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vendredi, 14 avril 2006

L'arrogance est un signe des temps

La cocaïne, ça fait juste des cons arrogants, bavards, très sûrs d'eux, agressifs, paranos, certainement pas géniaux (...)

A lire ici

14:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7)

Place aux événements voyous, par Jean Baudrillard

Le pouvoir, lui ou ce qu'il en reste, n'a plus qu'une fonction sécuritaire, préventive et policière : annuler, liquider, effacer les traces de ces événements hors norme. Quant à en effacer les causes, c'est impossible ­ il faudrait changer toutes les données ; or le pouvoir tel qu'il est ne vit que de cette situation pourrie. Désamorcer de telles situations, sauver les apparences (exactement ce qui se fait actuellement en France). Mais on sait que toutes ces procédures de récupération n'ont jamais fait que fomenter d'autres événements plus graves encore. Derrière les défis idéologiques des uns aux autres, derrière la confusion de la scène médiatique, il faut saisir quelle situation mondiale est en jeu : celle de l'affrontement entre une puissance hégémonique, maîtresse des rapports de force, et une résistance irréductible qui peut surgir de partout.

A ce niveau-là, les jeux ne sont pas faits, et le suspense est total.

Article complet à lire ici

09:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

mercredi, 12 avril 2006

Résultats des élections italiennes : l'aide internationale s'organise

Après que Silvio Berlusconi ait réfusé de reconnaître sa défaite tant qu'un recomptage des bulletins n'aura pas été effectué, la communauté internationale s'est unanimement déclarée "préoccupée". G.W.Bush a immédiatement proposé l'aide américaine et pourrait dépêcher sur place dès cette nuit ses experts personnel depuis la Floride. Vladimir Poutine a pour sa part proposé ses forces armées pour "éradiquer les déviationnistes" avant l'organisation de nouvelles élections. Enfin, Jacques Chirac a appelé le premier ministre sortant pour organiser la mobilité professionnelle de Dominique de Villepin qui pourrait prendre, à Rome, la tête d'un gouvernement de transition "dans un esprit de responsabilité et d'ouverture".

C'est sur Désinformations.com

15:15 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2)

Sans moyen de vous en détacher...

Implacable. "Le Quatre de coeur" est un roman implacable. Tout commence sur le ton le plus léger possible. Nous sommes dans les studios à Hollywood en 1938. Monde frivole et quasi surréaliste : Acteurs, producteurs, scénaristes, journalistes. Où peut être l'erreur puisqu'elle est partout ? La situation complexe qui lie les quatre personnages principaux intrigue quand même, on poursuit, et les fils se resserrent peu à peu jusqu'à vous lier vous, le lecteur, sans moyen de vous en détacher... "Dans les romans d'Ellery Queen, écrit Borges dans ses chroniques de la revue El Hogar (La Pléiade, tome I), l'action est toujours intéressante ; l'ambiance en général est désagréable. Ceci jusqu'à présent n'était pas forcément un désavantage. L'auteur exagérait habituellement le désagrément pour obtenir des effets terrifiants ou grotesques. Mais il y a dans The Four of Hearts une insensibilité presque minérale qui dépasse presque toutes les possibilités humaines, voire biologiques. Ellery Queen, dans ce dernier ouvrage, ne semble pas se douter à quel point tous ses personnages sont pénibles. Il nous inflige gauchement l'indignité d'assister à leurs amours et d'être les témoins de leurs colères et de leurs baisers. Cela dit, je dois avouer un fait additionnel qui corrige, en quelque sorte, ou atténue mon jugement. J'ai lu en deux soirées les vingt-trois chapitres de The Four of Hearts et aucune page ne m'a ennuyé. Je n'ai pas non plus deviné la solution exacte du problème, laquelle cependant, est logique."

