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lundi, 31 décembre 2018

« Vive la révolution sociale ! »

ces héraultais qui ont fait l'histoire,Sante Geronimo CaserioÉtonnant destin que celui de cet anarchiste italien, venu s’installer à Sète comme boulanger. Révolté par l’injustice sociale et politique qui l’accompagne depuis sa naissance, il décide à l’âge de vingt ans d’assassiner le président de la République…
À la barre, il raconte les injustices dont il a été le témoin, la misère des ouvriers : « Je suis parti de ma terre natale parce que j’en venais souvent aux larmes en voyant des petites filles de huit ou dix ans obligées de travailler 15 heures par jour pour une misérable paye de 20 centimes (…) Et, d’un autre point de vue, j’ai vu des milliers de gens qui ne travaillent pas, qui ne produisent rien et qui vivent grâce au labeur des autres ; qui chaque jour dépensent des milliers de francs pour se divertir ; qui corrompent les filles des ouvriers ; qui possèdent des logements de quarante ou cinquante pièces ; vingt ou trente chevaux, plusieurs serviteurs ; en un mot, tout les plaisirs de la vie.» Et il termine par ces mots : « Faites attention, l’homme récolte ce qu’il a semé. » Il est bien évidemment condamné à mort. Il accueille le verdict en criant : « Vive la révolution sociale ! ».
Il écrit une dernière lettre à sa mère : « Je vous écris ces quelques lignes pour vous faire savoir que ma condamnation est la peine de mort. Oh ! Ma chère mère, ne pensez pas mal de moi ! Mais pensez que si j’ai commis cet acte, ce n’est pas que je sois devenu un malfaiteur, et pourtant, beaucoup diront que je suis un assassin et un malfaiteur. Non, parce que vous connaissez mon bon cœur, la douceur que j’avais lorsque j’étais auprès de vous ! Et bien, aujourd’hui encore, c’est le même cœur. Si j’ai commis cet acte, c’est parce que j’étais las de voir le monde aussi infâme. »
Extraits de "Sante Geronimo Caserio, anarchiste et assassin d’un président" dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditeur.
http://www.papillon-rouge.com/

lundi, 24 décembre 2018

Je cherche

Knossos.jpg"Je cherche une clarté qui change tous les mots."

Joë Bousquet

Knossos

 
 

Une pensée pour eux !

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Rien n'est plus merveilleux pour l'homme que d'être dans un entier repos

Philippe Sollers"S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là. J'affirme donc tranquillement, et, s'il le faut, contre la planète entière, que rien n'est plus merveilleux pour l'homme que d'être dans un entier repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son être, sa sérénité, sa capacité, sa liberté, sa jouissance, sa plénitude. Immédiatement, il sortira, du fond de son être, l'amusement, la lumière, la joie, la gaieté, la reconnaissance, l'espoir."
Philippe Sollers, Le Secret
Photo : Darusz Kclimczack

mardi, 11 décembre 2018

Dans Art Vues de décembre / janvier

Art Vues Hérault 101218.JPG

lundi, 10 décembre 2018

Quand les casseurs et les femens étaient sur nos billets...

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19:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gilets jaunes

dimanche, 09 décembre 2018

Joseph Delteil, poète du Midi

joseph delteil, ces héraultais qui ont fait l'histoireJoseph Delteil a besoin du Sud, de « ce dur soleil qui casse les apparences comme on casse des noix. » Dans un premier temps, ils s'installent avec Caroline près de Tavel, dans le Gard. Il s'agit d'abolir « le ping-pong des relations mondaines » et de « retrouver l'ancien sein de la terre maternelle. » Paulhan lui offre de participer de manière plus régulière à la N.R.F., il ne donne pas suite. Il renonce définitivement à sa passion dispendieuse pour le jeu.
Après avoir vendu la maison du Gard, vagabondé entre l'Aude et l'Hérault, c'est finalement la Tuilerie de Massane qu'en octobre 1937, Caroline, Joseph et sa sœur Marie achètent. Le domaine, avec ses soixante mille pieds de vigne, s'étend le long de la route de Grabels. « Donc, il y avait, là-bas dans les garrigues de Montpellier, une espèce de vieille métairie à vins, à lavandes et à kermès, à demi-abandonnée, et dont j’ai fait une oasis dans le désert, un point de vie comme il y a des points d’eau : la Deltheillerie. »Toute la famille Delteil - père, mère et sœur - abandonnant son village, vient s'y installer.
Extrait de Joseph Delteil, poète du Midi, dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge Éditeur
http://www.papillon-rouge.com/

Photo : La Tuilerie de Massane

samedi, 08 décembre 2018

Patrick Geddes, Le Précurseur

Patrick Geddes, ces héraultais qui ont fait l'histoirePatrick Geddes pose ses valises à Montpellier. En 1890, un premier Collège des Écossais est établi faubourg Saint-Jaumes. Geddes y retrouve Flahault et donne au collège un nouvel élan. Naît le projet d'une abbaye de Thélème en hommage à Rabelais, un centre d'études interdisciplinaires où l'enseignement n'est pas séparé de la vie. En 1924, Geddes acquiert sept hectares de garrigue, au lieu-dit les Brousses, futur plan des Quatre-Seigneurs, au nord de Montpellier, sur une éminence dominant la plaine. L’architecte Edmond Leenhardt réalise l'extension du bâtiment existant. La tour offre une vue panoramique, des Cévennes au littoral. Chaque étage correspond à une échelle de regard afin d'appréhender les relations qui articulent le local au global, le particulier à l'ensemble.

Les deux pavillons, des Écossais et des Indiens, destinés à accueillir étudiants et chercheurs, se prolongent par des terrasses et jardins symboliques, lieux d'agrément, mais aussi d'expérimentation et de méditation. Deux autres pavillons (des Américains et de la Palestine), ne seront jamais érigés puisque Geddes meurt à Montpellier en 1932. Ensuite, le lieu deviendra la Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, puis en 1941, centre régional pour les chantiers de jeunesse. En 1942, les héritiers vendent le domaine à la Ville de Montpellier, qui cède le terrain en 1945 à l'Éducation nationale et en 1974, l'école d'architecture s'implante sur le site.
Extrait de Patrick Geddes, Le Précurseur
Dans "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"
Papillon Rouge éditeur
http://www.papillon-rouge.com/

(Photo : Le Collège des Ecossais, à Montpellier)

vendredi, 07 décembre 2018

Dans La Gazette de Montpellier du 6 décembre 2018 : Des livres d'ici sous le sapin

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