vendredi, 29 septembre 2006
Sans plus m'occuper de l'avenir
Dès ma jeunesse j'avais fixé cette époque de quarante ans comme le terme de mes efforts pour parvenir et celui de mes prétentions en tout genre. Bien résolu, dès cet âge atteint et dans quelque situation que je sois, de ne plus me débattre pour en sortir et de passer le reste de mes jours à vivre au jour le jour sans plus m'occuper de l'avenir.
J.J. Rousseau, Les rêveries du promeneur solitaire, troisième promenade
08:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, Rousseau, rêveries
Commentaires
Quarante ans, c'est aussi pour nous l'âge du bilan des années passées. Rousseau l'a senti à sa manière et l'a exprimé de cette façon. Mais, c'est universel je pense.
Écrit par : elisabeth | vendredi, 29 septembre 2006
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