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vendredi, 10 mars 2006

Chef d'oeuvre en péril

Faire battre Berlusconi le 9 avril, par Umberto Eco, à lire ici

09:06 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (15)

Commentaires

A la limite de l'attaque

Je dors paisiblement entre le drap housse froissé et la couette épaisse. Mon portable sonne. Mes paupières collées. Manu est tourné. Son dos est long. Sa colonne est un serpent sexy. Je décroche.

La suite sur:

http://hirsute.hautetfort.com

Écrit par : Andy Verol | vendredi, 10 mars 2006

Oui, ici en Italie, beaucoup aspirent au retrour de Romano Prodi. Beaucoup se plaignent de Silvio Berlusconi.

Nous étions aux US en 2004. On s'attendait, on espérait là bas un changement. Tous les intellectuels se mobilisaient pour Kerry. La presse français se gaussait de Bush en ne retenant de lui que ses inepties.

Nous avons été fortement surpris et impressionnés par ses qualités de tribun quand nous avons découvert Bush en campagne à la télé. Mais de cela, les medias français n'en ont jamais parlé.

Méfions nous des images que nous nous faisons facilement, trop facilement. Il ne faut pass prendre ses désirs pour des réalités, et je reste sceptique quant au résultat des élections italiennes. Rien n'est joué.

Bien au contraire.

Monsieur Ecco est l'exemple même de l'intellectuel nombriliste et ésotérique qui m'ennuie. Je pense que son intervention ne peut que déplaire aux électeurs et défavoriser les listes conduites par Monsieur Prodi.

Écrit par : Qwyzyx | vendredi, 10 mars 2006

J'entends la critique, mais que faut-il faire ? Ne rien dire, ne pas s'exprimer ? Il y a ce débat récurent en France à propos du Front National, les belles déclarations anti-racistes des nantis qui ne feraient qu'exacerber le racisme et la haine !

Écrit par : Ray | vendredi, 10 mars 2006

Le fascisme en Italie est une composant officielle et acceptée du paysage politique.

Pourquoi ne pas en faire autant en France puisqu'il représente en 10 et 15 % de l'élecorat, ce qui est supérieur à la somme du parti communiste et de l'Udf, et même à celui du PS (lors des dernières élections présidentielles).

Il faut arrêter de crier au Loup.

D'abord c'est très facile, cela évite de se mouiller et de présenter des programmes avec des réformes qui s'imposent.

Ensuite ça n'amène rien, bien au contraire, cela focalise le ressentiment et les frustrations.

Imaginez une intelligentsia littéraire qui écrit tout le temps un seul et même livre.

C'est ce que fait la classe politique française depuis vingt ans. A chaque élection c'est la même chose. Elle se refile le mistigri, elle crie au secours, mais pour le reste : que dalle !

La classe politique n'a rien inventé depuis l'apparition du FN. C'est du pain béni pour les paresseux, ce FN ! Tout le monde fonde sa stratégie dessus.

Pour quel résultat ?

Voyez l'Etat de la France, 3 millions de chômeurs, 1 million de personnes au RMI, 36500 voitures ui brûlent par an (en temps normal !).

même Alain Bauer dans son dernier livre en dénonçant la menca "ultramontaine" du clergé qui pèse contre l'esprit national semble entonner des louanges au FN !

Cela laisse songeur même si ce garçon a encore des progrès à faire au niveau du style des idées et de l'exactitude de ses propos. Mais quand même...

Comme s'il n'y avait pas d'autres priorités que de se contenter de dénoncer le FN, par ce que c'est ce qu'il se passe. C'est encore une fois se donner bonne conscience pour pas cher.

Je doute qu'Umberto Ecco soit le genre de "conscience" qui va convaincre l'électorat fasciste à voter Prodi... Rien que pour avoir essayé de le lire (je n'ai pas réussi à m'intéresser à ce qu'il écrit), son intervention me fait craindre le pire... par ce que c'est le prototype de l'intellectuel qui complexe les foules. C'est peut être ce qui plaît en France...

Mais à qui ?

Il ne faut pas s'étonner ensuite qu'il n'y a que le discours du FN qui accroche le vote des indécis.