Borges ignorait (mais il aurait apprécié j'imagine) que Ellery Queen était en fait deux personnes. Voici une petite bio, extraite du site Polars.org :

Ne cherchez pas Ellery Queen, le bonhomme n’existe pas. Car Ellery Queen est double. Il s’agit en fait du pseudonyme conjoint de deux cousins américains, qui devaient mettre leurs talents en commun pour créer une des sagas policières les plus lues dans le monde. Le premier naît le 11 janvier 1905. Il se nomme Manford Lepofsky. Le second naît le 20 octobre de la même année et s’appelle Daniel Nathan. Mais à ce stade, les choses sont encore trop simples et avant de ne faire qu’un, ces deux fils d’immigrés polonais préfèrent très vite américaniser leurs noms. Ils deviennent Manfred Bennington Lee et Frederic Dannay. Le tandem fréquente le même collège de Brooklyn. Les deux travaillent ensuite dans la publicité, le premier pour les studios de cinéma, le second comme directeur artistique dans une agence. Ils scellent leur destin en participant en 1929 à un concours du magazine McClure’s : leur roman, Le Mystère romain, remporte le prix, et est édité sous leur pseudonyme commun, Ellery Queen, qui conte à la troisième personne ses exploits de limier, clone du Sherlock Holmes de Conan Doyle et du Philo Vance de SS Van Dine. Plus de 30 aventures vont suivre, Ellery Queen parvenant à évoluer pour rester en phase avec son temps. Les spécialistes découpent d’ailleurs l’oeuvre en trois ou quatre périodes distinctes. La première, de 1929 à 1936, est celle des traditionnels romans à énigme : le narrateur met au défi le lecteur d’assembler les pièces du puzzle. Durant la deuxième (1936-1942), les deux cousins prennent leur distance avec cette structure classique. Leur talent culmine alors avec la troisième période (1942-1952) et le cycle de Wrightsville, chronique sociale d’une petite cité de la Nouvelle Angleterre. Enfin, la quatrième consacre le retour à la primeur de l’intrigue, et l’arrivée de nombreux auteurs qui travaillent pour le tandem, les cousins s’attachant à tour de rôle à superviser l’affaire. Ils ne se contenteront pas d’Ellery Queen et créeront en 1931, cette fois sous le pseudonyme de Barnaby Ross, un détective ancien acteur shakespearien, Drury Lane, apparaissant dans quatre romans. Ils fonderont surtout en 1941 la revue Ellery Queen Mystery Magazine, qui devait révéler de nombreux auteurs et être à l’origine d’anthologies remarquables qui marquent toujours la littérature policière. M.B Lee est mort le 3 avril 1971 d’une crise cardiaque, et Frederic Dannay le 4 septembre 1982 d’un cancer.

Ses principaux ouvrages sont : Le Mystère égyptien, Le Mystère de la cape espagnole, Il était une vieille dame, La décade prodigieuse, Griffe de velours, L’Adversaire, Et le huitième jour.

04:32 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 11 avril 2006

Heureusement il y a la Belgique

Les véritables états d'âme du belge, envoyés par Eric Dejaeger...

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19:45 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

Le bonheur de Lacan ?

Quelques considérations autour du thème de la femme crucifiée, ici sur Lunettes Rouges

13:19 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

Condamnation de Jean-Michel Maulpoix

Communiqué :

L'écrivain Jean-Michel Maulpoix, également professeur à l'Université de Nanterre et Président de la Maison des écrivains, vient d'être condamné par la Cour d'appel de Montpellier à 5000 euros d'amende et de frais de justice pour avoir relayé sur son site web personnel un témoignage relatif à des violences policières. Par la même décision, la Cour relaxe le poète Brice Petit, auteur de ce récit largement diffusé sur internet.

Il n'y a eu aucune instruction du dossier. Jean-Michel Maulpoix n'a jamais eu affaire à la justice. Il ne connaissait ni Brice Petit ni les personnes visées par ce texte. Personne ne lui a jamais demandé le retrait de ce texte de son site, ni de la quinzaine d'autres qui l'ont également publié sans être inquiétés. Il a seulement accompli un geste de solidarité citoyenne sur internet.

Dans son texte Brice Petit reprochait aux agents de police de l'avoir brutalisé et mensongèrement accusé d'outrage. Il a été relaxé de l'accusation d'outrage par la même décision qui condamne Jean-Michel Maulpoix. Il a aussi été relaxé des poursuites engagées contre lui pour avoir affirmé que les policiers l'avaient brutalisé. C'est donc qu'il disait la vérité et c'est donc la vérité que le texte publié sur internet dénonçait.

Mais Jean-Michel Maulpoix, simple internaute solidaire, a lui été condamné grâce aux règles procédurales de la diffamation qui lui interdisent de démontrer qu'il a dit la vérité et qu'il était de bonne foi. On lui a appliqué à la lettre une loi obsolète au bénéfice de policiers dont les mensonges et la brutalité ne sont pas démentis par la même décision de justice

Existe-t-il une liberté d'expression si elle ne protège pas une personne qui dit la vérité et est de bonne foi ?

