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jeudi, 31 mars 2011

Soirée lecture et échange sur la Beat Generation avec Jean Azarel et Alain Jégou

Jean_Azarel.jpgPeut-on célébrer la Beat Generation sans tomber dans l’écueil de tresser des lauriers, cet académisme de l’auréole ? Oui, répondent Jean Azarel, Alain Jégou et leur complice Lucien Suel. Non seulement c’est possible, mais c’est surtout bougrement nécessaire. Plus de quarante ans après la publication de Mexico City Blues de Jack Kerouac, dans une époque où la littérature oublie souvent qu’elle a des choses à dire sur le monde comme il va et comme on préférerait qu’il aille, les trois auteurs mêlent leurs voix pour saluer ce grand canal d’irrigation que fut le mouvement Beat. Leur recueil – déclamation à haut volume de poèmes et de proses inclassables – parle moins de la Beat Generation qu’il ne nous parle tout court, avec une énergie et un iconoclasme qui nous laissent espérer que ces ″papies du it″ auront peut-être quelques petits-enfants.
À l’occasion de cette rencontre, Alain Jégou évoquera la figure de son ami Claude Pélieu (1934-2002). Auteur d’une oeuvre importante, Claude Pélieu fréquenta les écrivains Beat aux États-Unis. Il est considéré aujourd’hui comme l’un des seuls authentiques poètes Beat d’expression française.
En 1998, le Centre Européen de Poésie d’Avignon avait tenu à célébrer le 30ème anniversaire de la Beat Generation en recevant Michel Bulteau et Jean-Jacques Faussot invités par Christian Petr. C’est aussi ce jour-là que s’y sont créés les ″Cafés poétiques″, nouvelle forme de rencontres devenues mensuelles.
Papy Beat Generation, éditions Hors sujet, 2010
Entrée : 7€, 5€, 3.50€

Centre Européen de Poésie d’Avignon
4-6 rue Figuière 84000 Avignon
tel : 04 90 82 90 66
mail : c.e.p.a@numericable.fr
Site Internet : www.poesieavignon.eu

SAMEDI 2 AVRIL 2011 de 17H à 19H

Photo : Jean Azarel

13:36 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean azarel

dimanche, 27 mars 2011

Laurent Terzieff et Rilke

laurent-terzieff-recite-rilke_34bsv_19sedn.jpgA voir ici ce document exceptionnel !

Liz Taylor par Andy Warhol

Andy-Warhol8217s-Silver-Liz-1963.jpgA voir ici avec notamment deux émissions de la série Palettes d'Alain Jaubert sur "Ten Lizes"

mercredi, 23 mars 2011

Le Magazine Autour des auteurs n°22 est en ligne

 8_chronique.jpghttp://www.autour-des-auteurs.net/magazine/new_mag.html

nous attendons vos textes, également celles de vos proches, artistes ou écrivants pour le numéros 23 qui paraîtra au début de l'été ; il aura pour thème « Résistance(s) »

nous sommes preneurs en matière d’INEDITS, de BILLETS, de CHRONIQUES LIVRES dans les formats habituels (autour de 1500 signes ou moins), également en contacts ARTS PLASTIQUES

merci d’envoyer vos propositions à renaudfran@free.fr 

 


samedi, 19 mars 2011

Le plus grand mystère

medium_Goya_muse.jpg« Le plus grand mystère n’est pas que nous soyons
jetés au hasard  entre la profusion de la
matière et celle des astres ; c’est que, dans cette prison, nous tirions
de nous-mêmes des images assez puissantes pour nier notre néant. »

André Malraux

Goya

05:30 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré malraux, goya

jeudi, 10 mars 2011

Femmes (Manet)

Il me semble le voir encore dans ce grand atelier clair qu’il avait loué tout en haut de la rue d’Amsterdam, au milieu de ses tableaux qui mettaient sur le murs des taches lumineuses de couleurs et de toiles inachevées, empilées par tas où apparaissaient de vagues silhouettes de femmes venues une fois et surprises par le peintre dans leurs poses familières.

