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dimanche, 01 février 2009

Les Variations Goldberg

cezanne_1897.jpgLe soleil caresse les toits. Les rayons bas traversent le studio. L’artiste décompose puis recompose le monde. Volume, éclairage, couleurs, forme, les éléments s’assemblent dans un ordre amoureux.

Comme dans les Variations Goldberg, les lignes mélodiques sautillent, s’avancent, mordent l’une sur l’autre, se déchirent, s’entrechoquent, reviennent au point de départ, plus tout à fait les mêmes, puis s’envolent comme des sinusoïdes ou des parallèles, à ne jamais se rejoindre.

 Les couleurs chez Cézanne se parlent, lancent des cris, des injures parfois, ensuite douceur, repos. L’ensemble est réconcilié. On a vu d’abord une mer en furie, le déchaînement des éléments, flux et reflux de l’ombre et du soleil. Une multitude de plans apparaissent, des ouvertures, des contrechamps. Une résonance, un abîme, des passerelles.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, 2007, n & b éditions

Cézanne, La Montagne Sainte-Victoire, 1897-98

Les Variations Goldberg, extrait ici

vendredi, 15 juin 2007

L'être est et le non-être n'est pas

c53ce9356ff58dcef64a6f5d0ab5ee68.jpg"Ce qu'il y a de plus impressionnant chez l'homme, probablement la seule chose qui excuse sa folie ou sa brutalité, est le fait qu'il ait inventé le concept de ce qui n'existe pas"

Glenn Gould

Tableau de Frédérique Azaïs