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samedi, 11 mars 2006

Encres de Chine

medium_296189130_m.jpgAprès "Visa pour Shangaï ",  Encres de Chine de Qiu Xialong, continue le portrait de cette fameuse Chine en mutation. Cette fois encore, le polar n'est qu'un prétexte pour décrire une réalité sociale et politique et  ses multiples contradictions. Avec toujours, en arrière-plan, la "Révolution culturelle", le moment où le destin de beaucoup de chinois a basculé et dont ils portent encore les stigmates. L'action se passe à Shangaï, lieu par excellence des mouvements qui agitent la Chine d'aujourd'hui. Apparition des nouveaux riches, présence insistante des "triades", corruption, spéculation immobilière et "néo-libéralisme" en vigueur partout, avec cette particularité qu'en Chine, il s'est développé à une vitesse hallucinante. C'est ce basculement insensé que Qiu Xiaolong raconte avec maestria.

09:43 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

J'aime beaucoup cette trilogie chinoise. Même si on n'est pas obligé de la lire dans l'autre, quelques allusions aux autres tomes sont glissés dans les suivants et il est plus savoureux de les déguster dans l'ordre. Le premier est "Mort d'une héroïne rouge", Ray.

Écrit par : Calou | samedi, 11 mars 2006

Chez moi le désordre est une seconde mature ! Il me reste à lire en effet "Mort d'une héroïne rouge" !

Écrit par : Ray | samedi, 11 mars 2006

Les commentaires sont fermés.