samedi, 27 septembre 2008
Ce premier matin de liberté
Je n’ose pas y croire
Ce premier matin de liberté découpe la lumière en aubes nouvelles
Le parfum d’espoir remplit le ciel de juillet
Les revenants arrivent ivres de fatigue, les mains posées sur leurs plaies qui saignent encore
Ils marchent vers nous baisant à chaque pas les lèvres de la terre
Les volontaires déverrouillent les portes des huttes
Les femmes déformées par leur grossesse chantent pour le plaisir de chanter
Les vieux que l’on croyait éteints s’éveillent de leur torpeur et hurlent à pleins poumons « liberté »
Sandy Bel, poète amérindienne
Nikki de Saint Phalle
08:11 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, poésie, sandy bel, nikki de saint phalle