mardi, 25 juin 2013
Funambule n° 24
Illustration : Le coq, Frédéric Plumerand, 2013 (huile sur toile, 60 x 81 cm)
14:40 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : funambule, autour des auteurs
dimanche, 23 juin 2013
Marche lente, de Jean Azarel
Ce beau livre de Jean Azarel est une lettre d'amour. A la femme aimée, compagne d'une vie. Mélange subtil de pudeur et de vérité. Des mots écrits parce que "Le parler est un étrange mélange de venin et de poudre faible". Le parfum et les saveurs de l'enfance égrènent l'histoire: "A présent la forêt est nue. Evanouie les totems d'ocre rouge de l'automne. Pas de meilleure saison pour être vue que l'hiver. Pas de meilleure alliée pour voir. Toujours cette folie douce des tableaux. Les troncs noueux qui montent jusqu'à la gorge. Lichens sur la neige. La lune séquestre la nuit. Un paquet de ténèbres arrive par la poste. Ton petit nez froid réclame la chaleur du poêle. Siècles mélangés. Jupe raide." L'écriture se fait précise, concise, à la manière d'un Roch-Gérard Salager : "Toutes les paroles des autres sont murmures". "Tu n'en as pas encore fini avec les lectures des écrivains, garrots qui reculent la tentation de laisser tomber l'essentiel."
Jean Azarel, Marche lente, éditions Samizdat, 2011
Contact : jtazarel@gmail.com
04:12 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean azarel, marche lente
jeudi, 20 juin 2013
Triste ?
"Le mensonge consiste à présenter la vérité comme triste"
Philippe Sollers, Une vie divine
14:06 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
Vivant !
"Nous enfilions la grande route du sentiment, et la reprenions de si haut, qu'il était impossible d'entrevoir le terme du voyage."
Vivant Denon, Point de lendemain, 1812
14:01 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 19 juin 2013
Beauté
Nous ne possédons pas la durée, mais nous vivons l’instant, qui est le vrai mode d’être de la beauté. Cézanne revient cent fois devant la montagne Sainte Victoire, à chaque instant différente, comme chaque matin est le premier du monde à nos yeux. L’Univers existe depuis des milliards d’années, mais chacun de nous le découvre comme pour la première fois. Or la beauté que nous y percevons est à l’origine du sacré. L’intuition du sacré correspond au sentiment profond que l’Univers tend vers quelque chose, comme une fleur tend vers la plénitude de sa présence en beauté.
(Extrait d'une interview de François Cheng par Jean-Louis Kuffer, à lire dans son intégralité ici, à propos de son livre : Cinq méditations sur la beauté)
03:08 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans l'ordre qu'on veut
"Par bonheur, on entend, dans l'ordre qu'on veut, le plaisir et la connaissance"
Philippe Sollers, Le Coeur absolu
03:04 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 16 juin 2013
Lisez, lisez
"Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison..."
Lisez, lisez, et devenez ainsi "momentanément féroce". Ça vous évitera, alors que tout vous y pousse, à l'être constamment dans la vie.
Lire ici la dernière chronique de Philippe Sollers dans Le Point
01:34 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcelin pleynet, lautréamont
samedi, 15 juin 2013
Les Einstein de la manif pour tous...
10:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Mains...
03:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 14 juin 2013
Cap Horn
20:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Comme toujours
"Comme toujours, ici, vers le dix juin, la cause est entendue, le ciel tourne, l'horizon a sa brume permanente et chaude, on entre dans le vrai théâtre des soirs. Il y a des orages, mais ils sont retenus, comprimés, cernés par la force. On marche et on dort autrement, les yeux sont d'autres yeux, la respiration s'enfonce, les bruits trouvent leur profondeur nette. Cette petite planète, par plaques, a son intérêt."
Philippe Sollers, incipit de "La fête à Venise"
20:12 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 12 juin 2013
Je suis
"Je suis du pays des navires sur l'horizon marin, des fruits d'or et odorants, des femmes brunes et qui se baignent dans le soleil "
Louis Brauquier (12 mai 1921)
13:26 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis brauquier
lundi, 10 juin 2013
La mer
A écouter, c'est très court et magnifique
Gustave Courbet
15:57 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre mauroy
dimanche, 09 juin 2013
Envie de fuir
"Comme aux oiseaux voyageurs, il me prend au mois d'octobre une inquiétude qui m'obligerait à changer de climat, si j'avais encore la puissance des ailes et la légèreté des heures : les nuages qui volent à travers le ciel me donnent envie de fuir."
Chateaubriand
01:43 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chateaubriand
mardi, 04 juin 2013
Chaud devant !
11:30 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 03 juin 2013
Pub
22:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Mon domaine
« L'orage est mon domaine et quand le vent se lève mon âme tourbillonne » : Beethoven
19:40 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
Un discours de vérité !
13:16 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
Baltasar Gracian
" Les avantages de la dissimulation sont trois. Le premier est d'endormir ceux qui s'opposeraient à nos intentions, dès qu'elles sont rendues publiques. Le deuxième de nous réserver, à chaque occurrence, une belle retraite : laquelle nous serait interdite, si nous nous étions engagés par quelque déclaration manifeste ; dans ce cas, il nous conviendrait ou d'aller de l'avant, ou de trébucher et tomber. Le troisième avantage est de nous découvrir l'esprit d'autrui : d'où le proverbe espagnol : " Dis un mensonge et tu trouveras une vérité " ; comme s'il n'y avait pas d'autre voie pour découvrir autrui que la dissimulation. "
02:14 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baltasar gracian