jeudi, 02 juillet 2009
Un seul est parti
Une souris mélancolique me regarde pendant que je fais la vaisselle. Il y a quelques jours déjà qu'elle sort du tas de bois que j'ai monté devant la fenêtre, et qu'elle me regarde à travers la vitre. Elle a dû faire son nid entre les bûches, et lorsqu'elle entend l'eau de mon évier couler dehors, elle grimpe tout en haut du tas, et ses yeux gris m'évoquent la mélancolie.
A lire ici la suite de cette nouvelle de Hubert Mingarelli :
http://www.telerama.fr/livre/la-mer-la-baie-de-somme-une-...
Photo de Henri Cartier-Bresson
00:31 Publié dans Nouvelle | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : hubert mingarelli, henri cartier-bresson
Commentaires
J'aurais bien aimé lire la nouvelle mais le lien ne fonctionne pas....
Écrit par : marie | jeudi, 02 juillet 2009
C'est réparé
Écrit par : Ray | jeudi, 02 juillet 2009
Avant même de lire le reste de l'histoire, je m'étonne - et j'admire - que l'auteur ait réussi à voir la couleur des yeux de la souris...
Écrit par : fuligineuse | jeudi, 02 juillet 2009
Gris souris ?
Écrit par : Ray | jeudi, 02 juillet 2009
Je ne peux pas lire la suite, mais ce beau début évoque un chagrin secret, une détresse innommable et rend palpable notre insondable solitude.
Écrit par : Frédérique M | jeudi, 02 juillet 2009
J'ai rajouté le lien, juste en dessous, ça marche !
Écrit par : Ray | jeudi, 02 juillet 2009
C'est bien ce que je pensais, détresse, chagrin et solitude.
Écrit par : Frédérique M | jeudi, 02 juillet 2009
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