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samedi, 23 mai 2009

le plus vraiment peintre du siècle

Gustave_Courbet_(1819-1877)_-_Poor_Woman_of_the_Village.jpgPuis, l’autre est venu, un rude ouvrier, le plus vraiment peintre du siècle, et d’un métier absolument classique, ce que pas un de ces crétins n’a senti. Ils ont hurlé, parbleu! Ils ont crié à la profanation, au réalisme, lorsque ce fameux réalisme n’était guère que dans les sujets ; tandis que la vision restait celle des vieux maîtres et que la facture reprenait et continuait les beaux morceaux de nos musées…

Zola, L'Oeuvre, sur Gustave Courbet

Gustave Courbet, La pauvre femme du village

Commentaires

Que Zola n'ait pas su déceler le génie de Paul Cézanne, son ami d'enfance, quand il sut si bien cerner et apprécier celui de Courbet, et Manet est resté pour moi une énigme et un étonnement...
La vision de son ami Paul était sans doute trop nouvelle à côté de celle des "vieux maîtres" comme il dit ?
Dommage pour Cézanne qui en conçut une grande amertume, mais Zola n'était pas un peintre... Et, le réalisme du sujet devait emporter son adhésion, avant tout, je suppose...

Écrit par : Marc LARIVIERE | samedi, 23 mai 2009

"Zola, le Porc épique..." (Leconte de Lisle).

Écrit par : Éric | samedi, 23 mai 2009

La relation entre Zola et Cézanne est complexe, ils étaient amis d'enfance. Ce que Zola n'a pas supporté je crois chez Cézanne, c'était son indépendance, son mépris des conventions sociales et son désir de solitude, alors que lui justement a construit sa carrière.

Écrit par : Ray | samedi, 23 mai 2009

j'approuve amicalement et la question et la réponse. Merci Ray pour ton commentaire sur la séparation ...Bises.

Écrit par : ariaga | samedi, 23 mai 2009

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