vendredi, 03 juillet 2009
Sans doute, un jour...
"Sans doute, un jour, devant les étendues arides ou reconquises par la forêt, nul ne devinera plus ce que l'homme avait imposé d'intelligence aux formes de la terre en dressant les pierres de Florence dans le grand balancement des oliviers toscans."
André Malraux; Les Voix du silence
11:24 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : andré malraux, toscane
Commentaires
Cher Ray, si c'était un effet de votre bonté de me donner la référence précise de cette réflexion, et je vous dirai à l'occasion en quoi elle pourra m'être utile...
Écrit par : fuligineuse | samedi, 04 juillet 2009
Je note beaucoup de phrases dans mes lectures, et pas toujours la référence précise, c'est un tort je le reconnais ! Je me trouvais il y a deux ans dans une maison où il y avait beaucoup de livres de Malraux et je ne sais plus dans lequel... Je vais quand même chercher dans mes carnets, au cas où...
Écrit par : Ray | samedi, 04 juillet 2009
Ah, s'il te plait, oui, et merci d'avance !
Écrit par : fuligineuse | samedi, 04 juillet 2009
Notre ami Gogol m'a une fois de plus sauvé la mise ! C'est dans " Les Voix du silence" et voici la suite de la citation : "Il ne restera plus rien de ces palais qui virent passer Michel-Ange exaspéré par Raphaël, ni de ces petits cafés de Paris, où Renoir s'asseyait avec Cézanne, Van Gogh avec Gauguin. L'éternel de la Solitude n'est pas moins vainqueur des rêves que des armées » (Voix du Silence, in fine)
Écrit par : Ray | dimanche, 05 juillet 2009
Ah, merci Ray, reconnaissance éternelle ! Et Gout-gaule soit loué !
Écrit par : fuligineuse | dimanche, 05 juillet 2009
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