Soutien : soutien.maulpoix@gmail.com

Lettre de JM Maulpoix :

Chers amis,

Je vous remercie de vos messages de soutien. Le mieux que l'on puisse faire est de donner quelque publicité à cet insensé verdict. Il faudrait que des écrivains, des libraires, des éditeurs, des animateurs de sites internet ou de blogs, et de simples lecteurs, protestent contre l'absence de discernement et de mesure de l'aveugle machine judiciaire qui met en cause la liberté d'expression qui nous est chère.

Je vous transmets, à ce propos, le texte d'un communiqué rédigé par mes avocats. Si vous en avez la possibilité, aidez-moi à le répandre...

Bien amicalement à vous,

JM.Maulpoix

Son site : ici

10:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

lundi, 10 avril 2006

"De battre le pavé mon coeur s'est relancé."

Eric Fottorino, dans sa chronique du jour du Monde, note cette formule trouvée par un manifestant anti-CPE, en hommage au film de Jacques Audiard bien sûr. Lequel, par son titre, nous rappelait que la poésie tient parfois à des petits riens. En effet les mêmes mots, dans leur ordre normal n'auraient pu faire un titre de film, alors que là... En attendant, sans doute que la vie de nombreux lycéens et étudiants aura pris un cours nouveau, ce printemps...

15:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

365 contes en ville

medium_365_contes_en_ville.jpegSortie de "365 contes en ville" chez Gallimard Jeunesse, illustré par Ricardo Mosner, qui a travaillé par deux fois pour la revue "L'instant du monde"

dimanche, 09 avril 2006

African Queen

medium_gallery_248980_8_143324.jpgMagique ce film de John Huston, avec Katherine Hepburn et Humphrey Bogart, leurs mimiques hallucinantes, et ce voyage invraisemblable sur un vieux rafiot au milieu de l'Afrique, l'eau et le feu réunis, cocktail explosif !

22:35 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 08 avril 2006

Destination inconnue...

Entre autres nombreux vices, j'ai celui de déguster, de temps à autre, un roman de Agatha Christie. Et dans l'édition originale, Le Masque, dirigée par Albert Pigasse, le plaisir est encore plus fort. "Destination inconnue" ne ressemble pas aux autres romans de Christie. C'est une sombre affaire d'espionnage, le livre est sorti en 1955. Des savants disparaissent, sans doute retournés par Moscou. L'enquête nous emmène dans une léproserie au fin fond du désert marocain - elle dissimule comme dans les meilleurs James Bond un centre de recherche ultra-sophistiqué - et, de rebondissement en rebondissement, les identités se transforment, se déplacent, une jeune femme qui allait se suicider va devenir agent secret, c'est elle qui va mener le bal et franchir bien des embûches. Comme toujours chez Christie, l'intrigue est remarquablement ficelée, la psychologie même si elle est un peu sommaire est loin d'être sotte, il n'y a pas de temps mort, les dialogues sont serrés et précis, et la façon de dénouer l'énigme n'est jamais conventionnelle...

22:06 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0)

C'est faux

"C'est faux de dire : Je pense : on devrait dire : On me pense."

Rimbaud, première lettre du Voyant, 13 mai 1871

vendredi, 07 avril 2006

Tu m'as dit

medium_lillian_bassman2.jpgTu m'as dit si tu m'écris
Ne tape pas tout à la machine
Ajoute une ligne de ta main
Un mot un rien oh pas grand chose
Oui oui oui oui oui oui oui oui
Ma Remington est belle pourtant
Je l'aime beaucoup et travaille bien
Mon écriture est nette est claire
On voit très bien que c'est moi
qui l'ai tapée
Il y a des blancs que je suis seul à savoir faire
Vois donc l'oeil qu'à ma page
Pourtant, pour te faire plaisir j'ajoute à l'encre
Deux trois mots
Et une grosse tache d'encre
Pour que tu ne puisses pas les lire.

