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lundi, 07 décembre 2009

La story prime sur tout, y compris dans la littérature

"Grand désarroi dans le monde du livre en République tchèque : tout le monde ne parle que d'une jeune écrivaine dont le nom était quasi-inconnu, voici deux semaines. Et qui s'est révélée n'être qu'une simple mystification littéraire, imaginée par un écrivain délaissé par la critique."

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Commentaires

Bien joué de la part de cet écrivain... Cela dénonce la cupidité, les coteries, souvent l'incompétence, mais en premier lieu la médiocrité des personnes qui sont chargés de décider qui sera considéré comme talentueux... Enfin, le pire c'est le public des badauds qui continuent de suivre comme des cons, comme des conso, comme des mateurs... ce que leur proposent les intermédiaires, qu'ils soient journalistes, critiques, jury, marchands, employés institutionnels etc.. La dessus vient s'ajouter la médiatisation, plus les téléviseurs s'agrandissent plus les écrans sont petits, il n'y a plus que l'Artketing qui fasse audience, et l'audience c'est ce après quoi courent les journalistes, critiques, jury, marchands, employés institutionnels etc.. qui sont prêt à faire n'importe quoi pour publier un mec simplement parce qu'il a des chances de passer chez Ruquier, Faugiel ou le mec en noir dont j'ai perdu le nom...ou d'autres. Ne vous faites aucune illusions, Arte n'échappe pas à cette grand messe du marketing !!!
Les critiques littéraires Tchèques se sont fait prendre la main dans le sac et ils essaye encore d'en sortir avec de la désinformation : "Par leurs propos fielleux, les arbitres littéraires tchèques essaient de faire oublier les petitesses et tartufferies du monde de l'édition - à commencer par son attrait pour le kitsch - dévoilées par l'affaire."

C'est dégueulaaaa sse...
.../...
Toutes des concierges!
Écoutez-les...
.../...
C'est vraiment dégueulasse
Ils te tairont, les gens.
Les gens taisent l'autre, toujours
..../...

.../...
Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches
.../...

Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes!
Des poitrines occupées
Des ventres vacants
Arrange-toi avec ça!
.../...

.../...
"Apprends donc à te coucher tout nu!
"Fous en l'air tes pantoufles!
"Renverse tes chaises!
"Mange debout!
"Assois-toi sur des tonnes d'inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe

Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,
Sors
Marche
Crève
Baise
Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme
Lâche ces notions, si ce sont des notions
Rien ne vaut la peine de rien

.../...

Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même
D'ailleurs, c'est ce qu'on fait!

.../...

Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis
Roule Roule mon fils vers l'étoile idéale
Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras
Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans
La mue ça se fait à l'envers dans ce monde inventif
Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain
Retourne tes yeux au-dedans de toi
Quand tu auras passé le mur du mur
Quand tu auras autrepassé ta vision
Alors tu verras rien

.../...

Que les "assis" dans les velours glacés, soumis, mollasses
Que ces horribles magasins bipèdes et roulants
Qui portent tout en devanture
Tous ceux-là à qui tu pourras dire:

Monsieur!
Madame!

.../...

Il n'y a plus rien

Et ce rien, on vous le laisse!
Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
Nous, on peut pas.
Un jour, dans dix mille ans,
Quand vous ne serez plus là,
Nous aurons TOUT
Rien de vous
Tout de nous
Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
Le sourire des bêtes enfin détraquées,
La priorité à Gauche, permettez!

Nous ne mourrons plus de rien
Nous vivrons de tout

Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant
De vos fumures
De vos livres engrangés dans vos silothèques
De vos documents publics
De vos règlements d'administration pénitentiaire
De vos décrets
De vos prières, même,
Tous ces microbes...
Soyez tranquilles,
Nous aurons déjà des machines pour les révoquer

NOUS AURONS TOUT

Dans dix mille ans.

Écrit par : Jacki Maréchal | lundi, 07 décembre 2009

Ah... tu m'as rajeuni de ... ans, c'était au théâtre de Montpellier, on était au pigeonnier, et Léo était là, en bas, les avions en papier volaient de tous les côtés, et sa voix elle, montait...

Écrit par : Ray | mardi, 08 décembre 2009

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