jeudi, 30 juillet 2009
Pas un mot qui s'endorme
Les chefs d'oeuvre ont ceci d'extraordinaire qu'ils vous arrivent toujours avec une exceptionnelle fraîcheur. J'ouvre ce soir "Le Rouge et le noir", lu et relu déjà plusieurs fois, et toujours à des moments-clés de ma vie, et j'ai l'impression d'une première fois. "Pas un mot qui s'endorme" écrit le sublime Roger Nimier dans sa préface (Le Livre de poche, 1958). Et il continue "Inventant, sans y penser, le monologue intérieur, Stendhal a montré M. de Rênal, Julien Sorel, Mathilde, raisonnant, rêvant, courant à la chasse aux pensées, ivres de leurs esprits, qu'il soit sage ou fou. Aussi fou, l'auteur semble poursuivre toutes ces idées qu'il n'a pas le temps de rattraper et qui, sans cesse, désignent les femmes, la politique, les âges, les grands hommes, les beaux sentiments et les paysages."
20:04 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : stendhal, roger nimier, le rouge et le noir
vendredi, 17 octobre 2008
D.D.
J'ai toujours été plutôt D.D. que B.B.
Là, délicieusement désuets, de larges extraits de Le Rouge et le noir, for ever
00:19 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, le rouge et le noir, danielle darrieux