jeudi, 19 octobre 2006
Les mauvais romans
n'ont de succès qu'auprès de ceux dont la vie est un mauvais roman. C'est dire s'il y a foule."
Marcelin Pleynet
14:04 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérture, roman, mauvais roman, succès, citation
Commentaires
Bon ou mauvais, la différence, c'est que la vie ça finit tjrs mal ! et pour tous. Y a foule depuis tjrs !
Écrit par : Endora | jeudi, 19 octobre 2006
Quelle drôle d'idée ! Qui a "intérêt" à vous faire croire ça ?
Écrit par : Ray | vendredi, 20 octobre 2006
Bonjour Ray,
La seule raison d'être du roman est de dire ce que seul le roman peut dire. Milan Kundera - Extrait de "L'art du roman"
Qu'en pensez-vous ? (j'ai un peu digressé là, mais on parle encore du roman...)
Mireille
Écrit par : Mireille Disdero | vendredi, 20 octobre 2006
Bonjour ! le roman il me semble, et c'est la raison de son succès persistant finalement, est un genre attrape-tout, la façon dont il a évolué fait qu'on peut tout y mettre, et il n'est même plus besoin d'une intrigue serrée, depuis Flaubert !
Écrit par : Ray | vendredi, 20 octobre 2006
Tout à fait d'accord !
Par contre la poésie... il ne faut faire de poème que si ce qu'on "veut" dire ne peut pas être dit en prose.
Écrit par : fuligineuse | vendredi, 20 octobre 2006
Oui, ça me semble une jolie définition !
Écrit par : Ray | vendredi, 20 octobre 2006
"le roman est un genre attrape-tout" dites-vous, Ray
Un donneur universel, alors ? (sourire). Je plaisante, mais en fait je prends le roman au sérieux.
"il ne faut faire de poème que si ce qu'on "veut" dire ne peut pas être dit en prose."
Oui, et par contraste, la "présence" poétique, dans le roman, est possible.
Écrit par : Mireille Disdero | vendredi, 20 octobre 2006
En ce qui me concerne c'est difficile à expliquer, mais je ne peux pas, ne suis pas capable d'écrire un poème, cette présence poétique si elle arrive, si elle me touche - à mon sens c'est de l'ordre de la magie - je l'intègre dans la prose, je l'y mêle ; l'objet roman ressemblant à la vie, avec des moments poétiques et d'autres qui ne le sont pas ; la poésie alors n'est pas séparée, enfermée dans cet objet clos qui serait le poème...
Écrit par : Ray | vendredi, 20 octobre 2006
Je crois qu'en effet je vois le poème comme un objet complet et en quelque sorte clos sur lui-même (même si ouvert sur un tas de choses...) fixant un moment, un point, une comète, une vis (un vice ?) sans fin. Un instantané. Quelque chose qui se suffit à lui-même, en tout cas...
Écrit par : fuligineuse | samedi, 21 octobre 2006
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