jeudi, 27 mai 2021
Un faux air de Turc en négligé
14:31 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave flaubert, emile zola, victor pieters
dimanche, 20 janvier 2013
Ronde, elle n’est jamais sphérique
Étonnante amitié entre Cézanne et Zola, nouée dans l’enfance. Zola a pressenti le génie de Cézanne, il l’a encouragé, poussé à persévérer. Puis comme s’il avait reconnu en lui sa part maudite, ses doutes, sa difficulté à créer, il ne l’a plus supporté.
Il le tue symboliquement dans L’Œuvre, ce roman qui provoquera la rupture, où Cézanne découvre son portrait déformé. Après avoir lu le livre, il écrit sa dernière lettre à Zola et termine par ses mots : Tout à toi sous l’impulsion des temps écoulés. La vie de l’écrivain était devenue de plus en plus publique, celle du peintre retirée. Au début, c’était le contraire.
Tout avait commencé avec les pommes. Zola adolescent chétif, renfermé, italien par son père et parisien par son accent, est mal accepté ; il est mis en quarantaine par les autres. Un jour, Cézanne, plutôt solide, bien dans son corps et de deux ans son aîné, transgresse l’interdit : “ Je ne pouvais m’empêcher de lui parler quand même ”. Il reçoit une raclée de toute la cour, petits et grands. Le lendemain, pour le remercier, Zola lui offre un plateau de pommes. Lesquelles reviendront constamment dans sa peinture. Leur amitié venait de naître, elle ne cesserait pas. Malgré la rupture, l’éloignement, quand il apprendra sa mort, bien des années plus tard, Cézanne, fou de douleur, s’enfermera dans sa chambre.
Toute sa vie il peindra des pommes. La pomme, cet objet idéal pour qui veut régler simultanément par la modulation les problèmes du volume, de l’espace, de la lumière et de la couleur, a écrit Jean Arrouye ; ronde, elle n’est jamais sphérique.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, n&b éditions, 2007
04:48 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le sourire de cézanne, emile zola, cézanne, pomme
samedi, 23 mai 2009
le plus vraiment peintre du siècle
Puis, l’autre est venu, un rude ouvrier, le plus vraiment peintre du siècle, et d’un métier absolument classique, ce que pas un de ces crétins n’a senti. Ils ont hurlé, parbleu! Ils ont crié à la profanation, au réalisme, lorsque ce fameux réalisme n’était guère que dans les sujets ; tandis que la vision restait celle des vieux maîtres et que la facture reprenait et continuait les beaux morceaux de nos musées…
Zola, L'Oeuvre, sur Gustave Courbet
Gustave Courbet, La pauvre femme du village
00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : gustave courbet, emile zola, l'oeuvre
vendredi, 15 février 2008
Les faits auront parlé pour moi (Une lettre imaginaire d’Emile Zola)
Raymond Alcovère (inédit)
20:28 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Raymond Alcovère, inédit, Emile Zola, lettre imaginaire