jeudi, 30 juillet 2009
Pas un mot qui s'endorme
Les chefs d'oeuvre ont ceci d'extraordinaire qu'ils vous arrivent toujours avec une exceptionnelle fraîcheur. J'ouvre ce soir "Le Rouge et le noir", lu et relu déjà plusieurs fois, et toujours à des moments-clés de ma vie, et j'ai l'impression d'une première fois. "Pas un mot qui s'endorme" écrit le sublime Roger Nimier dans sa préface (Le Livre de poche, 1958). Et il continue "Inventant, sans y penser, le monologue intérieur, Stendhal a montré M. de Rênal, Julien Sorel, Mathilde, raisonnant, rêvant, courant à la chasse aux pensées, ivres de leurs esprits, qu'il soit sage ou fou. Aussi fou, l'auteur semble poursuivre toutes ces idées qu'il n'a pas le temps de rattraper et qui, sans cesse, désignent les femmes, la politique, les âges, les grands hommes, les beaux sentiments et les paysages."
20:04 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : stendhal, roger nimier, le rouge et le noir
Commentaires
Ces couvertures du livre de poche se reconnaissent au 1er coup d'oeil.
Écrit par : solko | vendredi, 31 juillet 2009
Ca me donne envie de lire Nimier... (pour Stendhal, ce n'est pas nécessaire de me pousser beaucoup.)
(Je n'ai qu'une peur, des plus égoïstes, c'est que Ray parte en vacances - ou cesse, étant en vacances, d'alimenter son blog, ce sui pour moi reviendrait au même.)
Écrit par : fuligineuse | vendredi, 31 juillet 2009
Oui je vais quand même partir un peu en vacances, dans une semaine !
Écrit par : Ray | vendredi, 31 juillet 2009
Hier, je me suis replongée dans "Le Lys dans la vallée" de Balzac, avec une petite préface goûteuse de Paul Morand...
Bonnes lectures, et... bonnes vacances, alors !
Je t'embrasse.
Écrit par : gazelle | vendredi, 31 juillet 2009
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