mercredi, 27 mars 2013
Incorrigible !
Car il en va des sociétés comme des individus : le réel est toujours du côté du réfractaire, du fugitif, du résistant, de tout ce qu'on cherche à calmer, ordonner, faire taire et qui revient quand même, et qui revient encore, et qui revient sans cesse - incorrigible.
(Christian Bobin, Autoportrait au radiateur)
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lundi, 25 mars 2013
Des mélodies à faire danser les ours
"La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. " Gustave Flaubert (Madame Bovary).
Erwin Wurm
21:35 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erwin wurm, flaubert
samedi, 23 mars 2013
Ah la politique...
10:48 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 22 mars 2013
Il ne trouve du goût qu'à ce qui lui fait du bien
"Il ne trouve du goût qu'à ce qui lui fait du bien. Son plaisir, son désir cessent dès lors qu'il dépasse la mesure de ce qui lui convient. Il devine les remèdes contre ce qui lui est préjudiciable ; il fait tourner à son avantage les mauvais hasards : ce qui ne le fait pas mourir le rend plus fort. De tout ce qu'il voit et entend, de tout ce qui lui arrive, il sait d'instinct tirer profit conformément à sa nature : il est lui-même un principe de sélection ; il laisse passer bien des choses sans les retenir. Il se plaît toujours dans sa propre société, quoi qu'il puisse fréquenter, des livres, des hommes ou des paysages : il honore en choisissant, en acceptant, en faisant confiance. Il réagit lentement à toutes les excitations, avec cette lenteur qu'il tient, par discipline, d'une longue circonspection et d'une fierté délibérée. Il examine la séduction qui s'approche, il se garde bien d'aller à sa rencontre. Il ne croît ni à la "malchance" ni à la "faute". Il sait en finir avec lui-même, avec les autres, il sait oublier - il est assez fort pour que tout doive tourner, nécessairement, à son avantage."
Nietzsche, Ecce Homo
Titien, femme à sa toilette
05:35 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nietzsche, titien
La vision de la justice
"Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul."
Rimbaud, Une saison en enfer
Dali, Marché aux esclaves avec apparition du buste invisible de Voltaire, 1940
05:22 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salvador dali, voltaire, rimbaud
mardi, 19 mars 2013
Imagine
Les plaisirs dont on se souvient sont plus doux et moins vifs que ceux qu'on imagine.
Joubert (1754-1824), Carnets t.1, p.78, nrf/Gallimard, 1994
13:18 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joubert
samedi, 16 mars 2013
Mon coeur chéri
"Mon coeur chéri, il y a effectivement bien des femmes dans le monde, et quelques-unes d'entre elles sont belles. Mais où trouverais-je un visage où chaque trait, chaque pli même, réveille les souvenirs les plus grandioses et les plus doux de ma vie ?"
Karl Marx,
04:24 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : karl marx
Fortune
« Dans le monde de l’esprit, c’est en faisant faillite qu’on fait fortune. »
Christian Bobin
Et Renoir
04:18 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian bobin, renoir
vendredi, 15 mars 2013
Une interview de Francis Zamponi
A voir et écouter ici une interview de Francis Zamponi, faite pour la revue Funambule de l'assocaition Autour des auteurs en Languedoc-Roussillon
Nous cherchons toujours des textes pour les prochains numéros, à faire parvenir comme d'habitude à Françoise Renaud
10:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : francis zamponi
mercredi, 13 mars 2013
On pourra relire ce livre...
21:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christian bobin
?
Création de Yves Lecocq
14:26 Publié dans Humeur, humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yves lecocq
lundi, 11 mars 2013
Vivants !
19:25 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 10 mars 2013
Que personne ne sorte !
La société repose sur un crime commis par tous
Freud
20:18 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : freud
vendredi, 08 mars 2013
Accompli
Tout le rêve de la démocratie est d'élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. Le rêve est en partie accompli.
Gustave Flaubert
22:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démocratie
jeudi, 07 mars 2013
Diversité
« Si je parle diversement de moi, c'est que je me regarde diversement. Toutes les contrariétés s'y trouvent selon quelque tour, et en quelque façon : honteux, insolent, chaste, luxurieux, bavard, taciturne, laborieux, délicat , ingénieux , hébété , chagrin, débonnaire , menteur , véritable , savant, ignorant et libéral , et avare et prodigue. »
Montaigne
Andrea Mantegna (1431-1506), plafond du palais ducal de Mantoue (Lombardie)
04:41 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montaigne, mantegna
lundi, 04 mars 2013
La vérité selon sa promesse
"Vous m’appelez bouffon, ignorant, farceur, imposteur, calomniateur, fourbe, et tout ce qui vous plaît… Mais si la vérité était pour vous, elle combattrait pour vous, elle vaincrait pour vous ; et quelques ennemis que vous eussiez, la vérité vous en délivrerait, selon sa promesse ».
Pascal
Lisbonne, mai 2007, coup d’oeil François Weil, photo Marie Genty
17:04 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pascal
dimanche, 03 mars 2013
C'est calme
« Ce qui me semble à moi, le plus haut dans l’Art (et le plus difficile), ce n’est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de vous mettre en rut ou en fureur, mais d’agir à la façon de la nature, c’est-à-dire de faire rêver. Aussi les très belles œuvres ont ce caractère. Elles sont sereines d’aspect et incompréhensibles Quant au procédé, elles sont immobiles comme des falaises, houleuses comme l’Océan, pleines de frondaisons, de verdures et de murmures comme des bois, tristes comme le désert, bleues comme le ciel. Homère, Rabelais, Michel-Ange, Shakespeare, Goethe m’apparaissent impitoyables. Cela est sans fond, infini, multiple. Par de petites ouvertures on aperçoit des précipices ; il y a du noir en bas, du vertige. Et cependant quelque chose de singulièrement doux plane sur l’ensemble ! C’est l’éclat de la lumière, le sourire du soleil, et c’est calme ! C’est calme ! ».
Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 26 août 1953.
06:26 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michelangelo, gustave flaubert
samedi, 02 mars 2013
Obscurcissements...
"la vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu'à moins que d'aimer la vérité on ne saurait la connaître."
Pascal
A lire la chronique de Ph. Sollers dans le Point
Bernini, David (détail, 1625)
03:59 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pascal, bernin