besoins de protections, nos désirs de figer un flux et de rester à l’entrée d’un temple symbolique, alors que l’on pourrait y faire fructifier nos possibles : « Qui boit tous les jours à la Source d’Or vivra au moins mille années. ». Plus vous lisez et admirez ce beau livre d'artiste, plus vous vous pénétrez, lisez-le tous les jours !10:39 Publié dans Le saut dans le vide | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacki maréchal, le saut dans le vide
vendredi, 14 juin 2024
Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud : René Char

21:50 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arthur rimbaud, rené char
Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas
Figuier à l'envers à Bacoli, Italie. Personne ne sait vraiment comment l'arbre s'est retrouvé là ou comment il a survécu, mais année après année, il continue de pousser vers le bas et de produire des figues.
09:52 Publié dans Insolite | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 13 juin 2024
2024 !

19:11 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : george orwell
lundi, 10 juin 2024
Toute ressemblance avec une quelconque réalité serait évidemment fortuite...

18:39 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 07 juin 2024
J'aime bien cette vieille carte postale de Montpellier qui me rappelle l'univers de Paul Delvaux

10:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montpellier, paul delvaux
lundi, 03 juin 2024
Roman
« La bêtise des hommes vient de ce qu’ils ont réponse à tout. La sagesse du roman, c’est d’avoir question à tout. »11:51 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : milan kundera
dimanche, 02 juin 2024
Philippe le Tellier, 1961

11:06 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe le tellier
samedi, 01 juin 2024
Indulgence
Ce mélange de charme et d’intelligence qu’on appelle l’indulgence...20:35 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françoise sagan

















