samedi, 28 août 2010
Variations
" C'est quand on les saisit par derrière que les seins donnent la sensation d'être le plus grands. Quand on les surprend ainsi et qu'on les presse, on devine leur aspiration, on les sent tirer, tirer en avant, s'échapper, se tendre, saillir. C'est de cette façon seulement, en les prenant par derrière, qu'on les confond et qu'on les devine : car, sans même le vouloir, quand ils sont surpris de face, ils se rétractent un peu, se retirent dans leur coquille, se blottissent... Oh, cette chasse défendue qui consiste à les saisir tout à coup par derrière ! Comme ils s'y livrent, pareils à une femme à qui on met par surprise les deux mains sur les yeux ! Ils croient que c'est l'Idéal qui les saisit ainsi, et ils se dilatent de plaisir. "
Variétés et observations / Seins / Ramon Gomez de la Serna / traduct. Jean Cassou, Valery Larbaud et Mathilde Pomès / Ryôan-ji / André Dimanche Éditeur
Renoir, Baigneuse
08:19 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : seins, renoir, ramon gomez de la serna
Commentaires
Si tu te présentes de face et que tu ressembles à Sharko ou à Berlu, normal qu'ils se rétractent. Et Sharko comme Berlu, par derrière, pas sûr qu'ils les touchent. Je verrais plutôt un nez dans la lune et le jonc écrasé entre les genoux.
PS - Ray, pour les lolos, t'aurais pas un bon vieux Rubens ? Tu ne vas chercher que des toiles anorexiques.
Écrit par : Éric | samedi, 28 août 2010
chaud chaud cette dernière semaine d'aout en LR !!!
Écrit par : Hélène O | lundi, 30 août 2010
C'est pas ce que j'appellerai de l'anorexie, mais enfin bon !
Écrit par : Ray | lundi, 30 août 2010
Par derrière, par devant, les seins c'est beau. Bises.
Écrit par : ariaga | lundi, 30 août 2010
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