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vendredi, 14 décembre 2007

Ma Chine à écrire...

 « Allons, machine...[« Ma Chine » ? Oui, si l’on pense à la séquence de Paradis ici rejouée dans une autre situation, un autre lieu : Venise. Mais surtout « machine à écrire » comme le veut l’exergue de Faulkner : « Possède sa propre machine à écrire et sait s’en servir ».]

Lire ici

L'invité de la dernière heure

Perdus on est dans une banlieue de la galaxie, un recoin de l’univers en expansion. Pour Dieu probablement, des milliers d’années passent en une seconde... Il est le passager clandestin, l’invité de la dernière heure. De temps en temps, il file comme une comète vers d’autres cieux, laissant au passage une traînée d’étoiles, musiques, livres écrits en lettres de feu et la grande peinture, Leonardo, Titien, Véronèse, Rembrandt, Greco, Poussin, Vélasquez, Fragonard, Goya, Delacroix, Cézanne, Picasso…

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

La couleur

0a9498070b0467eb7ca9e2c414c744d6.jpg"La couleur est le point où notre cerveau et l'univers se rencontrent, c'est pourquoi elle apparaît toute dramatique au vrai peintre."

Cézanne

02:07 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cézanne

jeudi, 13 décembre 2007

Denis Leenhardt expose

1a5b4ddd4cb04f5b0a4615e4bb08dbd0.jpgDenis Leenhardt expose des encres toutes fraîches à l'Atelier d'Isa, 7 rue Brueys, Montpellier, les Samedi 15 et dimanche 16 Décembre...(14-19h)... Vernissage le 15, à 19h ...



mercredi, 12 décembre 2007

A propos du "Sourire de Cézanne"

068bdbdb4daae9c70cb81fde5d90d1d6.jpgLire ici l'article de Daniel Bégard dans Olé Magazine

A propos de "Eloge de l'infini"

Voir ici le passage de Philippe Sollers à "Bouillon de culture"

CONCERT VERNISSAGE À L’ATELIER CLAUDE-HENRI BARTOLI

À l’occasion de la parution sur le label Nûba du disque vinyle de jean Morières

« Large virage », nous vous convions à un concert / exposition

 le samedi 15/12/07 à l’atelier de Claude-Henri Bartoli

Au programme :

18h : Exposition du travail graphique de Marie Warscotte sur les pochettes du disque

18h 30 : Concert solo de Jean Morières sur la flûte zavrila

Participation libre aux frais

Atelier C-H Bartoli : 22 rue du Genéral. Lafon, 34000, Montpellier  proche de la poste rondelet et des parking ex sernam

Renseignements, réservations :

nubaprod@free.fr, 04 66 63 25 29

chb2001@wanadoo.fr, 04 67 92 50 82, 06 20 81 74 85

lundi, 10 décembre 2007

Sarkozy et mai 68

Vu par Philippe Sollers, à voir ici

Taslima Nasreen encore et toujours menacée

Vu sur l'excellent blog de Blandine Longre, ce lien sur celui de la Quinzaine Littéraire, à lire ici donc

dimanche, 09 décembre 2007

Shi Tao

7cfadaaf40332fbf9706f060f32c4f53.jpg« Le monde et moi-même nous nous rencontrons en esprit, et les traces se transforment. »

Shi Tao (Shih T'ao) 1640-1718?

Lire ici

22:05 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Chine, Shi Tao

Une moderne Olympia

5adbfee5d07631dfbdc6021a339c693a.jpgIl ouvre un livre : L’Oeuvre de Zola. Dans les premières pages, au milieu d’un Paris pluvieux, l’orage gronde. Claude Lantier, alias Cézanne, trouve une jeune fille perdue devant sa porte. Il l’héberge pour la nuit mais rien ne se passe. Le lendemain matin, le soleil plonge à travers la verrière de l’atelier et jette une lumière chaude, veloutée sur elle. Tout à sa dernière toile, le peintre, à qui manquait un personnage, saisit sa palette, ses pinceaux et lui vole son intimité. Les pensées de Gaétan deviennent un kaléidoscope d’images, de mots, puis emporté par ce vertige, il s’endort.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions n & b, 2007

Cézanne, Une moderne Olympia

samedi, 08 décembre 2007

Téléchargez votre vin !

Un simple clic ici (recommamdé par Pierre Autin-Grenier bien sûr !)

