samedi, 01 octobre 2005
Comme sur ces feuilles de papier d'étain
Elle se tenait tournée vers le levant, là où sont les grandes montagnes; il y avait, entre deux pointes, une échancrure qui faisait comme un nid; c'est là que le soleil venait de se montrer. On aurait dit qu'il battait des ailes. Une espèce de duvet rose, beaucoup de tout petits nuages roses se sont mis à monter dans les airs au-dessus de lui. Comme quand le coq se dresse sur ses ergots, ouvrant ses ailes qu'il fait briller, puis il les ramène à soi, alors toute sorte de petites plumes s'envolent, - qui étaient roses et en grand nombre, glissant mollement dans le ciel, pendant que sur les derniers champs de neige la lumière s'est allumée comme sur ces feuilles de papier d'étain que les enfants lissent du doigt.
C.F. Ramuz, La beauté sur la terre
19:06 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (16)
Commentaires
Tiens donc : Ramuz juste après Giono. On a les mêmes associations d'idées, Ray.
Écrit par : Roland Fuentès | dimanche, 02 octobre 2005
On ne cultiverait pas le truisme, par hasard ? Ah ! Société du "mol oreiller" !
Écrit par : Où est- le bec ? | dimanche, 02 octobre 2005
Au mot l'oreille est !
Écrit par : Ray | dimanche, 02 octobre 2005
Mgnhein ? Rien capté au truc de bec. T'as compris, toi, Ray, son histoire de société d'oreillers, là ? Il te branche pour monter une affaire avec toi ? Vous vous lanceriez dans le commerce d'oreillers, c'est ça ? Quel rapport avec Giomuz ?
Écrit par : Roland Fuentès | dimanche, 02 octobre 2005
tu me rassures Roland, car ça fait un moment que je me tais car je ne capte rien à toutes vos discussions ;-)
Écrit par : Calou | dimanche, 02 octobre 2005
Tu veux que je te dise, Calou ? Le blog de Ray devient trop subtil pour nous.
Écrit par : Roland Fuentès | dimanche, 02 octobre 2005
Oui, c'était une crainte au début mais elle se confirme de jour en jour!
Écrit par : Calou | dimanche, 02 octobre 2005
Ray, par pitié, redescends avec nous ! La subtilité, c'est un poison qui tue les neurones, anihile toute humanité, ronge le coeur des plus généreux... Redeviens brut de décoffrage, comme nous, comme au bon vieux temps, tu sais, quand on regardait star académy en buvant nos milk shake en nike, quand on rigolait parce que tu faisais prout et que je faisais pouèt. Ray ! Ray !
tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut.................
Trop tard, Calou, il est définitivement hors de notre portée.
Écrit par : Roland Fuentès | dimanche, 02 octobre 2005
C'est la faute à Mal larmé !
Écrit par : Calou | dimanche, 02 octobre 2005
C'est pas "le blog de Ray", c'est "le blum à Ray", nom d'une pipe ! Nuance de taille, divinement subtile ! Faut respecter la vérité littéraire !
Écrit par : Où est le berk ? | dimanche, 02 octobre 2005
Eh! l'ami, le "blum à Ray" c'est de moi ça!
Nuaille de tance quand même, merdre!
Écrit par : P.A.G du Concours Lépine | dimanche, 02 octobre 2005
Venez tous dimanche prochain chez moi boire un pot et on remettra tout ça d'aplomb entre nous. Je fais griller des sauisses pour l'occase. O.k ?
Écrit par : J.-J.-M | dimanche, 02 octobre 2005
Mauvaise imitation, J.-J.M. n'oublie jamais le point après le M. ! Quant à "blum à Ray", c'est de P.A.G. l'ancien et c'est passé dans le domaine public depuis lurette !
Écrit par : Pseudo-K | lundi, 03 octobre 2005
Il est si ancien que ça ce PAG ?
Écrit par : Crypto-K | lundi, 03 octobre 2005
ce paglaoui !
Écrit par : Pseudo-K | lundi, 03 octobre 2005
Bon alors c'est où les saucisses ?
Écrit par : Michel Houellebecq | lundi, 03 octobre 2005
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