lundi, 29 août 2022
Tout avait commencé avec les pommes
Étonnante amitié entre Cézanne et Zola, nouée dans l’enfance. Zola a pressenti le génie de Cézanne, il l’a encouragé, poussé à persévérer. Puis comme s’il avait reconnu en lui sa part maudite, ses doutes, sa difficulté à créer, il ne l’a plus supporté.
Il le tue symboliquement dans L’Œuvre, ce roman qui provoquera la rupture, où Cézanne découvre son portrait déformé. Après avoir lu le livre, il écrit sa dernière lettre à Zola et termine par ses mots : Tout à toi sous l’impulsion des temps écoulés. La vie de l’écrivain était devenue de plus en plus publique, celle du peintre retirée. Au début, c’était le contraire.
Tout avait commencé avec les pommes. Zola adolescent chétif, renfermé, italien par son père et parisien par son accent, est mal accepté ; il est mis en quarantaine par les autres. Un jour, Cézanne, plutôt solide, bien dans son corps et de deux ans son aîné, transgresse l’interdit : “ Je ne pouvais m’empêcher de lui parler quand même ”. Il reçoit une raclée de toute la cour, petits et grands. Le lendemain, pour le remercier, Zola lui offre un plateau de pommes. Lesquelles reviendront constamment dans sa peinture. Leur amitié venait de naître, elle ne cesserait pas. Malgré la rupture, l’éloignement, quand il apprendra sa mort, bien des années plus tard, Cézanne, fou de douleur, s’enfermera dans sa chambre.
Toute sa vie il peindra des pommes.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions N&B, 2007
19:03 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le sourire de cézanne
samedi, 20 août 2022
Claude Monet
12:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : claude monet
jeudi, 18 août 2022
Matisse, studio à Collioure, 1905
15:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : matisse
mardi, 16 août 2022
Le vent avait forci
17:54 Publié dans Le Bonheur est un drôle de serpent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le bonheur est un drôle de serpent
lundi, 15 août 2022
Les Tour Eiffel auxquelles vous avez échappé
16:06 Publié dans Curiosités, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tour eiffel
dimanche, 14 août 2022
Claude Monet devant ses Nymphéas
10:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : claude monet, nymphéas
vendredi, 12 août 2022
Une brume opaque
18:53 Publié dans Le Bonheur est un drôle de serpent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le bonheur est un drôle de serpent
jeudi, 04 août 2022
Réaliser un film
« Réaliser un film, c'est comme écrire Guerre et Paix dans des auto-tamponneuses. »
Stanley Kubrick
18:53 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stanley kubrick
mercredi, 03 août 2022
Le combat
« Rien ne nous plaît que le combat mais non pas la victoire. On aime à voir les combats des animaux, non le vainqueur acharné sur le vaincu. Que voulait‑on voir sinon la fin de la victoire et dès qu’elle arrive on en est saoul. Ainsi dans le jeu, ainsi dans la recherche de la vérité. On aime à voir dans les disputes le combat des opinions mais de contempler la vérité trouvée ? Point du tout. Pour la faire remarquer avec plaisir il faut la faire voir naître de la dispute. De même dans les passions il y a du plaisir à voir deux contraires se heurter, mais quand l’une est maîtresse ce n’est plus que brutalité.
Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses. Ainsi dans les comédies les scènes contentes, sans crainte, ne valent rien, ni les extrêmes misères sans espérance, ni les amours brutaux, ni les sévérités âpres. »
Blaise Pascal
Photo de Mark Littlejohn
16:41 Publié dans Grands textes, illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pascal, mark littlejohn
Sois libre
"Puisque la fin de ce monde est le néant, suppose que tu n'existes pas et sois libre."
Omar Khayyam
Photo : Hélène Vallas
15:40 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : omar khayyam, hélène vallas
lundi, 01 août 2022
Prémonition...
« Comme souvent, un livre vous touche parce qu’il annonce la suite de votre vie. La lecture est une prémonition.»
Eric Orsenna
Pietro Antonio Rotari
11:29 Publié dans littérature, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eric orsenna, pietro antonio rotari