Écrit par : Qwyzyx | vendredi, 10 mars 2006

Je partage votre point de vue, y compris sur Eco, que je n'ai jamais pu lire comme écrivain. Ses interventions dans le débat public, en général, sont assez bien troussées quand même, ceci dit il est vrai que ça ne changera sans doute pas grand chose ; il est bon de temps en temps de se rappeler ce qu'il se passe derrière nos frontières ; l'Italie est un pays mythique pour beaucoup de français, et la mainmise de Berlusconi est un sujet d'étonnement pour nous (de même que celle de Bush aux EU), mais je vous l'accorde nous n'avons pas de leçon à donner non plus, vu notre histoire récente !

Écrit par : Ray | vendredi, 10 mars 2006

"Le fascisme en Italie est une composant officielle et acceptée du paysage politique."

En France aussi, au cas où Qwyzyx et Ray (qui dit partager son point de vue) ne seraient pas au courant, le FN a été accepté dans 4 villes et il les a officiellement dirigées pendant quelques années (Vitrolles, Marignane, Orange et Toulon).
Il faut croire que son action n'a pas convaincu puisqu'aux élections suivantes il en perdu 3 (sur 4... ça fait beaucoup).

Écrit par : Roland Fuentès | vendredi, 10 mars 2006

Merci pour la précision. 4 communes sur 36000, cela permet d'apprécier la menace.

Pendant toutes ces 20 années de gesticulations, de ce lyrisme démagogique : la sécu toujours aussi mal gérée, les retraites qui s'effilochent, le chômage qui dure, la dette qui s'accroît, l'illétrisme qui frappe, les banlieues qui se désespèrent...

Un véritable pays démocratique devrait quand même avoir une exigence de débat qui dépasse les cris d'orffraies ou de vierges effarouchées...

Écrit par : Qwyzyx | vendredi, 10 mars 2006

Lapalisse aurait dit :
Si l'immense majorité des français n'élist pas le FN, c'est parce que son programme n'est pas convaincant.
Et si les quelques uns qui l'ont élu ne le réélisent pas, c'est parce que l'action du FN sur le terrain n'est pas convaincante.

Pour le reste, oui, il y a des problèmes en France et dans le monde (il y en a toujours eu et il y en aura toujours), mais pour le miracle ce n'est pas au FN qu'il faut faire appel, c'est à Superman...

--

Quand même, je n'ai pas l'impression que nous vivons dans un pays où le débat est inexistant, et je n'ai pas l'impression que tout le monde reste sans rien faire.

Écrit par : Roland Fuentès | vendredi, 10 mars 2006

Je me gratte les couilles de la main droite en clavièrant de la gauche : "Seriez-vous d'accord de mondialiser la liberté ou faudrait-il simplement la libéraliser ?"

Écrit par : Éric Dejaeger | vendredi, 10 mars 2006

Chépa.
Finis de te gratter, et demande à Superman.

Écrit par : Roland Fuentès | vendredi, 10 mars 2006

Qu'est-ce que c'est vulgaire tous ces mecs qui passent leur temps à se gratter les couilles! Que diriez-vous d'une femme s'astiquant l'entre-jambes dans la rue ?

Écrit par : Calou | vendredi, 10 mars 2006

"Seriez-vous d'accord de mondialiser la liberté ou faudrait-il simplement la libéraliser ?"

Dès que c'est vulgaire, ça choque. Portez la cravate, comme Sarko (phage ?) !!!

Calou, je ne me gratte pas les couilles sur ce blog ni en rue. As-tu une recette pour soigner la chtouille dans la cervelle des cons ?

Écrit par : Éric Dejaeger | vendredi, 10 mars 2006

SUR LES PAVÉS, LA MERDE !

Écrit par : Éric Dejaeger | vendredi, 10 mars 2006

Recette: oui Eric, le karcher puisque les cons l'utilisent contre les mainfestants et que ça décalque bien.

Quant à la cravate, ce n'est qu'un prolongement phallique, une fois de plus. Vous ne pensez qu'à ça pôvres mâles chtouilleux :-).

Écrit par : Calou | vendredi, 10 mars 2006

"Seriez-vous d'accord de mondialiser la liberté ou faudrait-il simplement la libéraliser ?"

Écrit par : Éric Dejaeger | vendredi, 10 mars 2006

Les commentaires sont fermés.