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vendredi, 08 janvier 2010

Pour les amateurs d'anagrammes, du métro parisien et de Deborah kerr

Deborah-Kerr-Photograph-C10103857.jpgAllez voir c'est FABULEUX !

Le libertin libertaire

A lire ici par JLK une interview (tonique) de Jean-Jacques Pauvert

jeudi, 07 janvier 2010

Les Intemporelles, de Frédérique Azaïs-Ferri

20_20 1a.jpg20_20 3a.jpg20_20 2a.jpgExposition du 12 janvier au 25 février 2010 à la Maison de Heidelberg, à Montpellier, 4 rue des Trésoriers-de-la-Bourse

Vernissage le mardi 12 janvier à 18 H 30 en présence de l'artiste

Voir son site

Les oeuvres présentées ici sont des 20 x 20 sur bois

Hillary ! (la bonne blague)

66171-004-1C98610A.jpgSarkozy rend visite à Obama. - Dis-moi, Barack, comment fais-tu pour avoir une équipe aussi performante, alors que moi je suis entouré d'une bande de crétins ? - C'est simple, Nick, je teste mes ministres en permanence. S'ils répondent juste, ils restent. Sinon, je les vire. C'est la sélection naturelle, je suis sûr de ne garder que les meilleurs. Attends, tu vas voir. Et Obama appelle Hillary Clinton. - Hill, je vais te poser une question. Tu connais la règle, si tu te trompes, tu es virée, OK ? Alors voila : C'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ? Hillary réfléchit quelques secondes, puis dit :
- Facile : c'est moi ! - Parfait, dit Obama, je te garde.
Sarko est très impressionné. A peine rentré à Paris, il convoque Fillon - François, je vais te poser une question. Si tu réponds juste, tu restes à Matignon. Sinon, tu es viré. Voilà : C'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ?
Fillon, qui connaît ses limites, demande un délai de réflexion. Sarko lui donne 2 heures. L'autre fonce à Matignon, convoque son cabinet, et bientôt une furieuse bande d'énarques planche sur la question. Les hypothèses fusent. A la fin, un type plus malin que les autres dit :
- Il faut demander à Guaino ! Il a toujours raison, et il sait ce que le Président a derrière la tête. Excellente idée ! Fillon appelle aussitôt Guaino :
- Allo Henri ? Voilà, c'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ?
Guaino ricane légèrement, et avec le ton supérieur qu'on lui connaît répond :
- Facile, c'est moi. Fillon se précipite à l'Elysée :
- Monsieur le Président, Monsieur le Président, je sais qui c'est !
- Bien, bien François ! Alors, l'enfant de ta mère qui n'est ni ton frère ni ta soeur, qui est-ce ?
- C'est Guaino, Monsieur le Président.
Sarko ouvre des yeux ronds. - Fais tes bagages, François... La bonne réponse, c'est Hillary Clinton.

00:15 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : humour

mercredi, 06 janvier 2010

Une interview sur Divergences FM

Je suis l'invité de l'émission littéraire deDominique Aussenac : Poissons-chats et mots amers, sur Divergences FM (93,9) à Montpellier, à écouter ce soir à 20 H, ce dimanche à  9 H, ou en podcast toute la semaine

 

16:30 Publié dans Radio | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : divergences fm

Les pays se mêlent aux climats

Caspar_Friedrich.jpgAu large, charrié par les flots de lune à la crête des vagues, l'air un moment encore était en feu. Des matelots chantent en dépliant le soir avec leurs voiles. L'Orient étale ses mystères sur la pierre dure du quai. Leurs yeux sont pleins d'images imprécises. Et leurs souvenirs dans des sacs bien garnis. Le phare, une étoile basse qui tourne. Et les visions lointaines se rapprochent. Les pays se mêlent aux climats. Le douanier s'endort cloué à la guérite. Et son ombre s'en va. En passant des bâtiments s'enfoncent dans l'épaisseur nocturne en tirant un dernier coup de feu. Le soleil fuse. Les mâts s'étendent. Les flots sans se lasser vannent des sacs d'étoiles. Et la poussière d'eau danse avec leurs reflets.