09:59 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vin

En pleine nuit

69106ff1fdfa2600a421978f5cc03148.jpgIl y a une expérience, un voyage (le seul que j’ai fait) que je ne t’ai jamais raconté, je suis allée une fois avec des amies en Grèce. Et le souvenir le plus fort est arrivé au début du voyage, sur la route : une halte à Venise, en pleine nuit. Il était trois heures du matin, on est reparties au lever du jour. Traversée de la ville, ses ombres et ses lumières comme une fête. Personne dans les rues, plongée dans un décor de théâtre, le plus fabuleux qui soit, et c’était vrai, tant de beauté réunie : jamais depuis je n’ai ressenti d’émotion aussi forte en un endroit de la terre. Ce n’était pas le jour mais la nuit et Venise n’est pas sur terre, mais dans le ciel …

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

Claude Monet, Le Palais de Mula

vendredi, 07 décembre 2007

La marche virtuelle de Bali

1ae58dd52340ea72160e86610a00ac5d.jpgC'est ici, et la pétition

Photo : Nina Houzel

Comment contourner l'orthographe !

J'aime bien cette histoire, trouvée chez C.C. :

Le propriétaire d'une ménagerie écrit à un marchand d'animaux : "Pouvez-vous me procurer deux chacaux ?"
Ce pluriel lui paraissant bizarre, il recommence sa lettre :
"Pouvez-vous me procurer deux chacals ?"
Toujours hésitant, il recourt à une troisième formulation :
"Pouvez-vous me procurer un chacal ?
P.S. : Pendant que vous y êtes, mettez-en deux."

01:28 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Orthographe, chacals

jeudi, 06 décembre 2007

"Cézanne m'apprit à regarder la nature chinoise"

A lire ici, sur pileface, un article de Viktor Kirtov : A partir de mon roman : "Le Sourire de Cézanne" et de cette citation de Zao Wou Ki, vous y trouverez des éléments sur ce peintre (dont une interview de France Huser) et diverses considérations sur la Chine.

Soutine à Paris

d6eec1a414ef0ffaeea54dcdf92d5cc6.jpgA Paris, à la Pinacothèque, voir ici

Ou sur Lunettes rouges, ici et

02:11 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Soutine

mercredi, 05 décembre 2007

Où l'on reparle de Maame Royal

Quand Michel Rocard vient exiger, sûr de son fait, qu’elle se désiste en sa faveur, elle amortit:

"Je me suis inventé, dans ces circonstances, un regard d’ethnologue. Je me mets en situation d’observation, comme si j’étais face à une tribu étrange, ou en voie de disparition, et donc passionnante à observer."

Lire ici sur Rue89

mardi, 04 décembre 2007

Les réfractaires

0646232432cb0a2aea651833167540f1.jpgComment atteindre la négation de la négation, l’affirmation même ? ça les préoccupe très tôt, les réfractaires. On croit les élever, les éduquer, les terroriser, les domestiquer, on obtient avec eux les résultats minimaux, ils apprennent anormalement vite à lire et à écrire, mais c’est comme si ce don particulier ne les menait à rien, ils le gardent pour eux, on ne comprend pas ce qu’ils projettent d’en faire. Ils ne partagent pas volontiers, ne semblent pas attirés par les sacrifices et les mortifications, l’ascèse ou lla discipline. Le garçon sera un salarié bidon, un déserteur, un simulateur, incapable de la moindre carrière. La fille ne sera ni actrice, ni mannequin, ni professeur, ni docteur, ni publicitaire, ni bonne mère, et encore moins hystérique ou anorexique. Que leur reste-t-il ? L’art ? Mais comme, là encore, le caractère réfractaire persistera dans cette dérivation, il y a fort à parier qu’il s’agira d’un art non conforme à ce que les contemporains considèrent comme tel. Un art de vivre, alors ? Ce n’est pas impossible, c’est même ce qui fait peur. Que voulez-vous, ce sont des irresponsables. On dirait qu’ils se moquent de leur réputation. Ils s’habillent n’importe comment (mais aussi, parfois, avec une élégance inexplicable), dépensent tout leur argent, interrompent leurs relations d’un moment à l’autre, se lèvent et partent sans s’excuser dans des dîners, oublient leurs amis, leurs femmes, leurs maris, leurs amants, leurs maîtresses, ne font pas de cadeaux, ne donnent aucune indication sur leurs maladies ou leurs états d’âme. Ce sont des asociaux, même pas conservateurs, incontrôlables, irrécupérables. Mal vus à droite, mal vus à gauche, vomis par le centre, étrangers aux marges, où voulez-vous les mettre ? Dans l’au-delà ? Même pas.

Philippe Sollers, L'étoile des amants

Frédérique Azaïs, Histoires

lundi, 03 décembre 2007

Des rêves d'Orient

468817aca70fa0528f816e0d1528e09d.jpgLe Midi a ses plaisirs décalés, la plage en hiver et le cœur des villes en été. Écrasées par la chaleur d’août, assoupies, on peut saisir leur substance, le rythme des pierres, s’y promener sans se presser, ne penser à rien. Seulement des notes de musique en tête, ou un désir d’architecture. Les rues vides, tout souci de rendement a disparu. Ces villes du Sud redeviennent les cités antiques qu’elles n’ont jamais cessé d’être, des rêves d’Orient.

Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent" : roman en cours d'écriture

Photo : Nina Houzel