Blaise Cendrars, Extrait "Du Monde entier, Au Coeur du Monde" Poésie/Gallimard

Photo : Lillian Bassman

19:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Italie : le mal-être de la "génération 1 000 euros"

A lire ici

19:33 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Le bonheur

medium_weiss.jpgPhoto : Sabine Weiss

18:39 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

Perdido Street

Premiers froids

A l'angle de la 72nd et de Colombus Avenue

Il joue du saxophone et bat ses semelles décollées

en suivant le rythme

Cheveux noirs, barbe blanche, sans âge

Le son est aussi beau qu'un velours très ancien

répercuté par la cage de ces maisons

de briques rouges

 

Les ménagères posent leurs filets pleins de maïs

ou de patates douces et écoutent

L'une se signe, une autre a les larmes qui perlent

Un livreur s'arrête, pose son vélo contre un acacia

et se met, les yeux fermés, à onduler

comme un cobra

J'ai retrouvé l'air qu'il joue: Perdido street blues

Le chapeau bosselé et crasseux qu'il a posé

devant lui se remplit de dollars

America...!

 

Quand le vent lui chipe un billet, il pose

le pied dessus sans cesser de jouer

Les boutiquiers coréens, vietnamiens, portoricains,

sont tous sur leur seuil pour ne rien perdre

de ce miracle et se mettent à tortiller du cul

Ma jeunesse m'est revenue comme une gifle

Ma tête était devenue une ruche d'abeilles dorées

Suis resté là, longtemps, avec cette musique

qui emportait mon temps perdu

comme billes de bois flotté

 

New York, 1992

Nicolas Bouvier, Le dehors et le dedans, Extraits, Editions Zoé, 1997

14:54 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

La stratégie de Lisbonne

De quoi s’agit-il ? Lors d’une réunion qui s’est tenue en mars 2000 dans la capitale portugaise, le Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement s’est fixé comme « objectif stratégique » à l’horizon 2010 de « devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ». Derrière ce slogan alléchant, la liste de 28 objectifs à atteindre par chaque gouvernement est plus discutable, puisqu’il s’agit entre autres « d’accélérer la libéralisation » de services publics « tels que le gaz, l’électricité, les services postaux et les transports », de procéder à « l’élimination des entraves aux services » et de « moderniser » la protection sociale, notamment en « supprimant les obstacles à l’investissement dans les fonds de pension ». Certains objectifs se contentent d’indiquer des orientations, l’Union jouant un rôle de coordination : les États membres sont invités à « réduire le niveau général des aides d’État », à « réduire la pression fiscale qui pèse sur le travail » ou encore à « relever le niveau d’emploi », ce qui justifie de reculer l’âge de la retraite, etc. Toutes les « réformes économiques et sociales » d’ampleur étaient sous-tendues par l’idée qu’il était possible de faire du social par la voie libérale.

Article à lire ici

13:46 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 06 avril 2006

Le petit Nicolas et l'âne mort

Le petit Nicolas déménage à la campagne et achète un âne d'un vieux fermier pour 100 euros. Le fermier doit livrer l'âne le lendemain mais justement, le lendemain...

- Désolé fiston mais j'ai une mauvaise nouvelle, l'âne est mort.

- Bien alors, rendez-moi mon argent.

- Je ne peux pas faire ça. Je l'ai déjà tout dépensé.

- OK alors, vous n'avez qu'à m'apporter l'âne.

- Qu'est-ce que tu vas faire avec ?

- Je vais le faire gagner par un tirage au sort.

- Tu ne peux pas faire tirer un âne mort !

- Certainement que je peux. Je ne dirai à personne qu'il est mort.

Dans sa situation, le fermier se dit qu'il ne peut pas vraiment refuser. Il ramène donc l'âne au petit Nicolas. Un mois plus tard, il revient voir le petit Nicolas :

- Qu'est devenu mon âne mort ?

- Je l'ai fait tirer au sort. J'ai vendu 500 billets à 2 euros l'unité et j'ai fait un profit de 898 euros.

- Et personne ne s'est plaint ?

- Seulement le gars qui a gagné. Ça fait que je lui ai rendu ses 2 euros."

Épilogue : Nicolas a vieilli et est devenu...

16:48 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

"Avec lui, vous verrez, ce sera baroque"

François MITTERRAND l’avait prédit à la sortie de son dernier Conseil des ministres : Jacques CHIRAC sera président de la République, et, avec lui, "vous verrez, ce sera baroque".

16:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Je suis un couillon

Les électeurs de gauche, insultés par le président du conseil, créent un mouvement : "Je suis un couillon"

Lire ici

13:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)