Pierre Reverdy, La balle au bond, 1928

Caspar David Friedrich

mardi, 05 janvier 2010

Règles capitales

Alphabet2.jpg"L’emploi des capitales (ou cap) pour les titres d’œuvre, dans les textes courants, pose souvent problème, d’autant que les affiches de cinéma ou les jaquettes des livres ne permettent pas de s’y retrouver, les titres y étant imprimés tout en majuscules, pour attirer l’œil.
Il existe à ce sujet un consensus dans la presse et l’édition, qui s’attachent grosso modo à respecter les mêmes règles. Précisons aussi que capitale et majuscule sont des synonymes, le premier étant un terme d’imprimerie, le second, plus ancien, venant des copistes et scribes.
Commençons par le cas sans doute le plus fréquent : un article défini suivi d’un substantif ouvrent le bal : Le Concile d'amour ou Les Animaux malades de la peste. Une cap à l'article et au substantif, c’est simple.
Attention, si le titre forme une phrase complète (sujet et verbe), seul le premier mot prendra la capitale : La dialectique peut-elle casser des briques ? Dans ce cas, pas de cap au premier substantif.
Variante : si le titre est formé de deux substantifs mis sur le même plan, les deux prendront la cap : Le Rouge et le Noir (même chose s’il n’y a pas d’article : Guerre et Paix).
Si un adjectif vient s’intercaler entre l’article et le substantif, les trois prendront la cap : Le Vieil Homme et la mer ou La Dolce Vita.
Si un article indéfini commence le titre, il prendra seul la cap : Un chapeau de paille dItalie ou Des souris et des hommes.
Quand un substantif sans article, un adverbe, une préposition, un verbe, un pronom commencent le titre, ils prennent seuls la cap : Mon pote le gitan, Ascenseur pour l’échafaud, Y a-t-il un pilote dans lavion ? ou Quand passent les six cognes, ou encore Jembrasse pas."

13:56 Publié dans Infos pratiques | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : capitales

le Titien

Titien Portrait du Doge Andrea Gritti 1544-1545.jpgLe Titien, pourquoi ce peintre me touche ? Son énergie peut-être, il a fallu la peste pour l’emporter, à presque cent ans, en plein XVI ème siècle ! Sinon il aura survécu  à tout,  tous les régimes, tous les pouvoirs. Son talent a surclassé le monde. La touche idéale, sensualité et maîtrise, sens de la composition, velouté charnel des couleurs... Le tragique de plus en plus visible à mesure que les années passent. Foin de l’académisme, dans ses derniers tableaux, il ne reste que l’émotion et  la douleur.

Raymond Alcovère, extrait de Fugue baroque, roman, 1998

Titien, Portrait du Doge Andrea Gritti, 1544-1545

lundi, 04 janvier 2010

Une logique colorée

« Il y a une logique colorée, parbleu. Le peintre ne doit obéissance qu’à elle. »

Cézanne

22:34 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cézanne

Le chêne de Tombeboeuf

lechênedeTombeboeuf.jpg

dimanche, 03 janvier 2010

Parution de : "L'Aube a un goût de cerise"

02.jpgMon recueil : "L'Aube a un goût de cerise" paraîtra en mars 2010 aux éditions n & b.
Début du texte :

Je suis parti et voilà que le monde s’ouvre à mes yeux. Le vent fait claquer les voiles, le jusant doucement nous éloigne. Les cris des marins se répondent. Les os du bateau craquent, son grand corps de sel et de vent s’ébroue. Le navire s’enfonce. Une femme chante un refrain des îles. J’emporte les bribes de ce rêve. Musique.

Caspar David Friedrich, Moonrise over the Sea, 1822, oil on canvas
Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin

Marianne Faithfull

marianne-faithfull.jpgA écouter ici (Merci Jité !)

