jeudi, 31 juillet 2008
Eloge du sommeil
Je ne comprends pas le poète qui frémit de percer « les portes d’ivoire ou de corne » qui séparent le dormeur du « monde invisible » (Nerval). J’adore, au contraire, m’abandonner aux bras pneumatiques du sommeil, porter cette vague qui me porte, me sentir pénétrante et pénétrée, féminine-masculine, couple parfait parce que jamais en paix, éternelle poursuite, heureuse échappée, discordance insoluble, le somme comme un des beaux arts.
Julia Kristeva, lire l'article entier ici
Delbar Shahbaz : Feast of angels size:135-180
00:30 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : julia kristeva, sommeil, delbar shahbaz
Commentaires
alors, tu dors enfin ? mais où donc ?
http://n-houzel-belliappa.blogspot.com/ des bises ;-)
Écrit par : nin | jeudi, 31 juillet 2008
Oui il était temps ! Pour le reste c'est un été à Montpellier, tu y passes ?
Écrit par : Ray | jeudi, 31 juillet 2008
Un Article tellement riche qu'il est à lire et relire. Bises.
Écrit par : ariaga | jeudi, 31 juillet 2008
Jadis mais point naguère j'ai essayé de lire Kristeva (Les pouvoirs de l'horreur). Meilleur qu'un somnifère ! Ses lecteurs doivent être d'irréductibles insomniaques ou des consommateurs d'ecsta(sarko)sy. (Pas certain de l'ortho de ces deux petites pillules.)
Écrit par : Éric l'anthropoclaste | vendredi, 01 août 2008
En tout cas ce petit texte est assez gouleyant !
Écrit par : Ray | vendredi, 01 août 2008
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