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samedi, 27 septembre 2008

Ce premier matin de liberté

stphalle.jpgJe n’ose pas y croire

Ce premier matin de liberté découpe la lumière en aubes nouvelles

Le parfum d’espoir remplit le ciel de juillet

Les revenants arrivent ivres de fatigue, les mains posées sur leurs plaies qui saignent encore

Ils marchent vers nous baisant à chaque pas les lèvres de la terre

Les volontaires déverrouillent les portes des huttes

Les femmes déformées par leur grossesse chantent pour le plaisir de chanter

Les vieux que l’on croyait éteints s’éveillent de leur torpeur et hurlent à pleins poumons « liberté »

 

Sandy Bel, poète amérindienne

Nikki de Saint Phalle

Commentaires

Les vieux que l’on croyait éteints s’éveillent de leur torpeur et hurlent à pleins poumons « liberté »





Ce cri est fantastique, merci pour cette découverte.

Écrit par : Léopold | samedi, 27 septembre 2008

Bonjour Léopold ; d'autres textes de Sandy Bel ici : http://raymondalcovere.hautetfort.com/tag/sandy%20bel

Écrit par : Ray | dimanche, 28 septembre 2008

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