15:39 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : marianne faithfull

L'Hôtel Belvédère du Rayon-Vert, à Cerbère,

Hôtel de Cerbère.jpgHôtel construit de 1928 à 1932 par Léon Baille, architecte perpignanais, pour le compte de Jean de Léon, gérant du buffet de la gare de Cerbère. L'hôtel était destiné à une importante clientèle de «sleepings», obligée de descendre à Cerbère pour des formalités de dédouanement et l'inévitable changement de trains entre la France et l'Espagne. Construit sur une parcelle triangulaire exiguë, l'édifice de quatre niveaux est entièrement réalisé en béton armé. La «poupe» du bâtiment, les coursières aux extrémités arrondies et la sortie d'un escalier sur le toit-terrasse, imitant une cheminée de navire, sont autant de références à l'architecture navale, inspiration qui marque également l'intérieur de l'édifice. Outre les chambres, l'hôtel comporte un bar, un restaurant, une salle de cinéma et un court de tennis sur le toit-terrasse. L'hôtel est désaffecté depuis 1983.

Source : Culture.gouv.fr

samedi, 02 janvier 2010

Chez Georges Souche, ces mots de Max Rouquette

Il n’y a qu’un seul jour :

le jour d’aujourd’hui

qui depuis mille ans dure

et boit déjà les mille ans qui viennent,

dans le bref éclair du bonheur.

I a pas qu’un sol jorn :

lo jorn de uòi.

que despuòi mil ans s’esperlonga

e bèu adejà los mil ans que venon,

dins lo brèu ulhauç dau bonur.

Max Rouquette, extrait de Poèmas de pròsa (ed. Fédérop, 2008)

Voir ici

La question du sens

Tiziano_-Sysiphe.jpg« Je suis maintenant un vieil homme, et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée : j'ai été témoin d'une révolution, j'ai fait la guerre dans des conditions particulièrement meurtrières (j'appartenais à l'un de ces régiments que les états-majors sacrifient froidement à l'avance et dont, en huit jours, il n'est pratiquement rien resté), j'ai été fait prisonnier, j'ai connu la faim, le travail physique jusqu'à l'épuisement, je me suis évadé, j'ai été gravement malade, plusieurs fois au bord de la mort, violente ou naturelle, j'ai côtoyé les gens les plus divers, aussi bien des prêtres que des incendiaires d'églises, de paisibles bourgeois que des anarchistes, des philosophes que des illettrés, j'ai partagé mon pain avec des truands, enfin j'ai voyagé un peu partout dans le monde... et cependant, je n'ai jamais encore, à 72 ans, découvert aucun sens à tout cela, si ce n'est, comme l'a dit, je crois, Barthes, après Shakespeare, que «si le monde signifie quelque chose, c'est qu'il ne signifie rien - sauf qu'il est»

Claude Simon, Discours de réception du prix Nobel de littérature, 1985

Titien, Sisyphe

vendredi, 01 janvier 2010

A touch of zen

01_timeless-guan-zeju.jpgQuand on s'éveille enfin a la claire compréhension
Et que l'on sent qu'il n'y a aucune frontière
Qu'il n'y en a jamais eu
On se rend compte qu’on est tout.
Les montagnes, les rivières,
L'herbe, les arbres, le soleil, la lune, les étoiles
Et l'univers enfin
Ne sont autres que nous-mêmes.
Rien ne nous distingue
Rien ne nous sépare les uns des autres
L'aliénation, la peur, la jalousie, la haine
Sont évanouies.
On sait en pleine lumière
Que rien n'existe en dehors de soi
Que par conséquent rien n'est a craindre.
Etre conscient de cet état
Engendre la compassion,
Les gens et les choses
Ne sont plus séparés de nous
Mais sont au contraire
Comme notre propre corps.

Genpo Sensei,  Moine Zen japonais

Tous mes voeux !

Peinture de Guan Jeju : Timeless