La figure fine et spirituelle, d’une mobilité extrême, avait quelque chose de franc, de subtil, qui attirait tout de suite. Et à le regarder peindre, à l’entendre causer de son art, on sentait l’homme qui n’est pas du commerce, qui a le feu au ventre. Le plissement de l’œil gauche, comme ébloui par des coups de lumière, rappelait certains portraits de Goya. Les prunelles paraissaient un peu fatiguées par le travail en plein air, par l’étude assidue et directe des horizons et de la campagne. Le profil avait une distinction malicieuse. Et avec ses vêtements coupés à la dernière mode, sa barbe blonde, ses manières affinées et simples, Manet ne ressemblait en rien aux artistes bohèmes qui se font « une tête ».

ManetIl avait des emballements brusques, des poussées soudaines d’idées qui le prenaient en entier, des rages de travail que suivaient bientôt de pénibles lassitudes, un dégoût absolu de l’ébauche commencée. Il voyait, en effet, plus vite qu’il ne peignait. Sa main était moins active que son cerveau, que ses yeux dont l’acuité étonnait et, les trois quarts du temps, il abandonnait le tableau qu’il n’avait presque pas fini dans une première séance.

De là, tous ces pastels, tous ces portraits oubliés aux quatre coins de l’atelier. On aurait dit que toutes les jolies petites femmes de Paris avaient passé par là, passé cinq minutes comme des mouches curieuses, le temps de se laisser admirer, d’enlever et de remettre leur chapeau devant l’élégante Psyché Empire qui se dressait tout près de la porte. Et de ce défilé galant, des odeurs de jupes remuées, de nuques blondes, des promesses de revenir, il ne restait que quelques « quadrots » barbouillés de teintes tendres et claires.

René Maizeroy, Petites femmes, 1885.

22:54 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manet

Avarice

"L’homme ne peut se trouver qu’à la condition, sans relâche, de se dérober lui-même à l’avarice qui l’étreint."
Bataille

mardi, 08 mars 2011

Manet et manebit

manet-edouard-repos-portrait-of-berthe-morisot-9938854.jpgIl reste et il restera (Paul Valéry à propos de Manet)

"Ce révolutionnaire – le mot n’est pas trop fort – avait les façons d’un gentleman accompli. Avec des pantalons volontiers voyants, de courts vestons, un chapeau à bords plats posé sur le derrière de la tête, toujours irréprochablement ganté de Suède, Manet n’avait rien d’un bohème et n’était bohème en rien. C’était une façon de dandy. Blond, avec une barbe rare et menue qui s’effilait en pointe double, il avait dans la vivacité extraordinaire des yeux – de petits yeux gris pâle et très constellés, – dans l’expression de la bouche moqueuse, – une bouche aux lèvres minces avec des dents irrégulières et inégales, – une forte dose de gaminerie parisienne. Très généreux et très bon, il était volontiers ironique dans le discours et souvent cruel. Il avait le mot à l’emporte-pièce, coupant et déchiquetant d’un coup. Mais quel bonheur dans l’expression et souvent quelle justesse dans l’idée !"

Armand Silvestre, « Souvenir littéraire. Le café Guerbois »,
La Revue générale : littéraire, politique, artistique, 1886.

Portrait de Berthe Morisot

04:06 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manet

samedi, 05 mars 2011

Penser comme tout le monde

jacques villeglé, Haruki Murakami"Quand on lit la même chose que tout le monde, on ne peut que penser comme tout le monde."
Haruki Murakami

Collage de Jacques Villeglé

mardi, 01 mars 2011

"Puisque ces événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs !"

"Nous voulons qu'à l'étranger, aux Etats-Unis et en Europe, vous soyez patients avec nous. Nous n'avons pas vraiment organisé cette révolution. Nous ne sommes pas des professionnels de la politique. Alors, s'il vous plaît, soyez patients."

Lire ici

 

 

14:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps arabe