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lundi, 15 avril 2024

L'Instant du monde n° 7

L'Instant du monde n° 7.jpg

samedi, 13 avril 2024

Première rencontre avec Claude-Henri Bartoli : numéro 6 de la revue L'Instant du monde, passerelles artistiques

L'Instant du monde n° 6.jpgPremière rencontre avec Claude-Henri Bartoli : numéro 6 de la revue L'Instant du monde, passerelles artistiques. Revue que j'ai créée en 2003 pour faire rencontrer le texte et l'image : elle est construite sur des collaborations entre peintres ou photographes d'un côté et écrivains de l'autre.
Pour ce texte, il s'agissait d'un dialogue entre Michel Butor et Claude Henri-Bartoli.
Voici le début du texte de Michel Butor : "Je suis Noé, le nouvel Adam, j'ai fait mes preuves en culture de vignes et fermentation, ce pourquoi on m'a nommé Dionysos. Je suis ivre dans mon arche. Voici la leçon que l'or liquide a fait mûrir dans les sillons de ma vieillesse : rassemblez ce qui vous est le plus cher, et entreprenez une longue marche vers l'aménagement de la Terre."
J'avais écrit cet édito pour présenter le numéro : "Dionysos, le dieu du vin, de la fête joyeuse, débridée, est bien plus que cela. Sombre et emporté, c'est un dieu déroutant. Un errant, un vagabond. Associé à toutes les formes de l'ivresse, fondamentalement différent, il représente la figure de l'autre. Ainsi est le vin : porteur d'une mémoire, comme ce beau mot de vigneron et aussi de tous les dérèglements. Y goûter c'est puiser dans la terre et en même temps s'élever dans un univers de sensations, de rêves, d'hédonisme. Déguster le vin c'est tenir un moment en suspension - en harmonie peut-être - la terre et le ciel, la mémoire et l'éphémère, le sensible et le sacré. A la rencontre du temps et de l'espace, le vin est un instant du monde.
Illustration de couverture : Pierre François

jeudi, 05 novembre 2020

L'Instant du monde

couvn°6.jpgTrouvé sur le net, souvenirs, souvenirs... Joli casting quand même...
L’Instant du Monde (2002-2004)
« Passerelles artistiques »
Montpellier (4, rue Alexis Alquié, 34000). Asso. Occi’zen. (210x200), agr. / Trimestriel
Dir. : Raymond Alcovère
8 numéros en 8 livraisons du n° 1 (juin 2002) au n° 8 (avril-juin 2004)
Part. & ill. : Jean Antonini, Alexandro Arabatzis, Pierre Autin-Grenier, Frédérique Azaïs, Jean Azarel, Romolo Baglioni, Marthe Barris, Claude-Henri Bartoli, Laurent Bayart, Jean-L. Beaudonnet, Josyane Bernard, Pierre Bouheret, Michel Butor, Micheline Cabrillac, Annie Caizergues, Jean Cardonnel, Chaza, Suzanne Colonna, Claude Corbier, Gilbert Desclaux, Sylvie Deshors, Marie Diaz, Cloé Fontaine, Pierre François, Jacques Gauffier, Michel Gorsse, Cathy Grancher, Nina Houzel, Gil Jouanard, Gerardo Lambertoni, Roland Lamon, Pierre Le Coz, Jean Leccia, François Lelouch, Robert Lobet, Jean-Yves Loude, Antoinette Mach, Catherine Marchasson, Jean-Jacques Marimbert, Brigitte Marmol, Geneviève Marot, Christian Martel, Marie Melisou, Ricardo Mosner, Anne Noble, Hélène Olivier, Gildas Pasquet, Véronique Patris, Franck Pavloff, Alessandro Perissonotto, Olivier Proust, Nadine Ribault, Roch-Gérard Salager, Eric-Emmanuel Schmitt, Jean-Yves Ténaud, Patrick Testot-Ferry, Christine Van-Acker, Raoul Vaneigem, Abdourahman A. Waberi, Michel Westermann, Marc Wetzel, Francis Zamponi, …

08:58 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'instant du monde

samedi, 03 janvier 2009

Toute ta présence...

(pour Giya Kancheli)
Toute ta présence dans l'attrait de ce village sous la neige.
Il  s'agissait  de trouer  l'espace,  de  dissiper  les  ténèbres
mais l'intense mélodie, véhémente, s'effaçait,
niait le possible retour,
affirmait ses retards, ses motifs de soupir,
se répétait dans des volées de cuivre,
se déformait soudain en notes pantelantes.
Pour qui revenait au pays, tout n'était-il dés lors que contours,
approche austère et insoumise,
double travesti et dissonant ?
La plaine se révélait tantôt résignée,
tantôt revêche et inconstante.
Où étaient donc les couleurs de l'enfance ?
Celles de ta musique ne cessaient de s'altérer, de virer.
Tu l'avais dis Giya : " Le pays de couleur chagrin ".
Pourtant, tout près, le rire des enfants,
la démarche et la souplesse des femmes,
là, l'orange oblique du soleil sur les toits de neige,
plus loin les troupeaux silencieux, les hommes dans de grands gestes.
Cette fugitive et musicale avancée
d'un mirage qui bat dans la poitrine,
cette voix qui appelle entre plume et pierre,
résonnent aujourd'hui de ce que Delacroix avait su reconnaître
dans une autre " musique, tout à coup surgie de l'embuscade,
non plus comme un rapace s'élevant sous l'archet,
ni pour l'oreille où la béatitude
mais pour les muscles, pour les tempes palpitantes ".

Pierre Bouheret, texte paru dans la revue L'instant du monde n° 3, 2003

samedi, 17 février 2007

Pierre François, peintre sétois

medium_franois-08.2.jpgJ'apprends sur le blog de Bona, la disparition du peintre Pierre François. Ici, des dessins qu'il m'avait envoyés pour le numéro sur le vin de la revue L'instant du monde. De tous les peintres avec qui j'avais travaillé pour la revue, un des plus chaleureux et sympathiques...